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La rédaction

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La communauté de la Zawya d’El hadj Abdoulaye NIASSE à Kaolack traverse une période de transition suite au décès d’Elhadj Babacar NIASSE, figure respectée et connu sous le nom de Serigne Mbaye Dr Ahmed Khalifa NIASSE. Un communiqué émanant du Bureau de Presse du Palais Ahmadyana annonce la désignation du Dr. Ahmed Khalifa NIASSE pour lui succéder en tant qu’Imam de cette institution religieuse emblématique.

 

La Zawya d’El hadj Abdoulaye NIASSE, ancrée profondément dans le tissu spirituel de Kaolack et du Sénégal, est un héritage de Cheikh El hadj Abdoulaye NIASSE (1848-1922), un érudit de la Tijaniyya dont l’influence continue de se faire sentir à travers l’Afrique de l’Ouest. La désignation d’un nouvel Imam est donc un événement d’importance pour les nombreux fidèles qui se tournent vers cette Zawya pour leur guidance spirituelle et leur éducation religieuse.

 

Le communiqué du Palais Ahmadyana apporte des précisions importantes sur l’organisation de la direction de la Zawya dans cette phase initiale. Il stipule clairement que « Dr Ahmed Khalifa NIASSE devient l’Imâm de la Zawya d’El hadj Abdoulaye NIASSE à Kaolack. »

 

Reconnaissant que le nouvel Imam « ne résidant pas à Kaolack ces temps-ci », des dispositions ont été prises pour assurer la continuité des pratiques religieuses. Ainsi, ses « Naims continueront d’assurer les prières sauf quand il est là ». Cette organisation pragmatique permet de maintenir le fonctionnement régulier de la Zawya tout en reconnaissant l’autorité du Dr. Ahmed Khalifa NIASSE comme son nouveau chef spirituel.

 

La nomination du Dr. Ahmed Khalifa NIASSE, qui partage un lien de parenté étroit avec son prédécesseur, s’inscrit dans une tradition de transmission au sein de la famille NIASSE. Son propre parcours et sa stature intellectuelle lui confèrent une légitimité pour assumer cette responsabilité. La communauté attend désormais de voir comment il exercera son rôle et perpétuera l’héritage spirituel et les enseignements de la Zawya. Sa présence à Kaolack sera particulièrement significative, marquant un nouveau chapitre pour cette institution religieuse centrale.

 

Cette transition de leadership survient à un moment où les leaders religieux jouent un rôle crucial dans la société sénégalaise, contribuant à la cohésion sociale et à la transmission des valeurs. La Zawya d’El hadj Abdoulaye NIASSE, sous la direction du Dr. Ahmed Khalifa NIASSE, continuera sans aucun doute d’être un phare spirituel pour de nombreux musulmans, tant à Kaolack qu’au-delà. Les prochains mois permettront de mieux cerner la vision et les priorités du nouvel Imam pour la Zawya.

Après son aventure avec Macky Sall et ensuite après Amadou Ba, le PS a décidé de reprendre sa liberté. Dans cet entretien, Abdoulaye Wilane, le porte-parole du parti, affirme qu'ils travaillent dans ce sens. Par ailleurs, faisant le bilan du Pastef au pouvoir, Abdoulaye Wilane affirme qu'«ils n'ont pas de maestria! »

 

L'arrivée de Pastef au pouvoir a montré un rajeunissement de la classe politique. Votre parti n'est-il pas en déphasage avec la réalité politique ?

Abdoulaye WILANE : Le rajeunissement ne se décrète pas. Un parti est un condensé de diverses générations. Nous avons une histoire et nous vécue, ce qui se fait à Pastef ne nous concerne pas, et ce n'est pas une bonne leçon pour le PS. Le PS vendra les scènes, nous n'en disconvenons. Nous ne sommes pas de ravis de la situation des choses. Le PS doit s'ouvrir encore et mieux. Nous avons porté une Nouvelle Dynamique Socialiste faite d'enracinement et d'ouverture. Les partis politiques viennent issus de la roche mère. La gauche plurielle, les travailleurs socialistes et le mouvement social sont au même titre que le PS interpellés dans cette perspective. C'est ça l'avenir. Et dès maintenant !

 

À quand le congrès ?

Le PS a repris son destin en main. Nous travaillons pour relancer nos activités militantes, pour ensuite convoquer le congrès dans un avenir pas très lointain. L'alternance est une loi de la nature tant dans les partis qu'à l'échelle de la République. C'est aussi un dialogue, il est consubstantiel à la démocratie. Notre pays a vécu plusieurs moments de respiration démocratique, cela fait des émules et suscite même des remises en cause et de vocations. Cela doit inspirer le PS, plus que jamais. Nous sommes dans une audibilité de réclamer sans trembler.

 

Êtes-vous candidat ?

J’ambitionne de servir le PS ? Pourquoi pas ! En tout cas, je suis motivé. Ma motivation a toujours été : si en chemin il ne se présente aucun problème pour servir le Sénégal à partir de mes convictions, je le ferai. A d'autres, de me convaincre et d'autres, de faire des choix et de les partager. Si je suis porté par mes camarades, je suis prêt à servir. Dans une démocratie, il y a ce que l'on veut faire et ce que l'on peut faire. Mais tout cela se fait dans la loyauté et dans la sincérité. Je suis un soldat de la Patrie.

 

Le PS va-t-il participer au dialogue national ?

Il faut souhaiter que le Président qui est à la fois l'initiative et le superviseur de la prière frijatique mette les bouchées doubles sur les multiples initiatives pour en garantir le succès. Le contexte est favorable. Il y a des risques mais le défi est à la hauteur de la volonté déterminée du Chef de l'État à y faire réussir. C'est lui qui a tout à gagner dans l'inclusivité et la mobilisation de l'Apr, le Pds et Ps n'ont pas le droit de faire dans l'hommerie.

 

Nous sommes pour la reddition des comptes [...]. Chacun répond de ses actes !

 

Pensez-vous comme les Apéristes que les nouvelles autorités au soir du 24 mars 2024 sont dans une logique de chasse aux sorcières ?

Je suis pour la reddition des comptes ! C'est un principe. Mon parti ne s'est jamais opposé à une reddition des comptes au Sénégal. Nous sommes quand même dans un État de droit et les magistrats sont faibles, jusqu'à preuve du contraire. Maintenant, lorsque des soupçons pèsent sur quelqu'un, il est d'office présumé innocent jusqu'à ce que l'État démontre par l'État de droit pour sa défense. On ne peut pas juger sur la place publique ni faire de la justice spectacle. Ce qui se fait de délices et de supplices. Et puis, le pouvoir implique la responsabilité, mais il faut être endurant. Le Cameroun politique est fait de surprises et de suspens. Et puis le pouvoir implique la responsabilité. Nous sommes pour la transparence, la lisibilité, l'accessibilité et la redevabilité. Dans une République, qui dit gouvernement dit oppositions et non pas complots. Ce sont des actes. Nous sommes contre l'humiliation et les amalgames. Ce sont des pièges sur le chemin de la République. Nous ferons face à ces déchaînés.

 

Ce sont toujours des apprenants pas très humbles, pas très doués

 

Des hommes d'affaires se plaignent de la dette intérieure qui tarde à être payée

La gestion d'un pays c'est du sérieux. Ce régime a conquis le pouvoir en promettant tout et son contraire. Les réalités économiques sont têtues et dans leurs promesses, elles ont subitement failli dès que le pouvoir est devenu un fardeau. Ce sont des apprenants. Au lieu de respecter les engagements, ils fuient leur pays, sont invisibles dans la rue. Ils se sacrifient avec le sentiment de ne pas être entendus.

 

**Le régime doit payer la dette intérieure. Elle encourage la création d'emplois, elle soutient l'activité économique. Ne pas la payer pousse les opérateurs économiques à aller vers les partenaires extérieurs au risque de brader nos marchés nationaux ! C’est une aberration économique. C'est une aberration budgétaire ! C'est une des raisons pour lesquelles nous avons désapprouvé certaines des déclarations, avec sobriété et responsabilité. Il est temps pour le chef de l'État et de toute son équipe de cesser les déclarations électoralistes. Notre pays est temps une situation très préoccupante : le temps presse.

 

Que pensez-vous de l'arrêt de certains chantiers publics ?

C'est un impératif que d'accélérer ces chantiers, continuer la mise en œuvre des politiques publiques, même au-delà du pays, pour attirer les investisseurs et nos partenaires extérieurs. Ce pays, pour peu qu'il soit bien gouverné, peut être attractif. Il s'agit de gouverner. Il s'agit de travailler. Il s'agit de gérer, écouter, dialoguer et rester vigilant et rigoureux.

 

Que pensez-vous du changement de paradigme de la diplomatie sénégalaise ?

Il y a une réalité. La politique extérieure du Sénégal est subtile. L'idée de non-alignement ou d'une diplomatie souverainiste est une donnée historique du Sénégal. Tous doivent s'y inscrire. Toutefois, l'État doit avoir une politique extérieure lisible, responsable et assumée. Cela exige une vision, un pilotage. Il ne faut pas improviser. Il ne faut pas mentir. Il faut dire ce que l'on va faire, faire ce que l'on a dit. Il faut gouverner, c’est tout. Les urgences sont là.

 

Réalisé par Walfquotidien

Lors des Assises Nationales des Daara de 2025, le Ministre de l’Éducation nationale a prononcé un discours fort en engagement et en vision. En présence de hauts responsables de l'État, de représentants des familles religieuses et de nombreux invités, le Ministre a plaidé pour une meilleure intégration des daara, écoles coraniques traditionnelles, au sein du système éducatif national.

 

Dans son allocution, le Ministre a rappelé que les daara ne sont pas de simples écoles de mémorisation du Coran, mais de véritables foyers de formation aux valeurs de discipline, de civisme et de spiritualité. "L’éducation des daara, c’est aussi une école du ‘savoir devenir’ : un espace où le caractère se forge, où l’humilité se cultive", a-t-il souligné.

 

Le discours a mis l’accent sur la nécessité de revaloriser ce modèle éducatif, non pour le figer, mais pour en révéler toute la richesse. Le Ministre a également évoqué l’importance de compléter l'enseignement religieux par des compétences modernes comme l’informatique, l’anglais et les sciences, garantissant ainsi une éducation équilibrée et adaptée aux exigences contemporaines.

 

Les Assises Nationales des Daara visent à construire une réforme inclusive, fondée sur l’écoute des acteurs de terrain. "Ces assises doivent être enracinées dans le réel. Aller à la rencontre des acteurs, dans les régions, dans les daaras reculés comme dans les plus établis. Écouter, entendre, comprendre", a insisté le Ministre.

 

Ce discours met en lumière la volonté du Gouvernement de faire des daara des lieux d’éducation de qualité, tout en luttant contre les fléaux qui touchent les enfants talibés, notamment la mendicité infantile. En affirmant que chaque enfant mérite protection, dignité et espérance, le Ministre a défendu une vision où l’éducation religieuse et la modernité peuvent coexister harmonieusement.

 

Les Assises Nationales des Daara, désormais ouvertes, marquent ainsi un tournant décisif pour l’avenir de l’éducation coranique au Sénégal.

Mamadou Touré 

 

 

Par: *Ibrahima khalil Dieng*

 

Aux commandes à la tête du Port autonome de Dakar depuis le 13 mai 2024 , le teigneux et atypique inspecteur des impôts et domaines Waly Diouf Bodiang est entrain de révolutionner la gestion portuaire.

En une année de Management, le "dégagiste" comme on le surnomme a complètement changé le visage , jadis hideux du port le plus géographiquement stratégique de l'Afrique de l'ouest.

Ne lesinant pas sur la rigueur, la fermeté et l'engagement , Waly a réussi en seulement 12 mois à remettre de l'ordre, là où la pagaille, le laisser aller et le désordre étaient les maîtres mots durant plusieurs décennies.

Le port de Dakar , connu pour son effervescence désordonné, où de vrais caïds de l'économie maritime dictaient leur loi , est devenu un sanctuaire de transparence, de bonne organisation et de rigueur dans le travail. 

En outre, contrairement aux allégations fallacieuses d'une certaine oligarchie de mafiosos dont les intérêts sont menacés, qui tente de faire croire à l'opinion à une prétendue régression des activités portuaires , aujourd'hui le PAD est entrain de battre des records en terme revenus.

Avec un chiffre d'affaires de 77,34 milliards FCFA en 2024, en hausse de 9 % par rapport aux 70,76 milliards de 2023 , le port attend mieux pour 2025.

Avec l'acheminement démarré des hydrocarbures ( pétrole et gaz) qui vient s'ajouter aux activités du port , tout porte à croire que Waly Diouf Bodiang et son équipe vont dresser les années à venir des bilans exceptionnels en terme de chiffres et faire du Port autonome de Dakar un Hub logistique régional et le hisser à la tête des ports de l'Afrique de l'ouest pour ne pas dire du continent.

 

*Jub-jubal-Jubanti*

*Ibrahima khalil Dieng*

A quand la signature des projets de décret de l’Administration du Travail ?

Le SICTRASS constate ,avec une profonde désolation, la lenteur inexpliquée et injustifiée de la satisfaction de sa revendication phare portant sur la signature de deux (02) projets de décret visant à renforcer les moyens d’intervention des Inspecteurs et Contrôleurs du Travail et de la Sécurité sociale, ce qui aura notamment pour effet, la démultiplication des contrôles en milieu professionnel en vue de garantir, en toutes circonstances, l’application effective du droit du travail.

Ces textes, en souffrance dans le circuit administratif depuis plusieurs années, n’ont aucune incidence financière sur le budget de l’Etat. Par conséquent, le SICTRASS s’interroge légitimement sur les raisons qui fondent la matérialisation tardive de leur signature d’autant plus que Monsieur le Président de la République avait pris l’engagement ferme le 1er mai 2024, qu’il a réitéré le 1er mai 2025, de corriger la faiblesse criarde des moyens alloués à l’Administration du Travail. Cette préoccupation a été vivement partagée par Monsieur le Premier ministre, lors de sa Déclaration de politique générale, à l’occasion de laquelle, il s’indignait contre le traitement inique, vitrine d’une rupture d’égalité et d’équité, dévolu aux Inspecteurs et Contrôleurs du Travail et de la Sécurité sociale. 

Aussi, après maintes rencontres avec les ministres chargés du Travail qui se sont succédé au niveau de ce département, il est regrettable d’observer qu’aucune avancée n’est notée dans l’évolution de ce dossier. La dernière rencontre avec l’actuel Ministre, Monsieur Abass FALL, avait conduit le SICTRASS à procéder à d’importantes concessions sur la base d’un contrat de confiance avec ce dernier dans le sens d’engager pleinement les Inspecteurs et Contrôleurs du Travail et de la Sécurité sociale pour la réussite éclatante de l’organisation de la Conférence sociale, de la conduite des négociations ayant abouti à la signature du Pacte de stabilité sociale pour une croissance inclusive et durable et du déroulement de la fête du travail du 1er mai 2025. 

Notre part du contrat étant remplie avec succès au point que Monsieur le Président de la République s’est projeté, aussitôt, vers la tenue prochaine d’une Conférence sociale placée sous le thème « Productivité du Travail », le SICTRASS marque sa totale déception en observant que les autorités, qui lui avaient assuré de l’effectivité de la signature de ces textes avant le 1er mai 2025, ont failli à leur promesse. 

Cette situation inconvenante a déteint sérieusement sur la motivation des agents de ce département qui continue à se vider lourdement de ses ressources humaines au moment où il lui incombe de relever les défis de la consolidation et de l’extension du système de protection sociale au bénéfice des travailleurs et de leurs familles, du règlement des conflits entre employeurs et travailleurs en vue de promouvoir un climat social favorable à l’amélioration de la productivité et du rendement des entreprises et du bien-être des travailleurs, de la prévention des accidents et maladies liés au travail dont les conséquences sont très souvent dramatiques, de la sauvegarde des emplois dans les entreprises en difficulté et à la lutte contre toute forme de discrimination en milieu de travail, entre autres.

Fort de ces constats et eu égard à l’attente infructueuse et plus que longue, le SICTRASS informe que si l’Etat ne compte pas respecter ses engagements, il se réserve le droit de poser tout acte syndical radical incessamment pour que ce cycle d’injustice et d’iniquité infligée aux Inspecteurs et Contrôleurs du Travail et de la Sécurité sociale soit brisé et pour qu’enfin, l’Etat reconnaisse à l’Administration du Travail la place qui lui revient naturellement et légitimement.

Enfin, le SICTRASS fait remarquer qu’au cas où l’Etat ne prendrait pas ses responsabilités vis-à-vis des Inspecteurs et Contrôleurs du Travail et de la Sécurité sociale, le « Jub Jubal Jubbanti » ne sera qu’une vaine profession de foi mais jamais une réalité dans le monde professionnel.

Présenté en avant-première le 6 mai au cinéma Pathé de Dakar, le film ´*Timpi Tampa´a été salué par la critique. L’acteur principal, Pape Aly Diop, a reçu le prix du meilleur comédien au Festival Vues d’Afrique de Montréal, où le film a également remporté le prix “Agir pour l’égalité” et une mention spéciale du jury. *Timpi Tampa* avait aussi été distingué au FESPACO avec une mention dans la section *Perspectives*.

 

“Ce film porte une voix, celle de nombreuses femmes et jeunes confrontés à ces injonctions silencieuses. J’ai voulu traiter ce sujet avec émotion et sincérité”, a expliqué la réalisatrice Adama Bineta Sow.

 

Pour le producteur Oumar Sall, *Timpi Tampa* est avant tout un projet de sensibilisation. “Ce film véhicule un message universel et appelle à une prise de conscience collective. Il doit être vu, compris et partagé.”

 

Distribué dans une cinquantaine de salles en Afrique et en France, *Timpi Tampa* entend rapprocher le cinéma africain de ses publics tout en engageant une réflexion urgente sur les enjeux esthétiques, sociaux et sanitaires liés à la dépigmentation.

 

Le rôle principal est brillamment interprété par Pape Aly Diop, couronné meilleur comédien au festival Vues d’Afrique de Montréal, où *Timpi Tampa* a également remporté le prix “Agir pour l’égalité” ainsi qu’une mention spéciale du jury. Le film avait déjà attiré l’attention lors du FESPACO en recevant une mention dans la section *Perspectives*.

 

“J’ai voulu aborder un sujet qui me touche profondément, avec sensibilité et justesse”, a déclaré la réalisatrice Adama Bineta Sow à l’issue de la projection. Elle a insisté sur l’urgence de déconstruire les normes de beauté destructrices et insidieuses.

 

Le producteur Oumar Sall, quant à lui, voit en *Timpi Tampa* un puissant outil de sensibilisation. “Le message est universel. Ce film doit être vu par le plus grand nombre. Il parle à chacun de nous et appelle à une véritable prise de conscience collective.”

 

Distribué dans près de 50 salles en Afrique et en France, le film ambitionne de rapprocher le cinéma africain de son public tout en véhiculant un message fort et nécessaire.

 

Présent lors de la projection, le critique Baba Diop a salué une œuvre qu’il qualifie de “révolution douce de notre cinéma”, louant un film “populaire, exigeant, et profondément ancré dans la réalité sociale actuelle”.

Les 10 et 11 mai 2025, la Jeunesse Patriotes du Sénégal (JPS) du département de Dakar a organisé la nouvelle édition de ses “48 heures”, un événement placé sous le thème inspirant : « Main dans la main, dîner de cœur et de l’espoir ». Moment fort de solidarité et de mobilisation, cette rencontre a bénéficié de la présence remarquée d’Alioune Badara Sarr (ABS), invité d’honneur et acteur engagé.

 

Inspecteur principal du Trésor et figure politique de Pastef, ABS s’est investi pleinement dans cette initiative. Par sa présence active, son accompagnement stratégique et un discours percutant, il a témoigné une nouvelle fois de son attachement profond à la jeunesse militante et citoyenne.

 

Lors de son intervention, il a salué la constance et l’engagement exemplaire de la JPS Dakar :

« Depuis ses débuts, cette jeunesse ne cesse de poser des actes concrets. Même après l’accession au pouvoir, elle reste active, engagée et proche des préoccupations sociales de notre pays. »

 

Il a également mis en lumière la dimension humaine des différentes actions entreprises dans le cadre de l’événement : soutien aux enfants vivant avec le VIH/SIDA, lutte contre le cancer, dons à la pouponnière de la Médina et aux daaras.

« Ces initiatives sont porteuses de sens. Elles traduisent une vision politique tournée vers l’humain. Cette jeunesse incarne un véritable espoir pour un Sénégal plus solidaire et équitable. »

 

ABS a réaffirmé sa volonté d’accompagner durablement cette dynamique en soutenant les projets portés par la JPS. Il a souligné l’importance d’encourager l’énergie, la créativité et le sens du devoir qui animent ces jeunes leaders.

 

Aux côtés de Boubacar Diallo, coordonnateur de la section Pastef Grand Dakar, il a contribué à faire de cet événement une belle réussite, saluée par l’ensemble des autorités et participants présents.

 

Parmi les invités de marque figuraient notamment Mme Maïmouna Dièye, ministre de la Famille et des Solidarités ; M. Ibrahima Thiam, secrétaire d’État aux PME/PMI ; M. Momath Faye, secrétaire d’État ; Mme Béatrice Faye, représentante du président de l’Assemblée nationale, El Malick Ndiaye ; Me Ngagne Demba Touré, coordonnateur national de la JPS ; ainsi que M. Serigne Mor Bousso, coordonnateur de la JPS Dakar.

 

La soirée de clôture, empreinte de convivialité, s’est achevée sur une note festive grâce à la performance du chanteur Momo Dieng, qui a su réunir l’audience autour de l’espoir et de l’unité.

L’Institut de Management et de Communication (IMC) a célébré ce samedi sa cérémonie annuelle de remise de diplômes dans une atmosphère empreinte d’émotion, de fierté et de promesses. Parrain de l’événement, le maire de Malicounda et député à l’Assemblée nationale, Monsieur Maguette Sene, a livré un discours puissant et inspirant qui a marqué les esprits.

 

Dans un amphithéâtre comble et devant un parterre d’invités de prestige, dont le Directeur Général de l’IMC, Monsieur Mouhamet Gaye, et le DG de l’AIBD, Monsieur Cheikh Bamba Dièye, le parrain a salué la persévérance des lauréats, le dévouement des enseignants et les sacrifices des parents.

 

« Au-delà d’une simple cérémonie de remise de parchemin, nous célébrons aujourd’hui une promesse, celle d’un avenir qui se prépare », a déclaré M. Maguette Sene, avant de rappeler la confiance que sa municipalité accorde depuis longtemps à l’IMC pour la formation de ses jeunes.

 

L’IMC, a-t-il souligné, est bien plus qu’un institut : « C’est, selon lui, un véritable laboratoire où se forge l’excellence, où se cultive l’esprit d’innovation, et où s’enracinent les valeurs cardinales du leadership. »

 

Le maire de Malicounda n’a pas manqué de rendre un hommage appuyé aux enseignants de l’Institut : « Par votre engagement, vous avez non seulement formé des esprits, mais vous avez aussi contribué à façonner des citoyens. »

 

M. Maguette Sene a profité de l’occasion pour partager son propre parcours. Né à Mballing, il raconte avoir marché sur des chemins poussiéreux pour rejoindre l’école, avec « le cartable souvent vide, mais le cœur plein de rêves ». De ce modeste départ, il gravit les échelons jusqu’à devenir premier à l’École Nationale d’Administration, Directeur de la DMTA, maire, Directeur général du COUD, et aujourd’hui député.

 

À travers ce témoignage, il invite les jeunes diplômés à croire en eux, à embrasser les défis avec foi, rigueur et résilience. « Il n’y a pas de rêve trop grand pour un esprit qui refuse d’abandonner », a-t-il martelé, reprenant les mots de Nelson Mandela sur le pouvoir transformateur de l’éducation.

 

Maguette Sene a enfin lancé un triple appel : à l’excellence, à l’innovation et au service. « Soyez des combattants de la paix, de l’éthique, du progrès », a-t-il exhorté. Et de conclure : « Vous quittez aujourd’hui l’IMC non pas comme de simples diplômés, mais comme des ambassadeurs de l’excellence. »

Les HLM Guédiawaye ont célébré en grande pompe leur cinquantenaire à travers un match de gala opposant deux équipes légendaires du quartier : Mengo et Deggo. Dans une rencontre animée et chargée d’émotion, Mengo a pris le dessus sur son aîné Deggo, avec une victoire méritée de 2 buts à 1.

 

Le coup d’envoi officiel a été donné par Me Sidy THIAM, représentant local de 1xBet sponsor officiel des 50 ans HLM GUEDIAWAYE, marquant ainsi le début d’un événement mémorable. Mais au-delà du résultat, ce match symbolise une main tendue : celle de Deggo, équipe mère, à son benjamin Mengo, dans l’esprit d’un retour aux sources et d’une possible future fusion.

 

L’ambiance n’était pas uniquement sportive : le groupe Djembé Rythme a magnifiquement assuré la dimension culturelle de la journée avec ses prestations d’Asiko, transportant le public dans une vibration authentique et festive. Une belle démonstration que sport et culture vont de pair pour faire vibrer l’âme d’un quartier.

 

Félicitations à Bassirou Ndiaye dit "Lait", initiateur de cette belle rencontre, et à tous les membres de la commission d’organisation Becaye Diop, Sidy Gueye Thierno Sakho, Tata Diop, Samba, Youssouf Ndiongue, Cheikh Mbacke Ndiaye etc. pour leur engagement et leur sens du rassemblement.

 

Vivement la pérennisation de ces initiatives pour le rayonnement des HLM Guédiawaye. Le retour au bercail est en marche !

 

Meissa THIAM

Le maire de kaffrine, Abdoulaye Seydou Sow, a effectué une visite de chantier, ce samedi 10 mai, au niveau du marché central et certains quartiers de la commune de kaffrine. Cette visite de travaux entre dans le cadre de son projet de modernisation de la ville de kaffrine. Accompagné d'une délégation, l'édile de kaffrine a été accueilli par les comités de quartier et délégués de quartiers. Sur place, les responsables techniques de promoville et la société kelimane ont fait le point sur l'état d'avancement des travaux de pavage, de curage et l'extension de l'électricité dans la commune.

 

Sous la présence de ses adjoints et conseillers municipaux, Abdoulaye Seydou Sow a tenu à échanger avec les populations et commerçants du marché central. Ces derniers se sont réjouis de ses réalisations et de son estime envers la commune de kaffrine.

 

Le premier magistrat de la commune de kaffrine a informé que des arrêtés seront signés pour la création d'un comité technique qui sera chargé de la restructuration du marché central et un autre arrêté qui fixera la composition et les attributions des comités de gestion du marché en relation avec les structures nationales, dit-il. Il en ajoute que pour les 2,2 km des travaux de promoville, pourraient être utilisés pour raccorder les quartiers de kaffrine 2 et Peye.

 

Concernant la canalisation du marché central de kaffrine, Abdoulaye Seydou Sow révèle que ces travaux vont être repris totalement.

 

"La canalisation du marché central sera totalement reprise, non seulement il y a ce qu'on appelle le curage, nous avons décidé de combiner les travaux de curage et les travaux qui seront fait par le Fera. Nous allons faire le curage et reprendre tout le dallage de la canalisation" a expliqué l'édile, qui invite les usagers du marché à veiller sur cet investissement qui est mis à leur disposition.

 

Le maire estime qu'avec la reprise des travaux de l'extension de l'électricité, d'ici la fin du mois de juin les travaux seront achevés à 80 voire 90%.

 

Mamadou Ndiaye

CMU
cmu