
La rédaction
Guy Marius Sagna : Entre Résistance Héroïque et Démagogie Maladroite* par Marvel Ndoye
Guy Marius Sagna est un résistant et un combattant émérite. Il a beaucoup sacrifié comme tant d’autres pour mettre fin à la kleptocratie sanglante du tyran Macky Sall.
Mais en matière politique, il est très mauvais. Il commet aussi souvent des bourdes côté communication.
1° Il en fait parfois trop dans son costume de Zorro et de talibé désintéressé de la chose matérielle. Tout excès est nuisible.
2° Il a tendance à considérer que son style de vie, que son train de vie, que ses préférences en toute matière, sont la base de considération de ceux des autres. On l’a vu lors de ses critiques bruyantes et ridicules pour des broutilles telles que des tapis ou des machines à café dont les couts ne choquent que lui.
3° Il accepte une quête pour lui payer une voiture, pourtant il aurait pu refuser car trop cher et demander un scooter à la place, ou même demander que cet argent soit reversé à des veuves et des orphelins
4° Il accepte ses 2 salaires de député national et de député Cedeao. Donc il touche 3 fois plus qu’un simple député national. Pourtant il aurait pu faire du bénévolat, ou refuser le 2ème salaire, ou demander que le salaire soit réduit, ou reverser ses salaires à des veuves et orphelins.
5° Il accepte les 900 000 f d’indemnité véhicule et le carburant. Mais considère que transformer le même montant en véhicule acquis par l’assemblée est un luxe insolent et inacceptable. Pourquoi n’a-t-il pas demandé de diviser cette indemnité par 4 ? Pourquoi n’y a-t-il pas renoncé ou pourquoi ne la reverse-t-il pas à des veuves et orphelins ?
6° Lorsqu’il se faisait jeter en prison, il était détenu dans des cellules VIP, mais reprochait à d’autres opposants incarcérés de négocier des cellules sans paquetage ou moins déshumanisantes.
On peut continuer à en citer beaucoup plus dans ses excès et ses contradictions.
S’il pense que cette opposition bouffonne n’a pas assez de faits divers pour pourrir le débat public, et que le fait qu’il en rajoute avec davantage de broutilles le fera passer pour le messie attendu, il se trompe. Il y’a 1000 fois plus important que certains débats de cour de récré qu’il pose ou 1000 fois plus essentiel que les miettes sur lesquelles il se focalise.
Attention à la démagogie inintelligente !!! Le Pastef gagnerait à garder à l’œil un tel militant qui deviendra de plus en plus encombrant, maladroit, excessif.
MARVEL NDOYE
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Moustapha Lô élu nouveau président de l’Unacois Jappo : une ère de renouveau s’ouvre
Dakar, 19 juin 2025 – L’Union nationale des commerçants et industriels du Sénégal (Unacois Jappo) ouvre un nouveau chapitre de son histoire avec l’élection de Moustapha Lô à sa présidence, à l’issue de l’assemblée générale tenue ce jeudi. Une transition symbolique qui s’inscrit dans une dynamique de continuité, de digitalisation et de gouvernance renouvelée.
Présidée par le ministre du Commerce et de l’Industrie, Serigne Guèye Diop, la rencontre a été marquée par une volonté affirmée de renforcer le rôle de l’Unacois dans le développement économique du pays. Selon le ministre, l’élection de Moustapha Lô représente bien plus qu’un simple changement de leadership : c’est « une dynamique de renouveau » et une vision commune qui se dessine pour l’organisation.
Une organisation au service du progrès
Le ministre a salué les réalisations remarquables de l’Unacois Jappo, tant sur le plan national qu’international, soulignant son engagement en faveur de l’entrepreneuriat et de l’agriculture. « Votre implication est un modèle pour les jeunes, les femmes et pour tous les membres de notre communauté », a-t-il déclaré, réaffirmant son soutien à la nouvelle équipe dirigeante.
Un vibrant hommage a également été rendu au président sortant, Idy Thiam, pour son travail et son dévouement sans faille. « Vous avez été un pilier pour le syndicat et votre action a permis à l’Unacois de franchir des étapes décisives », a souligné le ministre.
Gouvernance, digitalisation et perspectives d’avenir
De son côté, le directeur exécutif de l’Unacois, Ousmane Sy Ndiaye, a mis en avant les avancées déjà amorcées par l’organisation, notamment en matière de digitalisation. Il a insisté sur la nécessité de poursuivre cet élan pour améliorer la gouvernance interne, réduire les risques, automatiser les processus et optimiser les décisions.
La mise en place récente d’une plateforme technologique de services marque une étape stratégique. Elle vise à renforcer l’efficacité des structures internes et à rendre l’organisation plus accessible, moderne et compétitive.
Une ambition ancrée dans la vision Sénégal 2050
L’assemblée générale a également permis de dresser le bilan des acquis et d’examiner les perspectives économiques à l’horizon de l’Agenda Sénégal 2050, une feuille de route ambitieuse pour la transformation structurelle du pays.
Sous la houlette de Moustapha Lô, l’Unacois Jappo semble prête à s’inscrire pleinement dans cette dynamique, avec pour ambition de consolider sa place dans le paysage économique sénégalais et sous-régional.
M. Touré
Parfum de scandale: Acculée et incriminée sur des partenariats douteux, la LONASE nie, rejette et clarifie
La LONASE dénonce une campagne de désinformation orchestrée autour de prétendus marchés de gré à gré
Depuis quelques temps, nous constatons avec étonnement une agitation dans certains médias autour d’un soi-disant « scandale de marchés de gré à gré » impliquant la Loterie nationale sénégalaise (LONASE). Ces allégations, relayées sans rigueur ni vérification, s’appuient exclusivement sur une prétendue lettre de dénonciation émanant d’un collectif fantaisiste se faisant appeler « Collectif Juub Juubal Jubbanti » et dont les membres restent non identifiés.
A ce jour, la LONASE dans le cadre de l’exploitation des jeux, travaille avec 16 partenaires d’exploitation (1Xbet, Sunubet, Melbet, Amabeltech etc.), 4 partenaires de paiement (Wave, Orange Money, Yass, Wizall), 1 partenaire de centralisation (Afitech) et 6 partenaires techniques (PMU France, Honore gaming, Gitech, Editec, Joystic, Solidicon). Tous les contrats qui lient la LONASE avec ces 27 prestataires n’ont jamais fait l’objet d’un appel d’offres puisqu’ils ne sont pas soumis au Code des marchés publics.
Il est important de préciser qu’il ne s’agit ni de marchés d’acquisition de fournitures ou de prestation de services, ni de marchés de travaux ou de prestation intellectuelle au sens dudit Code. Les relations de partenariat conduites par la LONASE s’inscrivent exclusivement dans une dynamique de co-exploitation de jeux, d’assistance technique ou d’innovation dans les produits proposés au public. Le contrat récemment signé avec le partenaire Paymetrust pour une deuxième plateforme de centralisation répond aux mêmes formes contractuelles que celui qui lie la LONASE à Afitech, première plateforme de centralisation.
La LONASE, dans l’exercice du monopôle pour l’organisation des jeux de loterie et assimilés, conclut des partenariats techniques et commerciaux sur ses produits de jeux. Il s’agit de partenariats, établis dans le cadre du modèle d’exploitation directe des jeux, tel que reconnu par les textes encadrant le secteur. C’est pourquoi, il n’y a aucun coût financier qui figure dans ces contrats de partenariat tel que l’exigent les règles de la commande publique. Donc, il est archifaux d’assimiler ces contrats de partenariat à des marchés de gré à gré.
Par ailleurs, il convient de rappeler que la LONASE exige de tout partenaire, quelle que soit son expérience, d’avoir une société de droit sénégalais pour pouvoir établir un partenariat technique avec elle. C’est ce qui explique la création de filiales sénégalaises par de grands groupes internationaux intéressés par des partenariats avec la LONASE. La création récente d’une filiale locale n’est donc pas une preuve d’un manque d’expérience mais plutôt une exigence de conformité à la nouvelle politique de la LONASE. Cette démarche permet également d’éviter des évasions fiscales et de donner à l’Etat les moyens de recouvrer plus facilement tous les impôts et taxes dus par les sociétés partenaires.Sous la direction du Dr Toussaint Manga, la LONASE ne signera jamais de partenariat avec une société exclusivement de droit étranger. C’est dans ce sens qu’il a été exigé à Paymetrust international (présent dans une quinzaine de pays d’Afrique dont Mali, Togo, Burkina Faso, Côte-d’Ivoire, Tanzanie, Gabon, Tchad, RD Congo etc.) et SFMC (avec qui la LONASE est en discussions et qui est notamment présent à Madagascar, en Guinée, au Brésil, en Angola), de créer des sociétés de droit sénégalais avant toute relation de partenariat.
La LONASE porte aussi à la connaissance du public que depuis un an, un large processus de renégociation et de réévaluation de l’ensemble des contrats de partenariat est en cours. Cette initiative rentre en droite ligne avec les directives des nouvelles autorités. Elle répond aussi au souci de défendre les intérêts de l’entreprise, mettant ainsi fin à des pratiques contractuelles déséquilibrées héritées du passé.
Ainsi, les contrats comportant des clauses léonines, des exclusivités abusives ou des durées excessives (15 à 20 ans) font actuellement l’objet d’un réexamen rigoureux. Cette démarche de rupture peut évidemment susciter des résistances. D’ailleurs, toute l’agitation notée çà et là relève principalement de la dénonciation de l’exclusivité illégalement accordée au partenaire chargé de la première plateforme de centralisation Afitech.
C’est dans ce sens qu’il faut ranger toute la mauvaise foi de certains manipulateurs qui prétendent détenir un contrat inexistant qui lierait la LONASE à SFMC. A ce jour, la LONASE n’a signé aucun contrat avec SFMC même si des discussions entre les deux parties sont en cours pour un éventuel partenariat à la suite de l’arrêt des activités du partenaire Editec. Tout contrat y afférant brandi par un tiers ne serait que du faux. La LONASE se réserve le droit d’ester en justice.
Au demeurant, le Directeur général de la LONASE ne saurait être l’otage d’aucun lobby. Il n’est, non plus, lié à une quelconque société ou entreprise, à quelque titre que ce soit. Il reste déterminé à assainir l’environnement contractuel de l’entreprise dans le respect des règles de bonLa LONASE dénonce une campagne de désinformation orchestrée autour de prétendus marchés de gré à gré
Depuis quelques temps, nous constatons avec étonnement une agitation dans certains médias autour d’un soi-disant « scandale de marchés de gré à gré » impliquant la Loterie nationale sénégalaise (LONASE). Ces allégations, relayées sans rigueur ni vérification, s’appuient exclusivement sur une prétendue lettre de dénonciation émanant d’un collectif fantaisiste se faisant appeler « Collectif Juub Juubal Jubbanti » et dont les membres restent non identifiés.
A ce jour, la LONASE dans le cadre de l’exploitation des jeux, travaille avec 16 partenaires d’exploitation (1Xbet, Sunubet, Melbet, Amabeltech etc.), 4 partenaires de paiement (Wave, Orange Money, Yass, Wizall), 1 partenaire de centralisation (Afitech) et 6 partenaires techniques (PMU France, Honore gaming, Gitech, Editec, Joystic, Solidicon). Tous les contrats qui lient la LONASE avec ces 27 prestataires n’ont jamais fait l’objet d’un appel d’offres puisqu’ils ne sont pas soumis au Code des marchés publics.
Il est important de préciser qu’il ne s’agit ni de marchés d’acquisition de fournitures ou de prestation de services, ni de marchés de travaux ou de prestation intellectuelle au sens dudit Code. Les relations de partenariat conduites par la LONASE s’inscrivent exclusivement dans une dynamique de co-exploitation de jeux, d’assistance technique ou d’innovation dans les produits proposés au public. Le contrat récemment signé avec le partenaire Paymetrust pour une deuxième plateforme de centralisation répond aux mêmes formes contractuelles que celui qui lie la LONASE à Afitech, première plateforme de centralisation.
La LONASE, dans l’exercice du monopôle pour l’organisation des jeux de loterie et assimilés, conclut des partenariats techniques et commerciaux sur ses produits de jeux. Il s’agit de partenariats, établis dans le cadre du modèle d’exploitation directe des jeux, tel que reconnu par les textes encadrant le secteur. C’est pourquoi, il n’y a aucun coût financier qui figure dans ces contrats de partenariat tel que l’exigent les règles de la commande publique. Donc, il est archifaux d’assimiler ces contrats de partenariat à des marchés de gré à gré.
Par ailleurs, il convient de rappeler que la LONASE exige de tout partenaire, quelle que soit son expérience, d’avoir une société de droit sénégalais pour pouvoir établir un partenariat technique avec elle. C’est ce qui explique la création de filiales sénégalaises par de grands groupes internationaux intéressés par des partenariats avec la LONASE. La création récente d’une filiale locale n’est donc pas une preuve d’un manque d’expérience mais plutôt une exigence de conformité à la nouvelle politique de la LONASE. Cette démarche permet également d’éviter des évasions fiscales et de donner à l’Etat les moyens de recouvrer plus facilement tous les impôts et taxes dus par les sociétés partenaires.Sous la direction du Dr Toussaint Manga, la LONASE ne signera jamais de partenariat avec une société exclusivement de droit étranger. C’est dans ce sens qu’il a été exigé à Paymetrust international (présent dans une quinzaine de pays d’Afrique dont Mali, Togo, Burkina Faso, Côte-d’Ivoire, Tanzanie, Gabon, Tchad, RD Congo etc.) et SFMC (avec qui la LONASE est en discussions et qui est notamment présent à Madagascar, en Guinée, au Brésil, en Angola), de créer des sociétés de droit sénégalais avant toute relation de partenariat.
La LONASE porte aussi à la connaissance du public que depuis un an, un large processus de renégociation et de réévaluation de l’ensemble des contrats de partenariat est en cours. Cette initiative rentre en droite ligne avec les directives des nouvelles autorités. Elle répond aussi au souci de défendre les intérêts de l’entreprise, mettant ainsi fin à des pratiques contractuelles déséquilibrées héritées du passé.
Ainsi, les contrats comportant des clauses léonines, des exclusivités abusives ou des durées excessives (15 à 20 ans) font actuellement l’objet d’un réexamen rigoureux. Cette démarche de rupture peut évidemment susciter des résistances. D’ailleurs, toute l’agitation notée çà et là relève principalement de la dénonciation de l’exclusivité illégalement accordée au partenaire chargé de la première plateforme de centralisation Afitech.
C’est dans ce sens qu’il faut ranger toute la mauvaise foi de certains manipulateurs qui prétendent détenir un contrat inexistant qui lierait la LONASE à SFMC. A ce jour, la LONASE n’a signé aucun contrat avec SFMC même si des discussions entre les deux parties sont en cours pour un éventuel partenariat à la suite de l’arrêt des activités du partenaire Editec. Tout contrat y afférant brandi par un tiers ne serait que du faux. La LONASE se réserve le droit d’ester en justice.
Au demeurant, le Directeur général de la LONASE ne saurait être l’otage d’aucun lobby. Il n’est, non plus, lié à une quelconque société ou entreprise, à quelque titre que ce soit. Il reste déterminé à assainir l’environnement contractuel de l’entreprise dans le respect des règles de bonne gouvernance.ne gouvernance.
L’Inspection Générale d’État (IGE) poursuit son audit approfondi au sein d’Air Sénégal.*
Après avoir examiné l’acquisition de cinq avions tchèques pour un montant total de 40 milliards de francs CFA, les vérificateurs s’intéressent désormais à la gestion du Hajj 2024, un marché de transport des pèlerins estimé à plus de 15 milliards de francs CFA. L’IGE cherche à comprendre les raisons d’une « perte sèche » de 6 milliards de F CFA, déclarée par l’ancienne direction générale d’Air Sénégal, alors dirigée par Alioune Badara Fall.
Il a troqué la rigueur pour la comédie*
Dès son accession à la souveraineté internationale, le Sénégal a choisi d’être un pays ouvert à tous les vents fécondants du monde. De la théorie des cercles concentriques du Président Senghor au multilatéralisme inclusif du Président Sall, le Sénégal a fait de la coopération un parti-pris stratégique clair. Dans la déclinaison de sa politique étrangère, le Sénégal a quatre grandes nations alliées, avec lesquelles notre coopération a toujours été exemplaire :le Maroc, la France, les Etats-Unis et l’Arabie Saoudite. En moins de dix-huit mois, le Pastef a vendangé le prestige de notre pays ainsi que son crédit diplomatique, sur la base de rodomontades pour plaire à une masse d’agités. Nous assistons à un sabordage de 65 ans d’un héritage diplomatique prestigieux et fécond. La remise en cause de nos alliances stratégiques sur la base d’un souverainisme de pacotille, fait de bric et de broc idéologique, d’abord préoccupant est devenu désespérant. Un rapide tour d’horizon renseigne sur l’ampleur du gâchis en si peu de temps :
- France : chez eux,tenir des propos outranciers vis-à-vis de l’Hexagone, notre plus vieux partenaire, semble être une exigence pour rester conforme aux sornettes du dégagisme. Aucun argument sérieux n’est brandi sinon les classiques saillies conspirationnistes et les raccourcis ramassés sur internet sur le Franc CFA ;
- Arabie Saoudite :l’annonce de la rupture du contrat avec Acwa Power (avant un retour en arrière)sur fond de sous-entendus graveleux par un hurluberlu encravaté renseigne sur l’irresponsabilité qui sévit en leur sein ;
- Etats-Unis : les propos gênants tenus ce 19 juin sur…Facebook mettent en danger la relation avec ce pays ami dans lequel nous avons une Diaspora dynamique. Mieux, sans tenir compte du MCC, durant ces 10 dernières années, les États-Unis ont investi environ 315 milliards de francs CFA au Sénégal. "Une ambition dont on n'a pas le talent est un crime" clamait Chateaubriand.
- Maroc : le Pastef pose chaque jour des actes hostiles au Président Sall, entre accusations fallacieuses et menaces ridicules, sans jamais ne serait-ce qu’un moment considérer que ses excès pourraient froisser les autorités et le Peuple marocain, qui ont accueilli avec égard et respect notre ancien président de la République.
Le Sénégal, jadis puissance diplomatique, s’enfonce de jour en jour dans les abîmes du ridicule, avec en prime une propension à la grossièreté. Des saillies sur internet, ersatz de risibles harangues politiciennes, ne peuvent tenir lieu de doctrine diplomatique. Qui imagine les fonctionnaires du Département d’État tenir une réunion d’urgence parce qu’un individu, du 9ème étage du Building administratif à Dakar, a posté un message sur Facebook (propriété américaine) ? Gouverner exige du sérieux et de la hauteur…
Parce qu’ils avaient le souci de l’histoire et le sens de l’État, celles et ceux qui ont eu l’honneur de gouverner ce grand pays entre 1960 et 2024 ont travaillé avec rigueur, intelligence et finesse pour faire de la stabilité politique, de l’ancrage démocratique et du prestige diplomatique les ferments d’une politique économique ambitieuse.Avant le pétrole et le gaz, le premier avantage comparatif du Sénégal sur la scène internationale est sa diplomatie. Celle-ci nous a offert au fil des décennies un capital politique et culturel fort et un levier de propulsion à la hauteur de toutes les instances où les choses du monde libre se discutent. Avec le Pastef, le prestige du Sénégal s’effiloche et son crédit s’amincit. Le pays vit un moment étrange, entre comédie de boulevard et requiem sinistre.
Ils échoueront car ils n’ont pas le minimum requis. Mais dans quel état ramasserons-nous demain le pays ?
*Hamidou ANNE, Membre du Secrétariat Exécutif National de l’Alliance Pour la République*
Boubacar Sagna, un candidat engagé pour une Chambre de Commerce moderne et ambitieuse à Ziguinchor
Ziguinchor, juin 2025 – Entrepreneur aguerri et figure montante de l’économie casamançaise, Boubacar Sagna se lance dans la course à la présidence de la Chambre de Commerce, d’Industrie et d’Agriculture de Ziguinchor avec une vision claire : transformer cette institution en moteur de développement régional durable.
> “Ma candidature repose sur un engagement fort pour la modernisation et la relance économique de Ziguinchor”, affirme-t-il d’emblée.
Une vision nouvelle pour une région à fort potentiel
Acteur du développement économique local, Boubacar Sagna entend insuffler une dynamique nouvelle à la Chambre de Commerce. Pour lui, cette institution ne doit plus se limiter à une fonction administrative, mais devenir un véritable levier de croissance, capable d’accompagner efficacement les entrepreneurs locaux.
Diplômé en gestion d’entreprise et technologies de l’information, il revendique une approche moderne, intégrant l’innovation, la digitalisation, et la valorisation des ressources locales. Il place également la diaspora au cœur de sa stratégie, estimant que les talents expatriés peuvent jouer un rôle décisif dans le financement et l’exportation.
Un programme structuré autour des secteurs clés
Sagna identifie plusieurs piliers stratégiques pour relancer l’économie de Ziguinchor :
Agriculture et agro-industrie : L’anacarde, avec une production annuelle de 150 000 tonnes, pourrait générer 2,25 milliards FCFA via une taxe ciblée, et permettre la création d’une unité régionale de transformation.
Valorisation des produits locaux : Mangues, maad, maïs, manioc, riz… Ces ressources sous-exploitées peuvent être transformées localement pour créer de la valeur et de l’emploi.
Tourisme durable et pêche : Des investissements ciblés sont envisagés pour renforcer la compétitivité de ces secteurs.
Par ailleurs, Sagna mise sur l’agriculture écologique avec l’introduction de drones agricoles, la promotion du compostage et la formation des producteurs aux techniques biologiques.
Un financement innovant et participatif si le fervent défenseur du crowdfunding local, il rappelle le succès de dix coopératives féminines ayant mobilisé 80 millions FCFA pour financer des projets d’agro-transformation. Il propose aussi une meilleure gestion des recettes portuaires (COSAMA, SOCOSIM, COSEC), souvent mal réparties, et souhaite instaurer une fiscalité stratégique pour générer des ressources stables.
Priorité à la jeunesse et à la formation car Boubacar Sagna veut faire de la jeunesse un acteur central du changement. Son programme prévoit la création de centres de formation spécialisés dans des secteurs clés comme le pétrole, le gaz, l’agro-industrie, ou encore l’agriculture. Il souhaite également renforcer les écoles agricoles existantes, créer un fonds de garantie pour les jeunes entrepreneurs, et cartographier les entreprises locales pour mieux orienter les investissements.
Visionnaire, Sagna inclut aussi le sport business dans sa stratégie. Il ambitionne de faire du Casa Sports un acteur économique national et international, via des partenariats privés, la professionnalisation du secteur, et la construction d’infrastructures modernes.
> “Le sport n’est pas qu’un loisir, c’est un moteur économique à exploiter pleinement”, insiste-t-il.
Une ambition claire pour la Casamance car déterminé et structuré, Boubacar Sagna incarne une nouvelle génération de leaders économiques. À travers sa candidature, il veut fédérer les forces vives de la région – diaspora, jeunesse, femmes, entrepreneurs – pour bâtir une Casamance prospère, autonome et compétitive.
> “Ensemble, transformons la Chambre de Commerce en une institution moderne, transparente et au service du développement”, conclut-il.
*L'OPACITÉ ET LA NÉBULEUSE DU MARCHÉ D'ARMEMENT DES 45 MILLIARDS*
L’affaire avait éclaté, secouant l’opinion publique comme un orage en pleine saison sèche. Aujourd’hui, l’onde de choc continue de se propager dans les couloirs feutrés de la justice : le Parquet Financier vient d’actionner la Division des investigations criminelles (Dic) pour faire toute la lumière sur un marché d’armement de 45,3 milliards de FCFA, révèle Libération.
*Un contrat faramineux signé en catimini*
Tout commence le 30 décembre 2021, date à laquelle Lavie Commercial Brokers-Suarl, une société créée à Dakar à peine un mois plus tôt (le 16 novembre 2021), décroche un contrat faramineux avec le ministère de l’Environnement. Montant : 45,3 milliards FCFA TTC. Objet : fournir des équipements de sécurité, véhicules d’intervention, matériel logistique et de communication, dans un deal classé « secret défense ».8
Le signataire pour Lavie ? Un certain David Benza-quen, ancien employé d’un célèbre marchand d’armes israélien, Gaby Peretz. Mais en creusant, les enquêteurs découvrent une autre figure derrière les rideaux : Aboubacar Hima, alias “Petit Boubé”, sulfureux courtier nigérien déjà connu dans les milieux troubles des marchés d’armement.
*Une pluie de milliards… et de soupçons*
La Cellule Nationale de Traitement des Informations Financières (Centif) a produit un rapport accablant, selon Libération. Elle y décrit un véritable jeu de prestidigitation financière : Lavie, Eurocockpit et Technologie Service International (TSI), trois sociétés connectées à “Petit Boubé”, ouvrent des comptes dans la même banque à Dakar.
Peu après le contrat, 3,09 milliards FCFA transitent de Lavie et Eurocockpit vers TSI. Puis, le ballet commence : virements, retraits en espèces, transferts en devises vers l’étranger (sans justificatif valable). Le 27 février 2023, deux personnes, D.A.A. Jacques et A. Loum, retirent respectivement 85 et 150 millions de FCFA. Le lendemain, Loum empoche encore 185 millions. Le tout, en liquide.
*Des pots-de-vin déguisés ?*
Mais ce n’est pas tout. La Centif, qui abat un travail remarquable, documente un retrait direct de 565,5 millions FCFA en chèques par “Petit Boubé”, sans la moindre traçabilité. Et ce, après qu’il ait reçu une “avance” colossale de 34 milliards FCFA, censée « préfinancer » le marché. Une avance qui interroge : si l’homme devait financer le contrat lui-même, pourquoi recevoir 34 milliards en amont ?
Pis encore : les justificatifs fournis évoquent des frais de dédouanement de conteneurs. *Une vérification menée par la Centif établit que ces conteneurs n’ont jamais existé*.
Une enquête aux ramifications internationales
Selon Libération, *le Procureur Alioune Abdoulaye Sylla a ouvert une enquête exhaustive, ciblant détournement de deniers publics et blanchiment de capitaux. L’affaire ne se limite donc plus à des irrégularités administratives : elle prend une dimension pénale et transnationale.*
Au cœur de cette nébuleuse, un contrat signé dans la précipitation, une société créée en urgence, une galaxie d’opérations suspectes, et des milliards de FCFA qui s’évaporent sans trace.
CFEE 2025 à kaffrine : Un examen sous haute vigilance avec 2860 candidats.
Le département de kaffrine participe aux examens du certificat de fin d'études élémentaires ( CFEE) de 2025. Cette année, 2860 candidats, dont une majorité de 1749 filles, sont répartis dans 17 centre d'examen. Pour rassurer le bon déroulement de ces épreuves, 321 enseignants sont mobilisés pour la surveillance et l'organisation.
Lors de la tournée officielle de l'adjoint au préfet, accompagné par l'inspecteur de l'éducation et de la formation, une nouveauté majeure a été observée : l'anonymat des copies se fait désormais directement sur place. Cette réforme marque une rupture avec la pratique antérieure. L'objectif est d'accélérer le foliotage et de garantir une publication rapide des résultats.
Bathie Gaye, l'inspecteur de l'éducation et de la formation de kaffrine s'est réjoui et montre sa satisfaction, " nous avons senti une bonne mise en place du dispositif. Tout le personnel est en place, les épreuves ont démarré dans de bonnes conditions et les élèves sont en masse présent".
De sa part, Modou Thiaw, l'adjoint au préfet salut la mobilisation générale. Selon lui, cela témoigne d'une bonne organisation matérielle de l'examen du CFEE dans le département, plus particulièrement dans la commune de kaffrine.
Mamadou Ndiaye
Un geste fort, un signal clair : Ousmane Sonko incarne l’exigence du peuple
En plein Conseil des ministres, le Premier Ministre Ousmane SONKO a encore une fois posé un acte fort, à la hauteur des attentes d’un peuple avide de changement réel et de gouvernance responsable. En pointant du doigt, sans détours, les lenteurs administratives et les contre-performances notées dans certains ministères et directions générales, il a rappelé à tous que la rupture prônée ne serait pas un simple slogan, mais une exigence concrète au service de l’intérêt général.
Ce geste inédit dans les hautes sphères de l'État démontre une volonté ferme de ne pas tolérer les défaillances, les pratiques opaques ni la complaisance. Il incarne une posture de rigueur, de transparence et de redevabilité que le peuple attend depuis trop longtemps. En agissant ainsi, Ousmane Sonko prouve qu’il reste fidèle à ses engagements : rester proche du peuple, défendre l’intérêt commun et veiller à ce que chaque acteur institutionnel assume pleinement ses responsabilités.
C’est un message fort envoyé à l’ensemble de l’administration : le temps de l’impunité est révolu. Le nouveau Sénégal se construira avec des femmes et des hommes compétents, engagés et soucieux du bien public.
À bon entendeur, salut.
Meissa THIAM
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Vers un Sénégal de demain : Diamniadio et le Lac Rose, laboratoires de la ville intelligente
Lors de la Journée des Pôles urbains, le Délégué général a réaffirmé l’ambition du Sénégal de bâtir des villes nouvelles inclusives, résilientes et durables, à travers les pôles stratégiques de Diamniadio et du Lac Rose.
Centre international de Conférences Abdou Diouf (CICAD), Diamniadio – Sous la présidence effective du Chef de l’État, la Journée des Pôles urbains de Diamniadio et du Lac Rose s’est tenue ce jeudi dans un contexte marqué par des enjeux majeurs d’urbanisation, de planification territoriale et d’équité sociale.
Dans un discours d’ouverture à forte portée stratégique, le Délégué général a salué la présence des hautes autorités, des élus locaux, des partenaires au développement, des promoteurs privés et du public venu nombreux. Il a placé la rencontre sous le signe de la co-construction d’un nouveau modèle urbain, plus intelligent, plus humain et plus ancré dans les réalités sénégalaises.
> « Ce que nous construisons à Diamniadio et au Lac Rose, ce ne sont pas que des villes : elles sont une vision du Sénégal de demain », a-t-il affirmé d’entrée de jeu.
Un tournant décisif dans l’aménagement du territoire car face à une pression démographique croissante et à la saturation de la métropole dakaroise, le Sénégal a opté pour une réponse structurante : la création de pôles urbains modernes. Le Délégué général a rappelé que Dakar concentre près du quart de la population nationale sur moins de 0,3 % du territoire, générant congestion, inégalités spatiales et vulnérabilité écologique.
Les pôles de Diamniadio et du Lac Rose sont donc pensés comme des leviers de rééquilibrage territorial, mais aussi comme des laboratoires de la ville africaine de demain. Là où Diamniadio incarne une centralité métropolitaine dynamique et connectée, le Lac Rose valorise une urbanité douce axée sur l’écotourisme, l’agro-industrie et la résilience environnementale.
> « Ces deux pôles ne s’opposent pas, ils se complètent. Ensemble, ils incarnent une vision territoriale cohérente », a souligné le Délégué général.
Un modèle à construire ensemble au-delà des infrastructures, c’est bien la dimension humaine et sociale qui a été mise en avant. Le Délégué général a insisté sur la nécessité d’impliquer toutes les parties prenantes : collectivités territoriales, jeunes entreprises locales, citoyens, chercheurs, promoteurs et institutions. Il a aussi reconnu les défis rencontrés, notamment les lenteurs administratives, les tensions foncières et les limites d’accessibilité aux logements.
> « Une ville n’est pas seulement un projet d’ingénieur ou d’urbaniste : c’est d’abord une construction sociale », a-t-il martelé.
L’État, à travers un Plan Stratégique de Développement (PSD) adossé à un Contrat de Performance, entend garantir transparence, redevabilité et efficacité dans la mise en œuvre de ces projets.
Des villes pour les générations futures car en clôturant, le Délégué général a lancé un appel vibrant à l’engagement collectif : « Les villes nouvelles sont des promesses : à nous de les tenir, ensemble. »
L’ambition est claire : faire de Diamniadio et du Lac Rose des villes intelligentes, mais surtout des villes humaines, pensées pour les générations futures, et ancrées dans les valeurs de justice, d’équité et de souveraineté du Sénégal.
M. Touré