samedi 8 novembre 2025 | Login
La rédaction

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Quatre ans d’engagement, de convictions et de vision. Le Parti AWALE, dirigé par le Dr El Hadji Abdourahmane Diouf, ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, a célébré ce dimanche son quatrième anniversaire (octobre 2021 – octobre 2025), sous le thème : « Pour une Afrique debout : défendre nos souverainetés, construire nos économies, renforcer nos solidarités. »

L’événement, à la fois commémoratif et prospectif, a réuni à Dakar un large public composé de responsables politiques, d’universitaires, d’acteurs économiques, de jeunes et de femmes venus des quatorze régions du pays et de la diaspora. Dans une ambiance d’unité et de ferveur patriotique, les participants ont réaffirmé leur attachement aux valeurs de souveraineté, de solidarité et de développement endogène, au cœur du projet politique d’AWALE.

Placée sous la présidence effective du Dr Abdourahmane Diouf, la cérémonie a enregistré la présence du ministre-conseiller Aldiouma Sow, représentant le Président de la République Bassirou Diomaye Faye, ainsi que de Mme Aminata Touré, Haute conseillère du Chef de l’État. Plusieurs personnalités politiques, diplomatiques et institutionnelles ont également pris part à la rencontre, dont Mme Sokhna Ly Mbacké, présidente des femmes d’AWALE, et Mme Fama Dieng Ndiaye, directrice générale du CROUS de Diamniadio.

Deux panels thématiques ont structuré la journée.

Le premier, intitulé « Défendre nos souverainetés : vers une refondation des États africains », a exploré les leviers politiques et culturels de la reconquête de la souveraineté africaine.

Le second, « Construire nos économies et renforcer nos solidarités : vers un développement juste et endogène », a mis l’accent sur la production locale, la justice sociale et la cohésion nationale.

Ces débats ont confirmé la vocation d’AWALE à être un espace de réflexion, d’innovation et d’action politique au service d’un modèle de développement fondé sur la souveraineté et l’équité.

Le message du Dr Abdourahmane Diouf : unité, souveraineté et consensus national car dans son discours, le président du parti a exprimé sa gratitude au Chef de l’État, au Premier ministre Ousmane Sonko et à l’ensemble du gouvernement pour leurs efforts en faveur de la refondation nationale.

Rappelant les valeurs fondatrices d’AWALE — conviction, rigueur intellectuelle, vision stratégique et patriotisme — le Dr Diouf a salué l’engagement des militants et le rôle des forces de défense et de sécurité dans la préservation de la paix.

« Le Sénégal a souvent été au bord du gouffre, mais il a su démontrer qu’il est un grand peuple, uni et digne. Notre mission est de bâtir une Afrique souveraine, responsable et solidaire », a-t-il déclaré, avant d’appeler à un consensus national et à un pardon politique, gages de stabilité et de cohésion sociale.

Au nom du Chef de l’État, Aldiouma Sow a salué le leadership du Dr Diouf, qu’il a qualifié d’« homme d’État intègre, visionnaire et profondément républicain ». Il a également souligné la convergence entre la vision d’AWALE et celle du Président Bassirou Diomaye Faye, toutes deux orientées vers la souveraineté économique et la justice sociale.

De son côté, Mme Aminata Touré a rendu hommage au parcours du Dr Diouf et à la contribution du parti à la vie politique nationale. Elle a rappelé que, depuis le changement historique du 24 mars 2024, le Sénégal est entré dans une nouvelle ère politique, fondée sur l’unité et le dialogue.

« Nous devons dépasser les clivages partisans pour bâtir ensemble un Sénégal plus juste et plus solidaire », a-t-elle affirmé, en félicitant les militants d’AWALE pour leur engagement citoyen.

Un parti jeune, mais déjà incontournable car créé en 2021, le Parti AWALE s’est imposé comme une force politique et intellectuelle majeure, prônant une approche patriotique, panafricaine et inclusive du développement. En quatre ans, il a consolidé ses bases, élargi son audience et s’est affirmé comme un parti de conviction, de paix et de dialogue.

Sa devise résume son ambition :

« Un Sénégal maître de son destin, pour une Afrique unie et souveraine. »

Mamadou Touré 

La Banque nationale pour le développement économique (BNDE) et le Fonds pour l’habitat social (FHS) ont signé, ce vendredi 31 octobre 2025 à Dakar, un Mémorandum d’entente (MoU) pour la mise en œuvre du Fonds vert pour l’habitat social. Ce partenariat marque une étape majeure dans la promotion d’une construction durable, accessible et bas carbone au Sénégal.

Le Programme national d’accès au logement et du renouveau urbain (PNALRU) franchit une nouvelle étape vers la concrétisation d’un habitat inclusif et écologique. La Banque nationale pour le développement économique (BNDE) et le Fonds pour l’habitat social (FHS) ont officialisé, ce vendredi 31 octobre 2025 à Dakar, la signature d’un Mémorandum d’entente (MoU) portant sur la gestion et le financement du Fonds vert pour l’habitat social.

La cérémonie, présidée par Momath Talla Ndao, secrétaire d’État au Logement, s’est déroulée en présence de Mamadou Faye, directeur général de la BNDE, et d’Ibrahima Diop, administrateur du FHS. Ce partenariat institutionnalise la coopération entre les deux structures publiques pour renforcer la finance verte au service du logement social.

Créé à l’initiative du FHS, le Fonds vert pour l’habitat social constitue un mécanisme innovant destiné à soutenir la construction de logements écologiques et accessibles. Il repose sur trois piliers :

l’utilisation de matériaux locaux et de techniques sobres en carbone ;

la mobilisation de ressources vertes issues des mécanismes climat et carbone, en complément des financements publics et privés ;

une gouvernance partenariale impliquant le secteur bancaire, les partenaires institutionnels et techniques.

Cette démarche s’inscrit pleinement dans les orientations de l’État du Sénégal, qui ambitionne de concilier justice sociale, accès équitable au logement et transition écologique.

Dans le cadre de ce MoU, la BNDE s’est engagée à mobiliser une ligne de financement de 3 milliards de FCFA en faveur du Fonds vert. La banque accompagnera également le FHS dans la structuration d’un véhicule financier adapté pour la mobilisation de ressources longues, tout en mettant à disposition l’expertise de ses équipes pour identifier des projets à fort impact social et environnemental.

Cet engagement confirme la volonté de la BNDE de se positionner comme un acteur clé de la finance durable et du développement inclusif au Sénégal.

De son côté, le Fonds pour l’habitat social prendra en charge la mise à disposition du foncier, la définition des orientations stratégiques en cohérence avec le PNALRU, ainsi que le rachat des productions réalisées par les promoteurs financés. Il assurera également la commercialisation des logements auprès des cibles prioritaires, notamment les ménages à revenus modestes.

Ce modèle de coopération vise à garantir un équilibre entre efficacité économique et impact social, tout en favorisant la création d’un marché du logement plus durable et plus inclusif.

Vers un nouveau modèle de logement au Sénégal car en conjuguant leurs expertises, la BNDE et le FHS posent les bases d’un nouveau modèle de développement urbain, centré sur la durabilité et l’équité sociale. Ce partenariat pourrait ouvrir la voie à d’autres initiatives de finance verte au Sénégal et en Afrique de l’Ouest, au service d’un habitat plus résilient et respectueu x de l’environnement.

M. TOURÉ 

 

 

 

samedi, 01 novembre 2025 15:59

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Agence sénégalaise de Reglementation pharmaceutique

Cellule de la Communication & des Relations Publiques

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

L'Agence sénégalaise de Réglementation pharmaceutique (ARP), à travers sa Direction de l'Inspection Pharmaceutique, de la Surveillance du Marché et des Vigilances, en étroite collaboration avec la Brigade nationale de lutte contre la piraterie et la contrefaçon (BNLPC) de la Police nationale, a procédé, le 30 octobre 2025, au démantèlement d'un réseau de distribution illégale de produits médicaux appartenant à la société HAOQI, sise à Pikine-Saint-Louis du Sénégal.

Cette opération s'inscrit dans le cadre des missions du pôle Nord, regroupant les régions de Saint-Louis, Louga et Matam, visant à freiner le trafic transfrontalier et à réguler le marché local des produits pharmaceutiques.

La descente a permis la saisie de 27 types de produits notamment des thés, gélules, comprimés et poudres à usage médicinal pour une contrevaleur estimée à 3 millions de francs CFA.

Présentés comme ayant des vertus thérapeutiques, ces produits ne disposent ni d'une autorisation de mise sur le marché (AMM), ni d'une autorisation de commercialisation au Sénégal. Leur consommation expose la population à des risques sanitaires graves, notamment des insuffisances rénales, hépatites et autres pathologies récurrentes, constituant ainsi une véritable menace pour la santé publique.

Le choix du Pôle Nord répond à la volonté de territorialiser les politiques pharmaceutiques afin d'éradiquer le marché parallèle du médicament, conformément aux orientations des autorités issues du 13 Conseil des ministres.

L'ARP réaffirme son engagement aux côtés de la Police nationale dans la lutte contre la prolifération des circuits illégaux de médicaments.

Elle invite les populations à s'approvisionner exclusivement dans les officines agréées, seuls points de vente sûrs et autorisés.

Enfin, l'Agence réitère son adhésion aux orientations de l'État du Sénégal, inscrites dans l'Agenda de Transformation 2050, visant à mettre à la disposition des populations des médicaments sûrs, efficaces, abordables et de qualité.

Fait à Dakar, le 31 octobre 2025

L'opposition sénégalaise réunie en front, le Front pour la Défense de la République

(FDR) a investi les rues de Dakar, ce vendredi. Entre autres raisons de cette marche pacifique, la confiscation des libertés publiques, la chèreté de la vie, les emprisonnements arbitraires, les menaces sur les institutions. Ainsi, le parti Union pour une Nouvelle République

(UNR) s'est bien illustré au cours de cette manifestation. La formation politique dont Mouhamadou Lamine Massaly est le porte-drapeau a fortement mobilisé ses partisans et sympathisants venus de Thiès, Tivaouane, Diourbel, Mbour,etc." Nous prenons part à cette marche par ce que le pays vit des moments inédits. Nos populations souffrent le martyre du fait des errements d'un régime frappé de cécité. Rien ne marche sinon, à reculons dans ce pays. Le constat est unanime: le Sénégal regresse et des institutions internationales et autres agences habilitées ont eu à dresser un constat on ne peut plus amer de notre économie. Ces aventuriers ont instauré une gestion bancale que nous devons combattre pour libérer le peuple. Cela est une oeuvre de salubrité publique", tonne Massaly. Le chef de file de l'UNR de déplorer le bâillonnement des libertés publiques et les arrestations arbitraires:"

Nous disons non à la confiscation des libertés fondamentales. Les nouveaux tenants du pouvoir sont réfractaires à une respiration démocratique. Ils veulent signer l'acte de décès des médias avec des convocations/ emprisonnements tous azimuts. Des journalistes, chroniqueurs et autres ont vécu un sale temps sous ce régime. A cela s'ajoute les détentions d'hommes politiques et chefs d'entreprises dont le seul tort, c'est d'avoir milité dans l'APR et/ou sa Coalition, Bennoo Bokk Yakaar ou être proche(s) du Président Macky. Cela inconcevable dans une nation qui se respecte. Si cela ne s'arrête, le Sénégal risque d'emprunter les sentiers de la perdition", se désole Mouhamadou Lamine Massaly qui invite le gouvernement à s'investir pour revoir à la baisse les prix des denrées de base:"Notre économie bat de l'aile. Les prix des denrées de consommation courante ne cessent de prendre l'ascenseur. Les "Goorgorlus" suffoquent. L'État doit alors travailler sur des mécanismes visant la réduction de ces prix. Les sénégalais ne peuvent plus tenir. Ils sont à bout de souffle", a-t-il invité.

L'opposition sénégalaise réunie en front, le Front pour la Défense de la République

(FDR) a investi les rues de Dakar, ce vendredi. Entre autres raisons de cette marche pacifique, la confiscation des libertés publiques, la chèreté de la vie, les emprisonnements arbitraires, les menaces sur les institutions. Ainsi, le parti Union pour une Nouvelle République

(UNR) s'est bien illustré au cours de cette manifestation. La formation politique dont Mouhamadou Lamine Massaly est le porte-drapeau a fortement mobilisé ses partisans et sympathisants venus de Thiès, Tivaouane, Diourbel, Mbour,etc." Nous prenons part à cette marche par ce que le pays vit des moments inédits. Nos populations souffrent le martyre du fait des errements d'un régime frappé de cécité. Rien ne marche sinon, à reculons dans ce pays. Le constat est unanime: le Sénégal regresse et des institutions internationales et autres agences habilitées ont eu à dresser un constat on ne peut plus amer de notre économie. Ces aventuriers ont instauré une gestion bancale que nous devons combattre pour libérer le peuple. Cela est une oeuvre de salubrité publique", tonne Massaly. Le chef de file de l'UNR de déplorer le bâillonnement des libertés publiques et les arrestations arbitraires:"

Nous disons non à la confiscation des libertés fondamentales. Les nouveaux tenants du pouvoir sont réfractaires à une respiration démocratique. Ils veulent signer l'acte de décès des médias avec des convocations/ emprisonnements tous azimuts. Des journalistes, chroniqueurs et autres ont vécu un sale temps sous ce régime. A cela s'ajoute les détentions d'hommes politiques et chefs d'entreprises dont le seul tort, c'est d'avoir milité dans l'APR et/ou sa Coalition, Bennoo Bokk Yakaar ou être proche(s) du Président Macky. Cela inconcevable dans une nation qui se respecte. Si cela ne s'arrête, le Sénégal risque d'emprunter les sentiers de la perdition", se désole Mouhamadou Lamine Massaly qui invite le gouvernement à s'investir pour revoir à la baisse les prix des denrées de base:"Notre économie bat de l'aile. Les prix des denrées de consommation courante ne cessent de prendre l'ascenseur. Les "Goorgorlus" suffoquent. L'État doit alors travailler sur des mécanismes visant la réduction de ces prix. Les sénégalais ne peuvent plus tenir. Ils sont à bout de souffle", a-t-il invité.

Un homme d’une trentaine d’années, M. D, a été tué jeudi 30 octobre dans le village de Fasse Sy, près de Birkelane, lors d’une altercation avec un éleveur. Selon les premiers éléments, le différend serait parti de l’intrusion d’un troupeau dans le champ de mil de la victime. L’éleveur, A B, lui aurait porté un coup de coupe-coupe à la gorge, entraînant sa mort sur le coup.

Le mis en cause, blessé au bras, a été pris en charge au centre de santé de Birkelane avant d’être évacué à l’hôpital régional de Kaffrine. Les gendarmes dépêchés sur les lieux ont été attaqués par de jeunes Peuls armés de coupe-coupes ; le commandant de brigade a été blessé. Un suspect a été interpellé.

Les forces de l’ordre ont empêché un affrontement entre proches de la victime et jeunes du camp peul. Une enquête est ouverte. Ce drame relance les inquiétudes liées aux conflits entre agriculteurs et éleveurs, fréquents en période de récolte.

 

Mamadou Ndiaye

 

Le Sénégal célèbre ce 31 octobre le 25e anniversaire de l'adoption de la résolution 1325 du Conseil de sécurité des Nations Unies. Cette résolution reconnaît le rôle essentiel des femmes dans la prévention et la résolution des conflits, ainsi que dans la consolidation de la paix. La Direction nationale de l'équité et de l'égalité de genre (DNEEG) du ministère de la Famille, de l'Action sociale et des Solidarités a organisé ce vendredi a Dakar des activités pour marquer cet anniversaire.

 

La DNEEG s'engage à promouvoir la participation égale des femmes aux processus décisionnels en matière de paix et de sécurité. Selon Mme Astou Diouf Gueye, Directrice nationale de l'équité et de l'égalité de genre, "il est essentiel de continuer à promouvoir la participation des femmes à la paix et à la sécurité, et de renforcer leur leadership dans les processus décisionnels".

 

Malgré les progrès accomplis, les femmes continuent de faire face à des défis importants dans la participation aux processus de paix et de sécurité. La participation des femmes dans les processus de paix stagne à 10 %, alors que les conflits les affectent de manière disproportionnée. Les violences sexuelles liées aux conflits sont en augmentation, et les femmes sont souvent exclues des négociations de paix et des processus décisionnels.

 

Diverses initiatives sont mises en place pour promouvoir la paix et la sécurité, notamment en Afrique. Un répertoire de femmes africaines engagées pour la paix et la sécurité a été créé pour mettre en lumière leur travail et leur engagement. Des conférences et des ateliers sont organisés avec différents acteurs pour discuter des défis et des opportunités pour les femmes dans la prévention et la résolution des conflits.

 

Le 25e anniversaire de la résolution 1325 est une occasion pour la DNEEG de réfléchir sur les progrès accomplis et les défis persistants. Il est essentiel de continuer à promouvoir la participation des femmes à la paix et à la sécurité, et de renforcer leur leadership dans les processus décisionnels. Les femmes doivent être au cœur des efforts de pacification et de consolidation de la paix pour bâtir un avenir plus sûr et plus équitable.

 

Alioune ndiaye

Landing Mbessane Seck alias Kilifeu est plus que déterminé à conquérir la Mairie de la Ville de Kaolack. Le Président du Conseil d'Administration du Grand Théâtre National

"Doudou Ndiaye Coumba Rose" a appelé, ce jour, à Kaolack, une grande trouvaille avec ses partisans. Cette rencontre a vu la présence de presque toutes les sensiblités et catégories sociales (organisations de femmes, jeunes, ASC, Badianou Goox, délégués de quartiers, monde de la culture urbaine, enseignants, "Serigne Daaras", guides religieux, etc.). Il a mis le moment à profit pour décliner ses ambitions pour la capitale du Saloum et ce, à travers son slogan-totèm, sa feuille de route:"Sunu Kaolack Vision 2050". Cette manifestation s'est donc déroulée dans une salle archi-comble:"Il faut tout pour un monde mais, je dirais aussi, qu'il faut tout pour un Kaolack en avant. Cette localité qui se trouve au centre de l'Afrique, qui recèle d'immenses potentialités, capitale du sel et de l'arachide, ville-carrefour et qui abritait pas moins de 17 usines, reste à l'agonie. Elle héberge le plus de pauvreté et ses populations vivent le calvaire total à cause d'une gestion bancale. Il est alors temps de finir avec cette situation", lance l'ancien pensionnaire du Groupe "Keur-Gui" de Kaolack. Le candidat au fauteuil de Maire de la dite localité de pointer un doigt accusateur sur les politiciens véreux:"Cet état catastrophique où s'englue Kaolack est le fait de politiciens qui ne sont mus que par des intérêts bassement égoïstes. Il doit être gouverné par ses propres fils et filles, des Kaolackois et Kaolackoises de souche et non par des étrangers. Nous, nous avons fait beaucoup de sacrifices pour changer cet état de fait depuis toujours. Cela nous a coûté des brimades, emprisonnements. Notre radicalité nous a valu beaucoup de sévices. C'est ce qui motive notre engagement, c'est le servir au prix de notre âme".

 

Kilifeu qui a salué l'engagement de ses souteneurs a aussi lancé un vibrant appel à tout le monde pour sortir victorieusement de ce combat:" Nous restons debout pour mener la croisade à toute ce qui constitue un frein au développement de Kaolack. Aucun sacrifice ne sera de trop. Nous avions craché sur des valises remplies d'argent pour ne pas trahir nos convictions. Nous appelons à toutes les forces vives de notre localité à venir se joindre à nous pour un Kaolack newlook,un Kaolack qui compte dans l'échiquier national ,voire africain".

Dakar célèbre l’engagement féminin à travers le hip-hop et les cultures urbaines du 29 octobre au 1er novembre 2025, Guédiawaye vibre au rythme de la troisième édition du Festival international de hip-hop et des cultures urbaines CULTUR’ELLE, organisé par Racine PROD. Placé sous le thème « Femmes, engagement citoyen et paix sociale », l’événement met à l’honneur la créativité, la résilience et le leadership des femmes dans la culture contemporaine africaine.

Durant quatre jours, panels, ateliers, résidences artistiques et concerts s’enchaînent dans une atmosphère de partage et d’émulation. Une édition résolument tournée vers l’avenir, où la culture devient un outil d’unité, de dialogue et de cohésion sociale.

L’ouverture officielle, présidée au nom du ministre de la Culture, de l’Artisanat et du Tourisme, a été marquée par un vibrant hommage au rôle des femmes dans la préservation de la paix et la promotion du vivre-ensemble.

Le représentant du ministre, Bacar Issa, a salué « l’engagement et la détermination des femmes artistes » qui, par la force de leur voix et la pertinence de leurs messages, contribuent activement à la stabilité sociale et au développement culturel du pays.

Il a rappelé l’importance de la complémentarité homme-femme et a encouragé la mise en œuvre d’une politique de genre et d’équité au sein du département de la Culture, afin de garantir une meilleure représentativité féminine dans les circuits artistiques et décisionnels.

Derrière CULTUR’ELLE se trouve Fatim, rappeuse et promotrice culturelle sénégalaise, pionnière dans un univers longtemps dominé par les hommes.

À travers Racine PROD, qu’elle a fondée, Fatim œuvre depuis plusieurs années à l’accompagnement des femmes artistes dans leur structuration professionnelle et leur autonomisation.

« CULTUR’ELLE n’est pas seulement un festival, c’est une famille, un espace d’expression et de transmission », souligne-t-elle, pleine d’émotion.

Son ambition : donner aux femmes artistes les outils nécessaires pour affirmer leur identité, leur créativité et leur indépendance dans les métiers des cultures urbaines.

Le centre Karibu de Guédiawaye accueille plusieurs panels animés par des artistes, experts et acteurs culturels autour de thématiques d’actualité :

Paix sociale et musique, Engagement citoyen et indépendance artistique car au delà de ces discussions visent à interroger les obstacles persistants — discriminations, stéréotypes, manque de soutien — auxquels les femmes font face dans leur parcours artistique, tout en valorisant les modèles inspirants issus de la scène hip-hop et culturelle sénégalaise.

Un festival pour former, créer et inspirer car au-delà des débats, CULTUR’ELLE propose une résidence artistique, des ateliers de renforcement de capacités et un grand concert de clôture réunissant des talents féminins venus du Sénégal, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire et de la Guinée.

L’objectif : créer un réseau solidaire de femmes artistes africaines, prêtes à collaborer, innover et rayonner à l’échelle régionale et internationale.

Le représentant du ministre a réaffirmé la volonté de l’État d’intégrer la dimension genre dans les politiques culturelles nationales, notamment par : la discrimination positive dans l’octroi des subventions, la révision des textes pour y inclure la question du genre, et le renforcement du leadership féminin dans l’ensemble des sous-secteurs culturels.

Cette orientation s’inscrit dans la dynamique de la Stratégie nationale pour l’égalité et l’équité de genre et des Objectifs de Développement Durable (ODD 5), visant à autonomiser les femmes et les filles dans toutes les sphères de la société.

Un symbole fort en octobre rose car cette troisième édition se déroule en plein mois d’octobre, symbole de la lutte contre le cancer du sein. Une coïncidence que les organisateurs ont voulu mettre en lumière : « Le leadership féminin commence par un esprit sain dans un corps sain. »

Un message porteur d’espoir, qui fait écho à la philosophie du festival : valoriser la femme dans toutes ses dimensions – artistique, sociale et humaine.

En trois éditions, CULTUR’ELLE s’est imposé comme un rendez-vous majeur du calendrier culturel sénégalais, une plateforme d’expression et de rayonnement pour les femmes artistes d’Afrique de l’Ouest.

Entre réflexion, performance et engagement, le festival continue de tracer la voie d’une culture inclusive, où chaque voix compte, et où la femme devient, plus que jamais, un pilier de la paix et du

développement.

 

Mamadou Touré 

La première édition des Journées Climat et Développement du Sénégal s’est achevée sur une note d’espoir et d’engagement collectif. Durant deux jours de réflexions et d’échanges intenses, les acteurs publics, privés, associatifs et communautaires ont réaffirmé leur volonté de faire du Sénégal un modèle africain de résilience climatique et de développement Durable.

La première édition des Journées Climat et Développement du Sénégal s’est clôturée dans une ambiance empreinte de fierté et de responsabilité. Portée par le ministère de l’Environnement et de la Transition écologique, la rencontre a réuni plus de 2000 participants venus des institutions publiques, du secteur privé, de la société civile et de la jeunesse engagée. Deux jours de débats, de panels et d’ateliers qui ont confirmé une conviction : le changement climatique est l’affaire de tous.

Dans son discours de clôture, le représentant du ministère a salué la mobilisation nationale autour de cet enjeu majeur, rappelant que « le climat n’attendra pas, nous non plus ». Il a souligné que ces journées marquent une étape clé vers une transition écologique juste, inclusive et durable, sous le leadership du président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, et la direction du Premier ministre Ousmane Sonko.

La première journée, consacrée à la gouvernance et au financement climatique, a permis de dresser un bilan clair des réformes entreprises par le Sénégal. Les échanges ont mis en avant la pertinence des politiques déjà engagées, notamment la loi Climat, la création d’un cadre interministériel de gouvernance, et l’intégration de la dimension climatique dans les politiques sectorielles.

Les participants ont également plaidé pour la création d’un observatoire national du climat et des inondations, un renforcement de la coordination intersectorielle, et une meilleure utilisation des données climatiques dans la planification. L’agriculture, la pêche, la santé, l’eau et les infrastructures ont été identifiés comme des secteurs clés de l’adaptation et de la durabilité.

La deuxième journée a mis à l’honneur l’innovation et la mobilisation citoyenne. Le hackathon She Moves for Climate, tenu sous le haut patronage de la Première dame, a été salué comme un moment fort, illustrant le rôle central des femmes et des jeunes dans la transition écologique.

Les discussions sur la transition énergétique et les transports durables ont également révélé le potentiel du secteur privé sénégalais, engagé vers une économie verte, compétitive et sobre en carbone. Les collectivités locales, de leur côté, ont rappelé l’importance d’une gouvernance climatique territoriale pour ancrer la résilience dans les réalités locales.

Les Journées Climat et Développement ont aussi ouvert une réflexion sur la culture comme levier de changement. Le panel sur les industries culturelles et créatives a mis en lumière le rôle des artistes, influenceurs, artisans et médias dans la sensibilisation et la mobilisation des citoyens.

La lutte contre le changement climatique est, selon les intervenants, autant écologique qu’humaine et culturelle.

En guise de conclusion, les participants ont appelé à inscrire la transition écologique au cœur de la vision Sénégal 2050 et du plan de redressement économique national. Le financement climatique, l’engagement du secteur privé, et la participation active des femmes et des jeunes doivent constituer les piliers de cette transformation.

« Ensemble, faisons du Sénégal un chantier vivant de la résilience et de la durabilité », a lancé le représentant du ministère, avant de remercier la Banque mondiale et l’ensemble des partenaires techniques et financiers pour leur accompagnement constant.

Ces Journées Climat et Développement ont marqué un tournant dans la politique environnementale nationale. À quelques jours de la COP30 de Belém (Brésil), le Sénégal réaffirme sa volonté de ne pas subir le changement climatique, mais de devenir un acteur moteur d’une transition écologique africaine fondée sur la justice, l’innovation et la solidarité.

 

Mamadou Touré 

 

 

 

Le Bureau Exécutif du Syndicat National des Agents de l’Administration Publique et Parapublique (SNAAP/CNTS), réuni ce 29 Octobre 2025 à la Maison des Travailleurs Ker Madia,

Vu la situation économique du pays ;

Vu le climat social délétère ;

Vu la précarité de l’emploi ;

Vu la menace qui pèse sur l’emploi et les revenus en raison des pertes d’emploi massifs ;

Vu le retard constaté dans la mise en œuvre du pacte de stabilité social ; 

Vu l’importance et le rôle joué par la CNTS dans le processus de dialogue ayant abouti à la signature du pacte de stabilité sociale ;

Considérant que le processus entamé a besoin d’expertise mais aussi d’une solide expérience et d’une connaissance pointue des doléances et de l’agenda des divers syndicats de bases ;

Considérant le rôle d’avant-garde que la CNTS joue pour la stabilité sociale et la défense des acquis sociaux à travers le SG Mody GUIRO ; 

Considérant que la direction de la centrale demande une ingéniosité, une dextérité pour maitriser toutes situations,   

Considérant que le camarade SGN Mody GUIRO réuni toutes ces qualités ;

Propose et soutient la candidature du camarade Mody GUIRO au poste de SGN de la CNTS, pour :

- un dialogue social permanent ;

- l'amélioration des conditions de travail et le maintien des acquis ; 

- le renforcement du plaidoyer pour la création d’emplois verts et décents.

 En effet le camarade Mody GUIRO incarne un leadership syndical incontestable.

 Conscient des enjeux, il est résolument déterminé à ne ménager aucun effort pour la satisfaction des revendications des travailleurs.

Le BEN du SNAAP/CNTS demeure convaincu qu’il est encore judicieux de profiter de l’expertise, de l’expérience, du charisme, du leadership national et international du camarade secrétaire général national pour la gestion des tensions sociales qui s’accentuent. La jeunesse syndicale pourra ainsi se bonifier aux côtés d’un responsable dont l'impact et la vision éclairée sont salués au niveau des plus hautes instances du monde du travail.

Le BEN du SNAAP/CNTS

CMU
cmu