Malal DIALLO Pithi
PÉTITION POUR LA LIBÉRATION DE L’OTAGE POLITIQUE SAMUEL A SARR
Cette affaire politique aux relents judiciaires interpelle l’opinion nationale et internationale
L’Etat de droit suppose la prééminence, dans un État, du droit sur le pouvoir politique, ainsi que le respect par chacun, gouvernants comme gouvernés, de la loi. A ce titre, l’affaire qui concerne Monsieur Samuel Ameth SARR est en tout une violation manifeste de ses droits. En effet, l’ancien ministre de l’Energie est victime d’acharnement, d’un complot, pour ne pas dire d’un règlement de comptes dans une affaire purement civile qu’on traite comme un dossier pénal. Comment comprendre qu’un rapport n’a nullement parlé de détournement de fonds et que M. Sarr soit poursuivi pour ce délit ? Comment comprendre que la plainte, contre le Directeur général de West African Energy, soit traitée, alors que celle qu’il a déposée contre son accusateur dort toujours dans les tiroirs du Procureur de la République ? Pourquoi on cherche à instruire à charge ? Pourquoi cette procédure à sens unique ? Comment comprendre qu’on inculpe quelqu’un sur la base d’un rapport, puis commander une contre-expertise pour confirmer ou infirmer les allégations contre Samuel Sarr ? Manifestement, la contre-expertise remet en cause la crédibilité et le sérieux du rapport initial incriminant injustement Samuel Sarr. Pourquoi l'essentiel des dossiers déposés par Samuel Sarr devant les enquêteurs puis remis au procureur n'ont pas été remis au Juge d'instruction ? Qui a caché lesdits documents ? Et pourquoi ? Comment comprendre que la procédure de conciliation dans une affaire privée ne soit pas de mise en vue de rapprocher les parties en conflit ? Veut-on hypothéquer un projet de 283 milliards de francs CFA (432 millions d’euros) pour la réalisation d’une centrale électrique, aujourd’hui achevée à plus de 95% ? L’initiateur d’un tel projet mérite-t-il d’être traité de la sorte ? Veut-on écarter le bébé (la centrale) de son père (Samuel Sarr) pour des considérations politiciennes ?
Samuel Sarr est victime d'une procédure politique à charge. Et face à ces questions et tant d’autres aux relents politiques, signez cette pétition pour mettre fin aux poursuites pénales infondées et à la détention arbitraire dont est victime Samuel Amete SARR. En attendant, le Collectif panafricain des Amis de Samuel Sarr multiplie mes signatures à l’échelle africaine, en espérant que des réponses soient trouvées à ces questions, pour un dénouement heureux de cette affaire politique aux relents judiciaires.
Le Collectif
PRÉTENDUE PÉNURIE DE SUCRE SUR LE MARCHÉ
Les assurances de Serigne Gueye Diop…..
Il n’y a pas de pénurie sur le marché, ni de tension sur le sucre, sur le riz, ni sur aucun autre produit. Ceci est l’assurance faite ce dimanche par le Ministre de l’Industrie et du Commerce. Serigne Gueye Diop qui répondait aux questions du journaliste de la RTS dans l’émission hebdomadaire Le Point sur une hausse annoncée de prix de certains produits alimentaires, a tenu à rassurer les consommateurs que ce qui se passe sur le marché ne relève que de deux choses qui se sont passées en même temps : la fermeture des importations de sucre et la nécessité de régulariser le secteur, deux phénomènes qui agissent directement sur les activités du commerce. «Si nous voulons développer une industrie locale, une agriculture locale ou un secteur de production locale, il faudra nécessairement le protéger. C’est ce que font les Etat Unis quand il s’agit de protéger l’industrie américaine, c'est-à-dire ils mettent des barrières, des taxes et après ils régulent. Donc le rôle du Ministère du Commerce, c’est de réguler. Cela veut dire que quand il y a une production nationale, la mission c’est de la protéger», a rappelé le Ministre. Selon lui, «ce qui s’est réellement passé, c’est que depuis le mois de juillet, la Compagnie Sucrière Sénégalaise (Css), qui est notre industrie de sucre, connaît sa phase de fermeture saisonnière (le sucre a une phase de 11 mois. C’est au mois de novembre que les activités ont repris et avec la limitation des importations qui n’arrange pas d’ailleurs les importateurs, les commerçants et les détaillants de sucre, cela a créé des frustrations». A cet effet, Serigne Gueye Diop rappelle la décision du gouvernement qui, ambitieux de promouvoir la souveraineté économique, tient plus à protéger la production nationale, plutôt que de privilégier les importations. «Je veux donc rassurer les consommateurs qu’il n’y a aucune tension du sucre sur le marché et qu’au niveau de la Css, il y a une disponibilité de 40 mille tonnes à Richard Toll, et un stock de 15 mille tonnes à Dakar, étant entendu que la consommation nationale de sucre est estimée entre 20 mille et 25 mille tonnes par an. Voilà qui explique cette prétendue pénurie entretenue dernièrement et qui n’en sera pas une», rassure le Ministre de l’Industrie et du Commerce, Serigne Gueye Diop.
Youssouf NDIONGUE
Ziara annuelle Ngodiba: 150 patients ont été consultés gratuitement.
La 68e édition de la ziara annuelle Ngodiba, un village situé dans la commune de Kahi, département de kaffrine, s'est tenue le samedi dernier. Une occasion pour l'association Baye assistance médicale de consulter 150 pèlerins venus de différentes localités, a annoncé le président de ladite association.
"Vue la forte affluence des populations celà témoigne l'importance de cette journée de consultation gratuite qu'offre par l'association Baye assistance médicale durant la ziara annuelle de Ngodiba, cette année nous avons consulté 150 patients avec diverses pathologie, chez les enfants il s'agit de la rhume et de la toux, concernant les adultes, nous avons constaté des symptômes andémique" a souligné Dr Mbamba Guirassy Diop.
La cérémonie officielle s'est déroulée, le samedi 11 janvier, en présence du secrétaire d’Etat à l’Urbanisme et au Logement, Momath Talla Ndao, du gouverneur de la région de Kaffrine, Moustapha Diaw, des chefs de service de l’Etat et de plusieurs fidèles venus des différentes contrées du pays.
Une occasion pour le khalife général Cheikh Ibrahima Ba Cheikh Ibrahima Ba d'invité les citoyens à davantage respecter l’autorité du président de la République afin de préserver la sacralité de l’Etat.
»Nous invitons les fidèles à davantage respecter l’autorité du président de la République et de faire plus confiance au gouvernement », a notamment lancé le marabout.
Le khalife de Ngodiba a également demandé aux populations d’avoir le culte du travail et de soutenir le gouvernement dans son projet de transformation systémique du pays.
»Nous félicitons le président de la République de sa nouvelle vision pour développer le pays et nous remercions chaleureusement le secrétaire d’Etat Momath Talla Ndao ainsi que toutes les autorités pour le respect des engagements pris pour la réussite de l’événement », a déclaré Cheikh Ibrahima Ba.
Il a invité les autorités à prendre en compte les »daaras » (écoles coraniques) et les lieux de culte dans les activités d’investissement humain communément appelées journées »Setal sunu rééw ».
»Aujourd’hui, face à la dégradation des mœurs, il est grand temps qu’on bannisse certains propos déplacés sur les réseaux sociaux. Il faut qu’on soit plus discipliné surtout quand il s’agit de poser certains actes », a-t-il insisté.
Mamadou Ndiaye
SANTÉ: Le taux de mortalité maternelle est fixé de 40 à 29/1000 d'ici 2028.
Kaffrine: Un comité régional pour le développement a réuni, ce lundi, à la salle de réunion de la direction régionale de la santé de kaffrine, les acteurs pour faire un diagnostic de la dissémination du plan stratégique de la santé reproductive, maternelle, néonatale, infantile, des adolescents et les jeunes et de la nutrition (SRMNIA-N) 2024-2028 et du plan d'action nationale budgétisé de la planification familiale (PANBPF) sur les mêmes périodes.
Une activité riche en échange sous la présence de l'adjointe au gouverneur de kaffrine, chargée des affaires de développement, Mme Lala Camara, le directeur régional de la santé et de l'action sociale à kaffrine, le représentant de la direction nationale de la santé de la mère et de l'enfant Dr Elhadji Thierno Mbengue et les chefs de service régionaux. Une occasion pour le porte parole du jour de la direction régionale de santé de kaffrine, Dr Ibrahima Diallo de remercier les participants et revenir sur les performances de la région de kaffrine par rapport aux résultats obtenus sur la domaine de la planification familiale ( PANBPF)
"nous avons noté qu'il y a beaucoup d'évolution qui sont été noté aussi bien que pour la planification familiale mais aussi pour la santé de la mère et de l'enfant et la nutrition, donc la région de kaffrine est venue de très loin par ce que y a eu beaucoup de difficultés au niveau de cette région donc si nous parvenons à atteindre certains indicateurs au niveau de la région vraiment c'est une bonne chose, au niveau de la planification familiale nous avons eu beaucoup de succès et les chiffres l'attestent par ce que par moment on est au dessus des taux de niveau national" a laissé entendre docteur Ibrahima Diallo, mais concernant le plan SRMNIA-N, selon docteur Diallo, beaucoup d'efforts restent à faire pour atteindre l'objectif.
"ce qui concerne la SRMNIA-N, il y a situation qui font que defois que certains indicateurs reste un problème et c'est des situations vraiment nous sommes conscients de cette situation et nous y travaillons par ce que demain nous allons vers une planification des activités et elle va nous permettre d'avoir certains indicateurs" a t-il souligné. Poursuivant ses propos, il révèle que les défis majeurs de la région de kaffrine sont l'implication des hommes dans la planification familiale, l'officialisation des prestataires, la disponibilité de façon continue des médicaments d'importance vitale au niveau des différents districts de la région.
Pour Dr Elhadji Thierno Mbengue, pour atteindre l'objectif fixé d'ici 2030, trois sous objectifs principaux ont été planifiés dans l'objectif de développement durable ( ODD).
"Ce qu'il faut dire c'est que nous avons présenté ce qu'on appelle le plan SRMNIA-N 2024-28, nous avons également présenté le plan d'action nationale budgétisé de la planification familiale, dans ces plans là il y a ce qu'on appelle des objectifs mais les premiers dur lesquels nous devons d'abord s'arrêter sont les objectifs de développement durable à l'horizon 2030 avec trois objectifs principaux qui sont l'objectif odd 3-1 concernant la santé maternelle pour cet objectif au niveau mondial on s'est fixé d'être à un taux de mortalité maternelle inférieure à 70% et le Sénégal s'est aligné sur cet objectif, pour odd 3-2 il concerne la santé néonatale, l'objectif est fixé à mois de 12 décès de nouveau né à moins 1000 naissance vivante, et pour l'objectif concernant la santé invento génique, l'objectif est d'être à moins de 15 pour 1000 naissance vivante,
Entre 2024 et 2030, il y a ce qu'on appelle le premier zalon qui est l'année 2028, dont l'objectif par rapport à la santé maternelle c'est d'être à 94 pour 100 milles naissance vivante avant d'aller en 2030, pour la santé néonatale en 2028 on doit être à 15 /1000 naissance vivante, je rappelle que dans le plan actuel que je dis d'après l'enquête de démographie statistique pour la santé maternelle on est à 153 pour 100 milles naissance vivante au niveau national, et pour ce qui est la santé néonatale on est à 23/1000 naissance vivante et pour la mortalité infantile on doit aller à 20/1000 naissance vivante, alors actuellement d'après l'enquête on est à 31/1000 naissance vivante" a énuméré docteur Elhadji Thierno Mbengue.
Et en ce qui concerne la région de kaffrine, selon dr Mbengue, le taux de mortalité d'ici 2028 est fixé à 29/1000 naissance vivante.
"Pour la mortalité au niveau de la région, on doit aller 40 à 29/1000 naissance vivante mais également il y a le taux de mortalité invento génique, il doit être réduit de 62 à 41/1000 naissance vivante voilà un peu pour ce qui est les indicateurs au niveau de la région de kaffrine, y a aussi un indicateur souvent qu'on ne traque mais qui est un indicateur que l'OMS a recommandé d'intégrer par rapport à la santé maternelle et néonatale, c'est ce qu'on appelle la mortu- naissance c'est à dire les enfants qui ne naissent pas vivant donc c'est important de traquer cet indicateur donc on est aujourd'hui à 21/1000 naissance et on doit aller à 15/1000 naissance en 2028" a annoncé le représentant de la division de la santé de la mère et de l'enfant à direction nationale de la santé de la mère et de l'enfant.
Mamadou Ndiaye
Kaffrine: L' inspection d'académie remet aux lycées des boîtes à pharmacie.
Dans le cadre d'une meilleure prise en charge des élèves dans le domaine de la santé, l'inspection d'académie de kaffrine en partenariat avec la direction régionale de santé et celle de la pharmacie, dote, ce jeudi, douze (12) boîtes à pharmacie aux différents lycées de la région. Selon Mamadou Niang, l'inspecteur de l'académie de kaffrine, la santé des élèves, c'est quelque chose de primordiale.
" La santé des élèves est primordiale par ce que quand on est pas sain de corps et d'esprit, on peut pas recevoir des enseignements apprentissage et même d'être performant à l'école " a déclaré monsieur Niang, qui en ajoute qu'ils vont démarrer d'abord avec les lycées avant d'entamer les autres établissements scolaires, " nous avons produits des boîtes à pharmacie pour chaque lycée qui se trouve dans la région à partir de cette année et nous allons passer aux collèges à partir de l'année prochaine par ce que c'est des boîtes qui demandent des moyens" a t-il souligné.
À en croire à Mamadou Niang, ces boîtes serviront dans les lycées et seront à la disposition des chefs d'établissement.
Mamadou Ndiaye
Recrudescence des conflits entre éleveurs et agriculteurs à kaffrine : Des pistes de solutions proposées pour éradiquer le phénomène.
Le comité régional de développement de kaffrine, a tenu, ce mardi, un atelier spécial consacré à la prévention des conflits entre éleveurs et agriculteurs, dont l'objectif est de mettre fin ce fléau qui gangrène la région de kaffrine.
Venue présider la réunion, l'adjointe au gouverneur chargée de développement, Mme Lala Camara, se réjouit de la rencontre qu'elle juge importante car selon elle, va permettre d'éradiquer ce phénomène " C'est un sentiment de satisfaction qui m'anime aujourd'hui par ce que je vois que les acteurs ont répondu présent pour trouver des mesures afin d'éradiquer ce phénomène qui se pose avec une très grande activité au niveau de la région de kaffrine" a évoqué en présence des acteurs concernés, les autorités administratives et territoriales, les forces de défense et de sécurité, le service régional de l'élevage et des productions animales, et aussi la direction régionale de développement rural, ainsi que le service régional d'appui de la promotion de développement territorial, à qui d'après Mme Lala Camara, ont travaillé ensemble sur un document vraiment ils ont essayé de faire la synthèse des différentes recommandations issues des CDD, et ces dernières ont été aujourd'hui amendé dans le sens d'améliorer ces documents pour présenter un plan d'action aux autorités afin d'en finir avec ce fléau.
Une occasion pour le président de la maison des éleveurs de la région de kaffrine, Samba Saloum Diallo, d'évoquer les difficultés que ses camarades éleveurs rencontrent dans la région "Je félicite le gouverneur d'avoir organisé ce CRD qui vient à son heure par ce que comme vous le constatez ici à kaffrine, les conflits entre éleveurs et agriculteurs sont récurrent et dès fois même il y a des morts d'hommes donc il faut qu'il y ait une discussion entre les deux camps mais surtout il faut que l'État qui est responsable par ce qu'il n'a rien prévu dans les communes pour les éleveurs" a laissé entendre Samba Saloum Diallo, qui invite les autorités à leur construire des couloirs larges qui leurs mèneront jusqu'aux forages.
Des doléances qui ne tombent dans l'oreille d'un sourd, car selon Mme le gouverneur, des différentes solutions ont été proposées pour mettre fin à ces difficultés "Il s'agit de faire respecter les plans d'occupation et d'affectation des sols, mais également en tout cas impliquer davantage l'association des Chef de village pour qu'ils soient plus alertes par rapport à ce fléau, mais également les autorités administratives pour que chacun au niveau de sa circonscription respective essaie de veiller à la sensibilisation à travers des émissions radio, mais aussi la délimitation des parcours de bétail, la mise en place des points d'eau pour les éleveurs par ce qu'ils sont les acteurs clés de l'économie, il faudrait penser à mettre tout ça en œuvre, le document final sera transmis à l'autorité" a énuméré Lala Camara.
Mamadou Ndiaye
SÉNÉGAL/AGRICULTURE : VERS UNE ANNÉE GÉNÉRALE DE GRÈVE, ALERTE LE SG DU SYNTTAS, MOR DIOUF, APRÈS LE DÉPÔT D’UN MOIS DE PRÉAVIS
Dakar, le 10 janvier 2025 – Le Syndicat National des Techniciens (SYNTTAS) a franchi une étape décisive dans son combat pour la revalorisation des conditions de travail de ses membres. Le 1er janvier 2025, le syndicat a informé la tutelle, via un courrier officiel, de son intention de cesser le travail. En guise d’avertissement, le SYNTTAS, affilié à la Confédération Nationale des Travailleurs du Sénégal (CNTS), a déposé un préavis de grève d’un mois, valable du 8 janvier au 7 février 2025.
Cependant, dans un communiqué rendu public, le Secrétaire Général du SYNTTAS, Mor Diouf, a souligné que si aucune réponse favorable n’est apportée par le ministre de l’Agriculture, Mabouba Diop, d’ici l’expiration de ce préavis, le syndicat n’hésitera pas à passer à la vitesse supérieure. Une grève générale, d’une durée d’un an, pourrait être décrétée, du 8 janvier au 31 décembre 2025, afin de revendiquer des améliorations significatives dans les conditions de travail des techniciens et travailleurs agricoles.
Le SYNTTAS met en avant plusieurs points de discorde, qu’il juge essentiels pour améliorer la situation de ses membres :
Disparités salariales : Les travailleurs du secteur agricole sont désavantagés par rapport à leurs homologues dans la fonction publique.
Incohérence dans la classification des diplômes agricoles : Le syndicat dénonce un manque de reconnaissance adéquate des qualifications des professionnels du secteur.
Problèmes logistiques : L’insuffisance des moyens de transport, notamment des bus pour les déplacements vers les sphères ministérielles, et la vétusté des infrastructures des services déconcentrés sont des sujets de mécontentement.
Absence de perspectives de carrière pour les contractuels et un manque de mesures pour leur intégration dans la fonction publique.
En réponse à ces préoccupations, le SYNTTAS a formulé plusieurs revendications spécifiques :
Le respect du protocole d’accord pour la mise en place des fonds communs du secteur primaire.
La généralisation de l’indemnité de logement et l’octroi d’une indemnité de risque aux travailleurs agricoles.
L’harmonisation des indemnités particulières et des reclassements de diplômes.
L’amélioration des conditions de travail, notamment les infrastructures, le matériel logistique et le personnel.
Le recrutement des diplômés des écoles de formation du secteur agricole.
L’intégration des contractuels dans la fonction publique et la mise en place d’un plan de carrière pour ces derniers.
La gestion démocratique et transparente des ressources humaines et financières.
L’accès au foncier et à des logements sociaux pour les travailleurs agricoles.
La généralisation de l’âge de la retraite à 65 ans et la signature du décret relatif à l’intégration des décisionnaires dans les corps des fonctionnaires.
Le climat de tension risque donc de perdurer, à moins que des solutions concrètes ne soient apportées rapidement par les autorités. Le SYNTTAS continue d’affirmer sa détermination à défendre les droits et intérêts des travailleurs agricoles, un secteur clé de l’économie sénégalaise.
Drame à Koungheul : La Mort dans les champs.
Ce drame marque une fois encore la ténacité des relations conflictuelles entre les bergers et les cultivateurs qui vient de provoquer une nouvelle victime dans le département de Koungheul, région de kaffrine, où une bagarre a viré au drame au niveau du village d'Amdalah dans la commune de Lour Escale.
Les faits se sont déroulés dans la nuit du mercredi 8 au jeudi 9 janvier, selon les témoins, le conflit a éclaté en raison d’un désaccord lié à des dégâts causés par le troupeau du berger. L’altercation a rapidement dégénéré, entraînant la mort du berger.
Pour rappel, il y deux jours, une altercation d'une même nature avait eu lieu dans le village de Diounto, dans la commune de Ida Mouride, et avait causé deux blessés graves.
Face à la gravité de la situation, les populations appellent à une intervention rapide des autorités administratives, religieuses et sécuritaires pour prévenir d’autres violences.
Mamadou Ndiaye
PROGRAMMES D’ENTREPRENEURIAT 2025: La Fondation Tony Elumelu lance les candidatures
La Fondation Tony Elumelu (TEF), un leader incontournable dans le soutien à l’entrepreneuriat en Afrique, a ouvert les candidatures pour ses programmes d’entrepreneuriat 2025. Ces programmes offrent aux jeunes et aux entrepreneurs africains la possibilité de bénéficier d’une formation de classe mondiale, d’un mentorat expert et d’un financement de démarrage non remboursable pour développer leurs idées d’affaires ou leurs entreprises en pleine expansion.
Cette année, trois programmes phares sont proposés aux entrepreneurs à travers le continent africain, avec un accent particulier sur l’innovation et le développement durable :
Le Programme d’Entrepreneuriat de la Fondation Tony Elumelu (TEF) : Ce programme, emblématique de la fondation, est ouvert aux entrepreneurs africains ayant des idées d’entreprises innovantes ou des entreprises existantes depuis moins de cinq ans. L’édition 2025 se concentrera particulièrement sur les projets utilisant l’intelligence artificielle (IA) et ceux ayant un impact positif sur l’environnement. Les candidats doivent avoir 18 ans minimum ;
Le Programme d’Entrepreneuriat IYBA-WE4A : Ce programme est dédié aux femmes entrepreneures et soutient les entreprises ayant des initiatives écologiques en Afrique. En partenariat avec l’Union Européenne (UE) et la Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ), il cible les pays suivants : Sénégal, Tanzanie, Ouganda, Cameroun, Kenya, Mozambique, Malawi et Togo. Les entreprises doivent être jeunes, ne dépassant pas cinq ans d’existence, et les candidates doivent être âgées d’au moins 18 ans ;
Le Programme Aguka pour le Rwanda : En collaboration avec le PNUD Rwanda et le ministère rwandais de la Jeunesse et des Arts, ce programme vise à soutenir les jeunes entrepreneurs rwandais âgés de 18 à 30 ans. Les projets doivent être des idées d’affaires innovantes, avec un financement de 3000 dollars pour aider à transformer ces concepts en entreprises viables.
Les programmes de la Fondation Tony Elumelu ont accompagné des milliers d’entrepreneurs à travers l’Afrique, contribuant à leur succès et à l’essor de l’économie locale. En fournissant des ressources pour le développement, le mentorat, et en facilitant l’accès au financement, TEF a joué un rôle clé dans la construction d’un écosystème entrepreneurial robuste en Afrique.
Les candidats sélectionnés bénéficient d’une plateforme d’apprentissage unique, TEFConnect, où ils accèdent à des ressources éducatives, des opportunités de réseautage et des conseils de mentors d’expérience. Au-delà de l’accompagnement personnalisé, chaque entrepreneur reçoit un financement de démarrage, non remboursable, pour concrétiser son projet.
Les candidats peuvent soumettre leurs candidatures via la plateforme TEFConnect entre le 1er janvier et le 1er mars 2025. L’éligibilité est ouverte à toute personne âgée de 18 ans minimum, ayant une idée d’entreprise scalable ou une entreprise déjà existante datant de moins de cinq ans.
Rappelons que les candidats sont encouragés à soumettre leur dossier bien avant la date limite afin de maximiser leurs chances de succès.
Pour mieux comprendre l’impact de la Fondation Tony Elumelu et découvrir des témoignages inspirants d’entrepreneurs africains, les intéressés sont invités à consulter le rapport d’impact de la fondation, ses histoires de réussite, ainsi que les rapports annuels qui offrent un aperçu des initiatives et des résultats obtenus par TEF.
En soutenant des entreprises à fort potentiel, la Fondation Tony Elumelu continue de démontrer son engagement envers l’entrepreneuriat africain et sa contribution à la croissance économique du continent.
Pour postuler et obtenir plus d’informations :
Visitez TEFConnect pour soumettre votre candidature et accéder aux ressources.
Célébration de l'Arbre de Noël du COMFEM : Un Engagement Fort pour l'Avenir de nos Enfants
Le 11 janvier 2025, le Comité National des Femmes Travailleuses de la CNTS a organisé une cérémonie émouvante pour célébrer l'Arbre de Noël sous le thème inspirant "Fête nos enfants". Cet événement, qui se tient chaque année, a rassemblé de nombreuses personnalités, militantes et enfants, pour témoigner de l'engagement de la CNTS envers l'avenir des jeunes générations.
Dans son discours d'ouverture, la présidente du comité a exprimé sa gratitude envers Monsieur le Secrétaire Général Mody GUIRO, pour son soutien indéfectible et son leadership éclairé qui ont permis la réalisation de nombreux projets en faveur des femmes et des familles. Elle a également salué le personnel de la CNTS pour son efficacité et son dévouement, permettant à chaque initiative du COMFEM de se concrétiser avec succès.
Un moment de reconnaissance particulier a été accordé à Madame la Chargée des Affaires Sociales et à la Coordonnatrice du COMFEM, ainsi qu'à toutes les militantes engagées dans l’organisation de cette belle fête. L’objectif de cet événement est de célébrer les enfants comme acteurs principaux de l’avenir et de renforcer les liens familiaux et sociaux au sein de la communauté.
Les festivités se sont conclues dans une ambiance chaleureuse et festive, marquée par des sourires et des rires d’enfants, symbolisant l’espoir d’un avenir meilleur pour tous.
Mamadou Touré