mercredi 25 juin 2025 | Login
La rédaction

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La région de kaffrine est confrontée à un défi majeur dans son système éducatif. Sur les 15 660 élèves inscrits aux différents examens de cette année, un nombre alarmant de 1632 n'ont aucune pièce d'état civil, a fait savoir l'inspecteur d'académie de kaffrine, Mamadou Niang, ce vendredi, lors d'un comité régional de développement ( CRD), axé sur l'organisation du baccalauréat, du brevet de fin d'études et moyennes et du certificat de fin d'étude élémentaires.

La région de kaffrine compte présenter 7524 candidats au cfee, 4347 au BFEM et 3789 au baccalauréat. Mais, selon Mamadou Niang, tous les départements de la région sont concernés par cette problématique. " Birkilane avec 421 candidats, kaffrine a 511 candidats, 470 à Koungheul et 230 à Malem Hodar, ce qui fait ainsi 1632 élèves sans acte d'état civil", révèle t-il.

"Il y a un processus pour la régularisation de ces candidats sans pièce d'état civil. Ce processus est amorcé avec les autorités administratives en relation avec les autorités des tribunaux", a expliqué Mamadou Niang. Il a toutefois souligné une difficulté majeure : " C'est vrai qu'il y a une difficulté qu'il faudra prendre en charge. C'est qu'il n'y a pas de gratuité pour tous les frais. Il y a des frais d'un montant de 5 600 FCFA que les parents doivent prendre en charge. Pour certains, il y a des partenaires qui ont pris l'engagement d'accompagner les IEF (Inspections de l'Éducation et de la Formation). Mais pour d'autres, on n'a pas encore de solution", a-t-il déclaré.

Mamadou Ndiaye

Une grosse pointure de l'architecture politique Congolaise, en la personne de SE Anatole Collinet Makosso, vient d'être honoré au Sénégal. Sous l'égide du Centre d'Etudes Diplomatiques et Stratégiques (CEDS), dirigé par Dr Babacar Diallo Socrates, cette activité s'est tenue en marge de sa visite de quelques jours sur invitation de son homologue Sénégalais M. Ousmane Sonko. Ce dernier à été représenté pour la circonstance par le Ministre des Forces Armées Le Général Birame Diop. 

 

La teranga senegalaise vient encore d'être prouvée sur l'échiquier africain. À travers un moment solennel, cette distinction a été décernée par un jury composé d'académiciens reconnus conduits par les Pr Bouba Diop et Babacar Gueye

 

 ''La souveraineté africaine tant chantée et désirée par nos autorités commence par la souveraineté scientifique'', a déclaré le DG du CEDS Babacar Diallo, une manière de camper les enjeux de ce que représente cette cérémonie de graduation à ancien Ministre Congolais de l'Education, de la Jeunesse et de l'Alphabetisation. 

 

Au nom de M. Ousmane Sonko, le Général Birame Diop rappelle que ''cette cérémonie d'élévation est symbolique et pleine de sens. En effet, c'est une consécration prestigieuse décernée par un jury académique à un Premier Ministre qui a eu à diriger des départements ministériels stratégiques. Car elle este signe de reconnaissance de l'excellence de son riche parcours et de son leadership qu'il incarne avec qualité et expérience''.

 

 Très heureux d'avoir reçu des mains du directeur du CEDS et du Général Birame Diop, sa toge de Dr Honoris Causa, le récipiendaire M. Colliinet Makosso, tout reconnaissant, déclare: ''avec un coeur ému, et une mémoire en éveil, les mots graduation, gratification et gratitude sont tous utilisés dans une même phrase. En faisant l'amour des mots, pour paraphraser l'ancien Président Senghor, je rends grâce à ma très chère mère, cette femme noire, principale artisane du Dr Honoris Causa que je reçois aujourd'hui, dont j'espère que tu vis ce jour mémorable Donc père et mère, vous n'êtes pas dans cette salle, mais, je vous rends toute ma gratitude, avec cette gratification à travers cette graduation

Dans un contexte éducatif souvent jugé déconnecté des réalités des jeunes, l’artiste et activiste Simon Kouka propose une alternative audacieuse et profondément ancrée dans les cultures urbaines : « Histoire rappée », une initiative qui mêle musique, mémoire, histoire et pédagogie pour éveiller la conscience des jeunes générations.

Le rap comme outil d’émancipation intellectuelle

Avec « Histoire rappée », Simon Kouka ambitionne de réconcilier la jeunesse avec son patrimoine historique et culturel à travers une parole libre, critique et créative. Loin des manuels figés et des récitations mécaniques, il propose une approche vivante et engagée de l’histoire. Chaque intervention devient une scène, chaque couplet une leçon, chaque rime une invitation à penser autrement.

> « J’ai choisi de me recentrer sur des choses qui m’élèvent : l’artisanat, l’éducation, la transmission. »

— Simon Kouka

Une vision éducative née d’une épreuve médiatique, mais alors que Simon s’apprête à lancer ce projet, une rumeur infondée vient ternir son image. Confondu avec un autre individu impliqué dans une affaire judiciaire, il découvre avec stupeur que son nom circule dans les médias. Les conséquences sont immédiates : détresse de ses proches, perte de crédibilité, et une atteinte profonde à sa réputation.

> « Un journaliste a cru qu’il s’agissait de moi simplement parce qu’on lui a dit que “Simon” avait été arrêté. Il n’a même pas pris le temps de vérifier. Ce type d’erreur détruit des réputations en quelques secondes. »

Malgré les excuses du média fautif, le mal est fait. L’artiste déplore le manque de rigueur journalistique et l’impact psychologique de cette confusion : « C’est une forme de torture mentale. »

Un engagement renouvelé pour la transmission loin de se laisser abattre, Simon transforme cette mésaventure en énergie pour renforcer son engagement éducatif. « Histoire rappée » prend alors une dimension encore plus urgente : redonner à la jeunesse les moyens de comprendre son passé pour mieux construire son avenir, tout en développant son esprit critique face aux dérives de l’information instantanée.

> « Je veux exister autrement. Construire quelque chose de durable. »

Une éducation alternative, inclusive et engagée car dans un monde où les adolescents sont souvent considérés comme désintéressés par l’histoire ou les enjeux sociaux, le projet de Simon Kouka réaffirme que les jeunes ont soif de sens, pourvu qu’on sache leur parler dans leur langue — et parfois, cette langue, c’est le rap.

« Histoire rappée » pourrait bien devenir un modèle éducatif alternatif, capable de faire le lien entre les savoirs académiques et les réalités vécues. Une initiative qui redonne au 76 mot éducation toute sa puissance transformatrice.

Mamadou Touré 

 

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Les suspects ont été arrêtés à l’hôtel Sankara, à Kédougou, alors qu’ils s’apprêtaient à procéder à la vente illégale de cinq peaux d’animaux sauvages, dont quatre peaux de léopard et une peau d’hyène. L’intervention fait suite à l’exploitation d’un renseignement opérationnel signalant un rendez-vous prévu sur les lieux en vue de cette transaction illicite.

Une équipe a immédiatement été dépêchée sur place. Les interpellations ont été effectuées sans incident. Les éléments ont également saisi les moyens utilisés par les mis en cause à savoir un véhicule de type 7 places et trois motocyclettes. Les mis en cause ainsi que le matériel et les peaux saisies ont été conduits au siège du service.

Les mis en cause ont été placés en garde à vue pour Détention, Circulation et Tentative de Commercialisation de peaux d’animaux sauvages. Informés de la situation, les agents des parcs nationaux se sont rendus sur place pour procéder aux constatations d’usage.

L’enquête se poursuit afin d’identifier d’éventuels complices et de démanteler l’ensemble du réseau.

Nous sommes le 11 juin 2025. Lors de son intervention en tant que invité sur CNM TV, Madiambale Diagne a accusé le Premier ministre de faire convoquer tous ceux qui tiennent des propos contraires à ceux qui lui plaisent. Selon lui, cette pratique viserait à sanctionner ceux qui osent exprimer une opinion différente, et il va jusqu’à prétendre que si les magistrats acceptaient de se plier à cette logique, « tout le Sénégal serait en prison ». Ces déclarations, dénuées de toute preuve, sont non seulement infondées, mais relèvent aussi d’une manipulation dangereuse destinée à diviser l’opinion publique et à discréditer nos institutions démocratiques.

De surcroît, Madiambal Diagne a accusé Ousmane Sonko – une personnalité qui, malgré le fait d’être fréquemment visée, demeure un être humain dont le droit au respect et à la dignité ne peut être remis en cause – d’être lié à de telles convocations injustifiées. Or, tout le monde reconnaît qu’Ousmane Sonko n’a rien à voir avec les convocations ni avec les accusations mensongères de Madiambal. En agissant ainsi, il détourne le débat des véritables enjeux de justice et de gouvernance pour alimenter une polémique stérile et dangereuse.

Il est urgent que la Société Civile prenne conscience de son devoir face à ce genre de situation. Tous ceux qui se réclament de la Société Civile – que ce soit des intellectuels, des acteurs militants ou tout citoyen engagé – doivent refuser de cautionner la désinformation et la manipulation. Des figures telles qu’Alioune Tine, parmi d’autres, devraient s’élever contre ces pratiques abusives et rappeler que la défense des droits et de l’intégrité des institutions implique avant tout de s’appuyer sur des faits vérifiés et une analyse rigoureuse.

La liberté d'expression est un pilier de notre démocratie, garantissant à chacun le droit de s'exprimer et de critiquer. Cependant, elle ne doit pas être utilisée comme un prétexte pour diffuser des mensonges ou des accusations infondées qui visent à manipuler l’opinion publique et à fragiliser la confiance dans nos institutions. Chaque journaliste et chaque citoyen est tenu de respecter la vérité et de contribuer à un débat public éclairé, afin de préserver la stabilité et la justice dont notre société a besoin.

Face à ces dérives, il appartient à chacun d’entre nous – et particulièrement aux acteurs de la Société Civile – de dénoncer de telles pratiques et d’exiger une information responsable. Seule une vigilance collective permettra de prévenir la désinformation et de garantir que la liberté d'expression serve réellement à renforcer le dialogue démocratique et le respect de la dignité humaine.

 *Le Thie Pastef SINDIA*

Genève, 10 juin 2025 – C’est une étape majeure pour le secteur privé africain. Le président du Conseil National du Patronat du Sénégal (CNP), Baïdy Agne, a été élu ce mardi à Genève à la présidence de Business Africa, la Confédération des Organisations Patronales d’Afrique. L’élection s’est tenue en marge de la Conférence Internationale du Travail de l’OIT.

Cette nomination marque une reconnaissance continentale pour le leadership sénégalais en matière de gouvernance patronale. Basée à Nairobi, Business Africa regroupe 41 organisations patronales nationales issues de tout le continent. L'organisation est un interlocuteur privilégié de nombreuses institutions internationales telles que l’Union Africaine, l’Union Européenne, les Nations Unies, le G20 ou encore le B20.

Aux côtés de Baïdy Agne, les patronats d’Afrique du Sud et d’Algérie occuperont les postes de vice-présidents. D'autres pays comme le Nigeria, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, le Kenya, la Tunisie, l’Ouganda, le Mali, le Zimbabwe et l’Île Maurice siègeront également au sein de l’instance dirigeante.

Une feuille de route ambitieuse car dès son élection, le nouveau président a présenté les axes prioritaires de son mandat :

L’amélioration du climat des affaires sur le continent ;

La promotion de l’intégration financière et des co-investissements intra-africains ;

La réponse aux défis des transitions numérique, énergétique et environnementale ;

La défense du droit du travail et de la souveraineté économique ;

La mise en œuvre effective de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf).

Baïdy Agne a également insisté sur le rôle crucial que Business Africa doit jouer dans le plaidoyer en faveur des entreprises africaines auprès des organisations continentales (UA, BAD, CEDEAO, SADC, UEMOA…) et des partenaires internationaux tels que l’Union Européenne, la Banque Mondiale ou la SFI.

La prochaine grande rencontre de Business Africa est prévue à Nairobi les 7 et 8 août 2025. Plus de 250 entreprises africaines y sont attendues pour discuter des perspectives économiques du continent et renforcer les synergies intersectorielles

Le Conseil National du Patronat du Sénégal a salué cette élection comme « une marque de confiance et d’estime » envers Baïdy Agne et un signe fort de l’engagement du Sénégal pour la promotion d’un secteur privé dynamique, inclusif et to

urné vers l’avenir.

 

 

 

 

Manchester, Angleterre — La communauté sénégalaise et les habitants de Manchester sont sous le choc après le meurtre tragique d’un adolescent de 14 ans, Ibrahima Seck, poignardé à mort dans la soirée du 8 juin. Les autorités britanniques ont arrêté trois des quatre personnes soupçonnées d’être impliquées dans cette agression violente.

Selon les premiers éléments de l’enquête, le jeune Ibrahima a été pris à partie par un groupe de quatre individus. Il a succombé à ses blessures après avoir été poignardé à plusieurs reprises. La police de Manchester a rapidement lancé une opération pour retrouver les auteurs présumés de cette attaque.

Parmi les trois suspects arrêtés figurent une femme de 37 ans, un adolescent de 16 ans, et un autre de 14 ans. Le quatrième individu reste activement recherché par les forces de l’ordre. Les motifs de l’agression n’ont pas encore été officiellement communiqués.

Une mère en deuil, une communauté en larmes car la mort d’Ibrahima a plongé ses proches et toute une communauté dans une immense douleur. Sa mère, Assa Ba, reçoit depuis hier des messages de soutien de la diaspora sénégalaise et d’ailleurs. De nombreux appels à la justice et à la paix ont été lancés sur les réseaux sociaux.

> "Que justice soit faite. Que l’âme de notre jeune compatriote repose en paix", peut-on lire dans plusieurs publications émues.

 

C’est devenu une tradition au Groupe Scolaire Keur Mame NDAWA que de tenir chaque année, les journées socio éducatives, sportives et culturelles de l’établissement scolaires.

En effet, respectueux des textes et règlements qui régissent le fonctionnement de l’Education Nationale, le GSK Mame NDAWA accompagne et appuie, à travers la forte implication de tout son Personnel, les activités initiées et programmées par le Gouvernement Scolaire et son Foyer Scolaire régis par Arrêté Ministériel. 

Le déroulé

Pour l’édition de cette année dont les activités sportives et socio éducatives avaient démarré depuis le mois de Janvier, les phases finales se sont déroulées du Vendredi 30 Mai au Mercredi 4 Juin 2025.

Pendant près de 5 jours, élèves et encadrement ont communié sans répit, à travers des activités culturelles et sportives.

Dans un esprit Fair Play, les classes dans les différents cycles ont été en compétitions par des matchs interclasses, sous la coordination du Personnel Pédagogique, du Personnel administratif et du Personnel Technique.

A l’issue de rencontres âprement disputées, les résultats ci-après ont été enregistrés : A l’Elémentaire en Hand Ball pour les filles, CM1A a été vainqueur tandis qu’au Moyen-Secondaire, la 2e S s’est adjugée le trophée.

En Football CM1A était primée à l’Elémentaire alors que la fusion 3ème A – 3ème Ballait rafler la mise au Moyen.

Pour le Concours de Génie en herbe, CMIA était sacrée Championne au moment où pour le Moyen Secondaire la 1ère arrivait en tête. 

L’Apothéose

Dans la partie festive, une atmosphère de cordialité, de joie et d’allégresse a parlé sur l’esplanade de l’établissement. Tout au long de la manifestation, plusieurs facettes de la culture sénégalaise ont été mises en exergue par les élèves vêtus des costumes traditionnels des diverses ethnies du pays. Le Foyer Scolaire de par les différentes prestations des élèves, a su montrer l’unité du peuple dans sa diversité.

L’allocution de la Présidente du Gouvernement Scolaire par la profondeur de ses propos suffit pour montrer comment le credo du vivre ensemble est pleinement vécu au GSK Mame NDAWA. D’autant plus qu’à l’école des Champions, le travail d’équipe prime sur l’individualisme.

Ce qui explique pour une bonne partie, les bons résultats que l’établissement engrange chaque année aussi bien dans les classes qu’au niveau des examens du CFEE, du BFEM et du BAC.

La Présidente après avoir remercié le Directeur Général, a magnifié l’accompagnement des Encadreurs dont le Directeur du Collège, le Directeur du Préscolaire et de l’Elémentaire, M. FAYE, Directeur des Etudes, l Mme DIAW, Directrice du Secondaire, Mme LO, Directrice du Préscolaire, l’infatigable Ousmane FALL dit IBAA qui fait office d’animateur culturel.

Toutes et tous ont invoqué le nom de Tata FIFI à l’origine de tout cela.

Plusieurs trophées et médailles ont été remis aux différents lauréats lors de la cérémonie de clôture où minettes et majorettes ainsi que la chorale, la troupe théâtrale ont rivalisé de talents et de prouesses. Un grand Concert Animé par Amadeus artiste de la Culture Urbaine allait mettre fin aux différentes activités du FO.SCO 2025.

Par Mê Aminata Sonko Avocat au Barreau de Lyon

La Casa Fruits dénonce une usurpation d’identité commerciale et alerte sur une grave situation de concurrence déloyale à Ziguinchor et au niveau international.

La société La Casa Fruits, acteur local majeur du secteur agroalimentaire sénégalais depuis 2020, exprime sa vive inquiétude face à l’apparition récente d’une entreprise concurrente opérant sous la dénomination "Casa Fruits", une marque visiblement calquée sur la nôtre, et ce dans le même secteur d’activité, dans la même ville, Ziguinchor, et dans le même pays.

Cette utilisation trompeuse et identique de notre nom commercial porte gravement atteinte à notre identité de marque, semant la confusion auprès de nos clients, partenaires et fournisseurs. Cette situation constitue une pratique manifeste de concurrence déloyale et une usurpation d’identité commerciale, passible de poursuites conformément au droit sénégalais de la propriété intellectuelle et au droit des affaires.

Malgré une mise en demeure officielle adressée à ladite société Casa Fruits, nous n’avons reçu aucune réponse à ce jour, démontrant un manque de volonté manifeste de remédier à cette infraction.

Pire encore, cette entreprise, récemment créée, a lancé une campagne de levée de fonds à l’international avec l’appui de certaines autorités, s’inscrivant dans le cadre de la vision stratégique Sénégal 2050, alors même que son identité commerciale repose sur une appropriation illégitime de la nôtre. Une telle opération met en danger l’intégrité du tissu entrepreneurial local, et porte atteinte à la crédibilité de l’environnement des affaires au Sénégal.

La Casa Fruits appelle les autorités compétentes à faire respecter les droits de propriété intellectuelle et à protéger les entreprises locales sérieuses, engagées depuis des années dans le développement économique régional.

Nous tenons à rappeler que La Casa Fruits est enregistrée officiellement depuis 2020, avec une activité constante et reconnue tant au Sénégal, qu'au niveau mondial. Nous nous réservons le droit d’engager toute action judiciaire nécessaire pour faire valoir nos droits, préserver notre réputation et garantir un cadre concurrentiel sain.

Aminata sonko

Avocat au barreau de Lyon

Dakar, 2 juin 2025 – Le Trésor public sénégalais franchit une nouvelle étape dans la modernisation de la gestion financière de l’État avec le lancement officiel de “Sen-Trésor”, une plateforme numérique dédiée aux paiements publics inférieurs ou égaux à 100 000 francs CFA. Une réforme stratégique pour sécuriser et simplifier les petites dépenses publiques.

Initiée par la Direction générale de la Comptabilité publique et du Trésor, cette plateforme a été présentée ce lundi à Dakar, en présence du ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba, et du directeur général du Trésor, Amadou Tidiane Gaye.

Sen-Trésor vise à remplacer les paiements en espèces pour des dépenses telles que les bourses, salaires, indemnités ou aides sociales, souvent effectués manuellement, avec tous les risques que cela comporte : lenteurs, erreurs, ou détournements.

« L’objectif est de moderniser notre système en digitalisant les paiements en numéraire, tout en réduisant les risques liés à ces opérations », a expliqué Amadou Tidiane Gaye. Il a précisé que la plateforme s’inscrit dans une stratégie plus large de transformation digitale du ministère des Finances.

Le ministre Cheikh Diba a salué cette avancée qu’il considère comme un levier d’amélioration de la gouvernance financière. Il a mis en avant les avantages majeurs de la plateforme : paiements instantanés, sans déplacement, avec traçabilité intégrale des opérations.

« Cette application constitue une solution évolutive, capable de s’adapter aux changements économiques et technologiques futurs. Sa réussite dépendra largement de l’adhésion et de l’implication des usagers », a-t-il déclaré.

Un outil au service des citoyens car le gouvernement entend assurer une adoption rapide de Sen-Trésor grâce à des campagnes de sensibilisation et des dispositifs d’accompagnement destinés aux bénéficiaires. L’ambition est claire : rendre l’État plus accessible, plus efficace et plus transparent dans sa gestion quotidienne.

Mamadou Touré

CMU
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