vendredi 22 novembre 2024 | Login
Malal DIALLO Pithi

Malal DIALLO Pithi

L’institution, les Cours Sainte Marie de Hann, fidèle à sa vocation d'établissement d'éducation à la paix par le vivre ensemble, avait lancé ses traditionnelles semaines de la paix. Sous le Parrainage de Son Excellence Monsieur Alpha Oumar Konaré, Ancien Président de la République du Mali et ancien élève de l’institution de 1958 à 1960, ces importants moments de promotion de la paix sont clôturés ce vendredi 24 mai par une cérémonie présidée par le Directeur André Sonko et ses principaux invités de marque, en présence des responsables administratifs et du corps enseignant de l’institution.  

 

Les semaines de la paix constituent de forts moments de communion et de pédagogie pour inculquer aux élèves les valeurs de tolérance, de fraternité et de partage pour contribuer à bâtir un monde de paix. Pour colorer cette activité, l’institution les Cours Sainte Marie de Hann, a porté son choix sur la personne de l’ancien Président Malien Alpha Oumar Konaré pour en faire le parrain des journées de promotion de la paix déclinées sur l’appellation des semaines de la paix. Et pour de raisons de santé, l’ancien instituteur à Kayes, puis Professeur de Lycée à Markala et à Bamako, n’a pu refouler le sol de son ancienne école ; il s’est fait représenter par Kadiatou Diallo Konaré, sa fille et ancienne ministre de la Culture qui a ainsi délivré le message de Son Excellence PR Konaré.

 

Ainsi, devant les autorités de l’école, avec à sa tête, le Directeur M. André Sonko, de l’Archevêque Monseigneur Benjamin Ndiaye, du corps enseignant et du personnel de l’institution scolaire, Mme Kadiatou Diallo qui avait à ses côtés Moustapha Dicko, ancien Ministre de l’Education du Mali, l'Ambassadeur Ibrahim Diarra, a réaffirmé toute la gratitude du Président Konaré qui a promis de venir faire un pèlerinage dans son ancienne école dès qu’il recouvre sa santé. Mais, déclare Mme Kadiatou Diallo Konaré, «il faut dire que ces journées de la paix constituent une activité majeure pour l'école qui dédie sa formation et son encadrement à la culture de la paix, de la fraternité et de l'amitié. Et que le fait d'être là pour participer à la clôture de ces semaines est bien un honneur en soi, mais c'est surtout porteur d'espoir et d'espérance pour nous dans un monde marqué par tant de conflits et d'intolérance. Donc de temps en temps, le fait de se retrouver sur des lieux comme les Cours Sainte Marie de Hann nous met en phase avec nos responsabilités d'humain».

Cependant, le choix du parrain n’est pas fortuit. En effet, Alpha Oumar Konaré est docteur honoris causa de l’université Rennes 2 Haute-Bretagne et de l’Université libre de Bruxelles. Il est membre du Haut Conseil de la Francophonie, compte également parmi les membres fondateurs du Collegium international éthique, politique et scientifique Alpha Oumar KONARÉ est élu Président de la Commission de l’Union africaine, le 10 juillet 2003, par les Chefs d’État africains réunis au Sommet de Maputo. Son mandat s’achève en 2009 d’être succéder par le Gabonais Jean PING. Sur le plan international, il œuvre pour la paix sur le continent et l’intégration régionale. Il a présidé la CEDEAO (communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest) et l’UEMOA (union économique et monétaire ouest-africaine) en 1999 et 2000.

 



Dans le cadre d'une visite de terrain à Mbeubeuss , une décharge traditionnelle faisant face à des enjeux écologiques et sociaux majeurs, une équipe ministérielle a constaté l'ampleur des défis à relever.

 

Lors de cette visite, le ministre en charge a souligné la nécessité de passer à une approche moderne de gestion des déchets pour répondre à l'urgence environnementale et sociale. Malgré un budget conséquent de 206 milliards alloué au projet Promoged, seulement 12% de celui-ci a été utilisé en trois ans, ce qui soulève des préoccupations quant à l'efficacité du modèle actuel.

 

La priorité désormais est de mettre en place des unités techniques et mécaniques pour traiter les déchets de manière sécuritaire et réduire leur impact sur l'environnement, conformément à la vision du Président de la République et du Premier ministre.

 

Une des préoccupations principales concerne la présence d'enfants sur le site de la décharge, une situation jugée inacceptable pour des raisons de sécurité et de santé publique. Des mesures immédiates seront prises pour empêcher leur accès à la zone.

 

Concernant les travailleurs de la décharge, leur courage et leur détermination ont été salués, mais il est impératif de leur offrir des conditions de travail plus sécurisées et de moderniser les métiers liés à la gestion des déchets.

 

Sur le plan administratif, des discussions avec les syndicalistes ont été engagées pour trouver des solutions aux problèmes de décentralisation et de recrutement des agents municipaux. Le ministre a souligné l'importance de trouver des solutions rapidement tout en respectant le droit de grève, mais en garantissant également un service minimum pour assurer le bon fonctionnement des collectivités locales.

 

En conclusion, cette visite marque le début d'une nouvelle dynamique dans la gestion des déchets à Mbeubeuss , avec un engagement ferme à trouver des solutions concrètes pour protéger l'environnement, la santé publique et améliorer les conditions de vie des populations locales.

  1. TOURE

Depuis l'avènement de la COVID 19 qui avait fini de terrasser un secteur mal en point et détenu par des étrangers qui vivent parmi nous, et donc présentant une économie extravertie, la situation du tourisme pousse à interroger les acteurs sur leur devenir et celui de leur profession. Ainsi, il nous a été donné de constater la profondeur du mal et de recueillir des informations qui confirment les solutions urgentes que les nouvelles autorités doivent apporter à  ce secteur qui bat de l'aile, malgré ses 10% de participation dans le produit intérieur brut (PIB)

Le secteur du tourisme  connaît beaucoup de difficultés liées à sa désorganisation et sa gestion opaque. L'économie touristique sénégalaise est véritablement à bout de souffle et a besoin de perfusion financière. Interrogé sur les causes de ce marasme constaté, l'ancien Directeur régional de la délégation du Cap Vert SAPCO Sénégal SA, Abdou Diouf Baldé, s'en explique : ''Si vous faites le constat avec moi, il n'y a que Saly Portudal, depuis 1975, comme station touristique qui a été réalisée par les autorités de l'État du Sénégal et occupée à majorité par les étrangers. Donc il n'y a pas eu de véritables évolutions sur le plan économique et social dans le secteur. Même si le PIB est de 10% sur le plan fiscal en 2023 <ANSD> avec l'arrivée de plus d'un million cinq cents mille de touristes. Il faut tout simplement noter que notre tourisme est géré par les étrangers. Ce qui entraîne forcément la fuite des capitaux et une économie touristique extravertie. Et nous espérons qu'avec l'arrivée de nouveaux dirigeants, cela va changer''.

 

 D'ailleurs, poursuit l'ingénieur en aménagement du territoire et en management public, ''ce nouveau régime appelle à la souveraineté nationale, donc ce changement tant espéré devrait rapidement voir le jour''. Avant de regretter l'inertie de la SAPCO, malgré les efforts menés par les différents directeurs. ''Il faut souligner que cette agence évolue comme une structure immobilière au regard de la convention signée entre l'État du Sénégal et la Sapco. D'où l'intérêt à revoir cette convention. Elle limite naturellement la Sapco à des activités d'aménagements, de promotion des investissements et de gestion. Il faudrait élargir cette convention à d'autres secteurs d'activités et renforcer ses compétences pour son évolution. Ce qui fera de la Sapco une véritable société anonyme à participation public, avec son propre budget et ses propres orientations. Pour ce faire, il faut que PR Diomaye prenne de nouvelles décisions, notamment la révision de la convention État du Sénégal/Sapco afin que cette dernière ne  dépende plus du budget consolidé de l'Etat du Sénégal''.

 

Esquissant des solutions pour sauver ce secteur, Abdou Diouf Baldé s'attend à la promotion du patronat dans le secteur touristique. ''Je voudrais d'abord vous rappeler que notre tourisme est géré par des étrangers donc nous n'avons pas un patronat national, mais un patronat étranger avec du mécénat. D'où l'intérêt de créer un nouveau patronat sénégalais pour notre tourisme national''. Comment y arriver,  M. Diouf Baldé propose: '' Il faut créer la première Banque nationale d'investissement touristique, en organisant les sénégalais en coopératives et en associations, avec comme partenaires stratégiques, la SAPCO et l'ASPT. Ensuite l'État en qu'actionnaire majoritaire, pourra ouvrir des actions à tous les sénégalais de tous les âges. Et c'est valable pour les autres sous secteurs vitaux de la branche''.

 

Abdou Diouf Baldé (ingénieur, ancien Directeur régional de la délégation du Cap Vert SAPCO Sénégal : «le tourisme sénégalais bat de l'aile, PR Diomaye attendu par les acteurs » 

 

Depuis l'avènement de la COVID 19 qui avait fini de terrasser un secteur mal en point et détenu par des étrangers qui vivent parmi nous, et donc présentant une économie extravertie, la situation du tourisme pousse à interroger les acteurs sur leur devenir et celui de leur profession. Ainsi, il nous a été donné de constater la profondeur du mal et de recueillir des informations qui confirment les solutions urgentes que les nouvelles autorités doivent apporter à  ce secteur qui bat de l'aile, malgré ses 10% de participation dans le produit intérieur brut (PIB)

 

 

Le secteur du tourisme  connaît beaucoup de difficultés liées à sa désorganisation et sa gestion opaque. L'économie touristique sénégalaise est véritablement à bout de souffle et a besoin de perfusion financière. Interrogé sur les causes de ce marasme constaté, l'ancien Directeur régional de la délégation du Cap Vert SAPCO Sénégal SA, Abdou Diouf Baldé, s'en explique : ''Si vous faites le constat avec moi, il n'y a que Saly Portudal, depuis 1975, comme station touristique qui a été réalisée par les autorités de l'État du Sénégal et occupée à majorité par les étrangers. Donc il n'y a pas eu de véritables évolutions sur le plan économique et social dans le secteur. Même si le PIB est de 10% sur le plan fiscal en 2023 <ANSD> avec l'arrivée de plus d'un million cinq cents mille de touristes. Il faut tout simplement noter que notre tourisme est géré par les étrangers. Ce qui entraîne forcément la fuite des capitaux et une économie touristique extravertie. Et nous espérons qu'avec l'arrivée de nouveaux dirigeants, cela va changer''.

 

 D'ailleurs, poursuit l'ingénieur en aménagement du territoire et en management public, ''ce nouveau régime appelle à la souveraineté nationale, donc ce changement tant espéré devrait rapidement voir le jour''. Avant de regretter l'inertie de la SAPCO, malgré les efforts menés par les différents directeurs. ''Il faut souligner que cette agence évolue comme une structure immobilière au regard de la convention signée entre l'État du Sénégal et la Sapco. D'où l'intérêt à revoir cette convention. Elle limite naturellement la Sapco à des activités d'aménagements, de promotion des investissements et de gestion. Il faudrait élargir cette convention à d'autres secteurs d'activités et renforcer ses compétences pour son évolution. Ce qui fera de la Sapco une véritable société anonyme à participation public, avec son propre budget et ses propres orientations. Pour ce faire, il faut que PR Diomaye prenne de nouvelles décisions, notamment la révision de la convention État du Sénégal/Sapco afin que cette dernière ne  dépende plus du budget consolidé de l'Etat du Sénégal''.

 

Esquissant des solutions pour sauver ce secteur, Abdou Diouf Baldé s'attend à la promotion du patronat dans le secteur touristique. ''Je voudrais d'abord vous rappeler que notre tourisme est géré par des étrangers donc nous n'avons pas un patronat national, mais un patronat étranger avec du mécénat. D'où l'intérêt de créer un nouveau patronat sénégalais pour notre tourisme national''. Comment y arriver,  M. Diouf Baldé propose: '' Il faut créer la première Banque nationale d'investissement touristique, en organisant les sénégalais en coopératives et en associations, avec comme partenaires stratégiques, la SAPCO et l'ASPT. Ensuite l'État en qu'actionnaire majoritaire, pourra ouvrir des actions à tous les sénégalais de tous les âges. Et c'est valable pour les autres sous secteurs vitaux de la branche''.

 

Chaque année, des milliards de dollars sont perdus en Afrique à cause de l’exploitation minière illégale. La situation persiste en partie car les Etats développent essentiellement des stratégies nationales de lutte, qui ne tiennent pas compte du caractère transnational du problème.

La coopération régionale peut améliorer l’efficacité des interventions étatiques dans la lutte contre l’exploitation minière artisanale et à petite échelle (ASM) illégale de l’or en Afrique. C’est le point de vue partagé dans un rapport de la CEDEAO publié en février 2024, face au constat de l’échec relatif des mesures de répression mises en œuvre depuis des années.

Intitulé « Leçons tirées des expériences régionales de l’Afrique de l’Ouest dans le secteur de l’or », le rapport traite d’un problème épineux pour la sous-région. Il faut souligner qu’en Afrique de l’Ouest, l’exploitation illégale d’or affecte tous les pays producteurs d’or. En septembre 2022, un rapport du Forum intergouvernemental sur les Mines (IGF) a évalué l’ampleur de la contrebande d’or pour l’année 2019 à plus de 120 millions de dollars dans trois pays de la sous-région, le Niger, le Mali et le Burkina Faso.

Outre la perte de revenus que cela représente, l’exploitation illégale d’or alimente aussi les caisses des groupes extrémistes actifs en Afrique de l’Ouest et nuit à la production agricole.

Au Burkina Faso par exemple, l’Observatoire économique et social a signalé qu’entre 2016 et 2020, les groupes armés non étatiques avaient obtenu environ 126 millions d’USD (70 milliards de FCFA) en attaquant des sites d’extraction d’or.

Selon le Conseil ghanéen du cacao, l’exploitation illégale d’or a conduit à la destruction de 2% du verger national et entrainé des pertes de 4,8 milliards de cedis d’investissements (356,6 millions $) dans les plantations de cacao.

Selon le rapport, la nature multiforme de l’ASM illégale rend inefficaces les initiatives menés séparément par différents acteurs. En raison de la porosité des frontières et de la libre circulation des personnes et des biens, l’or extrait par exemple au Burkina Faso peut facilement se retrouver au Mali, puis au Togo, sans passer par les canaux officiels.

Les auteurs recommandent donc aux Etats ouest-africains la promotion d’une coordination institutionnelle déjà au niveau national, entre acteurs miniers, négociants, bailleurs de fonds et autorités chargés de l’application des lois. Au niveau régional, l’accent devrait être mis sur des mécanismes de partage d’informations rassemblant les différents acteurs.

Au-delà de la coopération, formaliser le secteur…

En février dernier, le gouvernement burkinabé a ordonné la suspension sine die des exportations d’or provenant de l’exploitation artisanale semi-mécanisée. Cette mesure intervient dans un contexte d’assainissement du secteur et met en lumière la persistance des circuits informels de production et d’exportation d’or. Au-delà de la collaboration régionale, les Etats africains devraient aussi poursuivre les efforts en vue de la formalisation de l’exploitation minière artisanale et à petite échelle de l’or.

Les réseaux du crime organisé infiltrent le secteur et sapent les efforts de formalisation.

Pour les auteurs du rapport de la CEDEAO susmentionné, la formalisation passe notamment par la facilitation de l’accès aux terres et aux gisements d’or pour les artisans miniers. Il faut donc établir et mettre à jour des couloirs miniers capables de s’adapter rapidement à des changements comme la découverte de nouveaux sites ou l’épuisement d’anciens gisements. Les autorités doivent aussi simplifier le processus d’octroi des permis miniers aux artisans et l’adapter aux réalités sur le terrain.

Au Ghana par exemple, la durée de vie de la plupart des sites artisanaux n’excède pas quelques mois, alors que la procédure officielle d’obtention d’un permis peut prendre jusqu’à trois ans. « Pour moi, cela n’a pas de sens d’attendre trois ans pour obtenir une licence afin d’entreprendre un projet de six mois. Je préfère me cacher et faire ma galamsey [nom donné à l’exploitation minière illégale dans le pays, ndlr] », raconte un mineur cité par The Conversation.

Le soutien à la mise en place de coopératives minières et au financement de leurs activités, la mise en place de comptoirs d’achats d’or à des prix attractifs et la construction de raffineries locales pour transformer la production ainsi acquise, sont d’autres options à explorer pour les Etats africains. Ces solutions ne s’excluent pas les unes les autres mais doivent être développées ensemble pour obtenir des résultats sur la durée.

Un mal africain

Au-delà de l’Afrique de l’Ouest, la faible coopération régionale en matière de lutte contre l’exploitation minière illégale est un problème rencontré ailleurs sur le continent. Dans un rapport publié en mars 2024, l’ENACT note ainsi l’absence de mécanismes régionaux pour lutter contre l’exploitation minière illégale en Afrique centrale. Pour y remédier, l’organisation financée par l’Union européenne insiste sur la nécessité de renforcer les partenariats entre les organisations policières nationales et le Comité des chefs de police d’Afrique centrale (CAPCCO).

« Bien que le CAPCCO fournisse une plateforme pour la coopération régionale en matière de police et de criminalité, la non-inclusion d’autres agences de sécurité ou d’application de la loi signifie qu’il n’existe pas de mécanisme unique pour coordonner les réponses sécuritaires à la criminalité environnementale liée à l’exploitation minière illégale », déplore le document, qui traite des crimes environnementaux causés par l’exploitation minière illégale dans la région.

Pour l’ENACT, les stratégies régionales peuvent aider à mieux affronter certains des principaux défis de l’exploitation minière illégale, notamment la contrebande et le trafic de minerais extraits illégalement ou encore l’importation de substances dangereuses (mercure, cyanure, etc.).

 

« AUTEUR : Moctar SISSOKO »

L’initiative pour la démocratie, l’éthique et la justice sociale’’2FC/TaC (Fagaru Fippu Taxawu ak Caytu), a organisé une conférence publique, ce samedi 11 mai, à Dakar, pour proposer la réforme du Conseil supérieur de la magistrature(CSM) à travers la modification de la loi n° 2017-11 du 17 janvier 2017.

Au titre de la déclaration faite par le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye, s’est engagé, dans son programme de campagne, à réformer la justice sénégalaise en son premier axe « Renouveau institutionnel et engagement africain », a-t-il rappelé M. Mamadou Diagne, le Président de l’’initiative pour la démocratie, l’éthique et la justice sociale’’2FC/TaC (Fagaru Fippu Taxawu ak Caytu), lors d’une conférence publique, s’est ténue ce, samedi dernier, à Dakar.Cette rencontre a vu la participation des universitaires, de la société civile, de juristes et de journalistes. « IL faudrait plutôt de procéder à une véritable refonte de cette loi, en lieu et place d’une modification qui risquerait d’en garder les principales déficiences », lit-on dans le document, qui a été remis à la presse.

En effet, L’objectif de cette conférence est de visiter les réformes prévues au regard du projet qui prévoit plusieurs une refonte du Conseil supérieur de la magistrature(CSM) à travers une modification de la loi N° 2017-11 du 17 janvier. Or, il faudrait plutôt procéder à une véritable refonte de cette loi, en lieu et place d’une modification qui risquerait d’en garder les principales déficiences.

De plus, il faudrait veiller à ne pas créer un CSM qui accoucherait « d’un gouvernement des juges », d’où la nécessite de trouver un équilibre entre les tâches nominatives et les tâches disciplinaires.Cependant, le conférencier, par ailleurs Professeur de droit à l’université d’Ottawa, avocat et procureur au ministère de la justice au Canada, Dr Abdoul Karim Thiaw, est revenu sur trois réformes majeures dans une perspective de la Common Law et ce qu’elle peut nous apporter dans le cadre de ces réformes. Ainsi, les trois cas sont évoqués sur les réformes à entreprendre, à savoir « le Conseil supérieur de la magistrature, le statut du parquet et la commission d’enquête politique », a-t-il préconisé, DR Thiaw, afin d’inspirer sur les Anglo-Saxons,en termes de l’indépendance des juges.

Aussi, « il s’agira de décoloniser nos lois et de les adapter à nos réalités pour mieux répondre à nos enjeux sociétaux et de développement », a-t-il, M. Diagne, fait partie ceux qui ont amené le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye au pouvoir.

En conférence publique, les conférenciers se sont penchés sur de deux propositions supplémentaires dont les détails des cinq(5) sont présents, il s’agit notamment de la refonte du mode de nomination des magistrats et de l’exercice de la discipline ; de l’adoption d’un Code de la magistrature garantissant son indépendance ;de favoriser l’indépendance du parquet ; de mettre en place un programme national d’information et de numérisation des greffes qui permettra de les rendre pleinement efficaces et de prévoir le pouvoir de créer une commission d’enquête publique.

 

Le démarrage des rotations du Bus rapid transit (Brt) semble imminent. Le ministère des transports vient même de dévoiler les tarifs et le trajet.

Lors de la réunion du Conseil des ministres du jeudi 2 mai dernier, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye,  avait invité le ministre des Transports à faire le point sur le lancement effectif des activités du Brt et ses modalités d’epxloitation. Ce dimanche, les premiers signaux sont lancés.

En effet, Malick Ndiaye, le ministre des Transport et ses services ont dévoilé les tarifs que les usagers devront payer pour emprunter le Brt. Le prix est de 400 francs Cfa pour un aller simple dans une même zone. Et ce sera, ensuite, 500 francs Cfa  au-delà d’une zone.

Les bus transporteront les clients de l’avenue Pape Gueye Fall à la préfecture de Guédiawaye, en passant par Grand Médine pour la ligne B1 par exemple. Ce, du lundi au dimanche, de 6 heures du matin à 21 heures, y compris les jours fériés.

Les féministes en seront certainement ravies. Fatou Kiné Diakhaté est la première femme nommée au poste de directeur de cabinet adjoint du président de la République.

Fatou Kiné Diakhaté, « Fifi » pour les intimes, assistera le professeur Mary Teuw Niane dans ses tâches de directeur de cabinet du président Bassirou Diomaye Faye. Elle est réputée très proche du Premier ministre Ousmane Sonko, qu’elle côtoie dans le parti Pastef depuis 2018. Répondant ainsi à l’appel des patriotes par la politique par l’exemple, l’engagement par l’action, elle a témoigné de sa grande détermination, de son expertise technique et de son dévouement aux idéaux et valeurs de ladite formation politique. 

Carrière politique remarquable…

Ainsi, d’après ses camarades de parti, sa nomination à ce poste d'une haute importance est la consécration du travail acharné, de l’éthique incarnée, de l’engagement sincère et désintéressé au service du Sénégal. Car faisant toujours don de son temps, de son savoir et de son énergie sans compter au sein du parti des patriotes. 

 Elle s’est distinguée par son engagement politique. Secrétaire exécutive en 2020 puis coordonnatrice du Mouvement national des cadres patriotes/Section diaspora depuis 2021, elle s’est toujours employée à faire assumer au mouvement des cadres son rôle de laboratoire intellectuel de Pastef. Elle a joué un rôle clé au sein du Moncap Diaspora qu’elle a piloté de main de maître, coordonnant avec succès des équipes et des centaines de cadres à travers le monde, pour accompagner le parti dans l’élaboration des politiques, projets et programmes de gouvernance. 

 Fatou Kiné Diakhaté a également co-coordonné les travaux du programme présidentiel « Le projet pour un Sénégal souverain, juste et prospère » du président Bassirou Diomaye Diakhar Faye, démontrant sa rigueur, sa grande capacité managériale, d’organisation, d’animation et de résilience. Membre du Bureau politique de Pastef en sa qualité de secrétaire nationale adjointe en charge de la diaspora, elle a supervisé des coordinations réparties sur quatre continents, orchestrant des activités destinées à installer et à massifier le parti, à défendre les libertés, la démocratie et l'État de droit au Sénégal.

Parcours académique et professionnel riche et diversifié 

Fatou Kiné Diakhaté, c’est aussi le couronnement d’une carrière remarquable, construite sur une formation académique solide et des expériences professionnelles toutes aussi variées qu’enrichissantes. Elle a commencé son parcours académique avec un baccalauréat scientifique au groupe scolaire Marie Dior Sarr, démontrant dès le début une affinité pour les disciplines analytiques, avant de poursuivre ses études en obtenant un Brevet de technicien supérieur en banque finance assurance au groupe ICOGES Paris. 

 Fortement animée par un désir de toujours approfondir ses connaissances, « Fifi » s’inscrit à l’université Sorbonne Paris Nord, où elle a décroché une Licence professionnelle en banque finance assurance, avant de compléter une Licence 3 en économie et finance à l’université Paris 8 Vincennes. Elle a également poursuivi ses études universitaires avec un Master 1 en économie internationale et régulation et un Master 2 en banque finance gestion des risques, tous deux à l’université Sorbonne Paris Nord. 

Sur le plan professionnel, Fatou Kiné Diakhaté a connu une progression linéaire constante, en occupant des postes de plus en plus responsabilisants. Elle a débuté comme conseillère clientèle à la Banque Postale et à la Société Générale à Paris. Son parcours l’a ensuite conduite chez Crédit Agricole Corporate & Investment Bank en tant que gestionnaire middle office en titrisation. Elle a ensuite rejoint l’Agence française de développement (AFD) Paris, où elle a gravi les échelons : de chargée de gestion des concours financiers à responsable contrôle et qualité au Département gestion financière des concours (GFC), en passant par le poste de chargée de mission innovation financière. Ces responsabilités ont façonné son expertise en matière de gestion des risques financiers et de contrôle de qualité. 

La nomination historique de Fatou Kiné Diakhaté en tant que directrice adjointe de cabinet du président de la République Bassirou Diomaye Faye souligne le leadership et l’engagement de ce dernier à promouvoir un changement positif.

 

 

 

Comme l’Us Monastir, l’As Douanes a aussi décroché son ticket pour les playoffs de la saison 4 de la Basketball Africa League (BAL). Les hommes de Mamadou Guèye ‘’Pa Bi’’ ont corrigé l’Armée patriotique rwandaise (APR) par 79-54 pour compléter le tableau du Final 8, prévu au Rwanda. Un match comptant pour la sixième et dernière journée de la conférence Sahara.
 
 
Les Gabelous ont dominé leurs adversaires du début à la fin de cette rencontre (23-18, 44-28, 63-46, 79-54). Ils prennent leur revanche sur l’APR qui les avait battus lors de la troisième journée.
 
L’As Douanes termine ainsi la conférence à la deuxième place avec trois victoires derrière Rivers Hoopers du Nigeria qui totalise quatre succès. Elle devance l’Us Monastir (trois victoires aussi) au goal-average particulier. 

Le Contingent de SENFPU MINUSCA 2-5, MONUSCO1-17 et MONUSCO 2-17 ont reçu le drapeau vendredi  denier3 mai 2024. La cérémonie de remise de drapeau a ete présidée par le Général de Brigade Papa Diouf, Haut commandant en second de la Gendarmerie nationale et sous-directeur de la justice militaire.

Le président du Groupe de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina, a annoncé la création d’un Prix annuel des médias africains pour récompenser et faire connaître les journalistes, les correspondants et les organes de presse africains qui parlent des réalisations et des progrès de l’Afrique.


M. Adesina a déclaré que la Banque africaine de développement travaillerait avec l’organisation AllAfrica Media et des institutions financières africaines pour créer ce prix dans le cadre des efforts visant à promouvoir une couverture médiatique plus positive des évolutions enregistrées sur le continent. Il a prononcé jeudi 9 mai un discours liminaire lors du Sommet des leaders des médias d’Afrique, organisé par AllAfrica Media. « L’Afrique doit façonner son propre récit et ne pas dépendre de ce que les autres pensent d’elle ou des perspectives qu’ils préfèrent partager à son sujet, sur ses réalisations et les opportunités qu’elle offre… Les récits positifs sur les opportunités d’investissement en Afrique doivent être bien mis en valeur, car ils ne bénéficient malheureusement pas d’une couverture suffisante, voire pas de couverture du tout, dans les médias occidentaux », a déclaré M. Adesina. Il a également proposé que la Banque africaine de développement, la Banque africaine d’import-export et toutes les institutions financières régionales mettent des ressources en commun pour soutenir l’émergence d’une société africaine de médias reconnue mondialement qui positionnera les nouvelles de l’Afrique dans le monde. Le sommet, qui a pour thème « Repenser les médias d’Afrique en cette période de mutations profondes », réunit plus de 300 propriétaires et exploitants de médias africains, des responsables gouvernementaux, des dirigeants d’entreprise, des universitaires, des champions de la société civile et des partenaires au développement pour discuter de l’activité des médias et du rôle essentiel qu’ils doivent jouer pour façonner l’avenir de l’Afrique. « Les médias ont un rôle crucial à jouer, en étant justes, objectifs, curieux, en menant des investigations, oui, mais aussi en étant des catalyseurs du développement, et en faisant la promotion de nouvelles positives sur les réalisations, les accomplissements et les développements tangibles de l’Afrique », a-t-il déclaré.
M. Adesina a également appelé les institutions de développement en Afrique à mettre en place un référentiel commun de récits, de vidéos et de contenus vérifiés et normalisés qui facilitera la compilation et la rédaction d’articles sur ce qui est réalisé en Afrique. Il a également promis que la Banque africaine de développement, en collaboration avec ses partenaires et les institutions financières africaines, participerait à la création de bourses pour les journalistes et les correspondants africains afin de contribuer au développement et au renforcement des capacités des journalistes et des correspondants travaillant sur l’Afrique. « Ensemble, continuons à promouvoir l’Afrique. Je vous invite, en tant que leaders des médias, à devenir les vuvuzelas de l’Afrique ! Racontez les histoires positives de l’Afrique », a-t-il exhorté son auditoire composé de responsables de médias venus de tout le continent.

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