dimanche 19 janvier 2025 | Login
Malal DIALLO Pithi

Malal DIALLO Pithi

Dakar, 10 décembre 2024 – Le Bureau exécutif national (BEN) du Syndicat des Inspecteurs et Contrôleurs du Travail et de la Sécurité Sociale (SICTRASS) a tenu une conférence de presse pour mettre en lumière les enjeux majeurs liés au secteur du travail au Sénégal.

 

Un contexte de mutations et de défis

 

Dans une déclaration riche en détails et en propositions, le SICTRASS a évoqué les nombreuses insuffisances affectant l’administration du travail, tout en exprimant sa volonté d’être une force motrice pour accompagner le gouvernement dans sa vision d’un Sénégal 2050.

 

Le Secrétaire général du syndicat a rappelé que l’administration du travail joue un rôle essentiel dans la stabilité sociale, l’environnement des affaires, et le développement économique. Cependant, il a dénoncé la relégation persistante de ce secteur au second plan par les autorités, malgré son importance stratégique dans un pays où le chômage dépasse les 20 %, avec une population majoritairement jeune.

 

Des moyens limités pour des enjeux colossaux

 

Le SICTRASS a notamment mis en exergue les ressources humaines insuffisantes : 111 inspecteurs et contrôleurs doivent gérer 407 890 entreprises recensées en 2016, un ratio jugé insoutenable. Ces conditions de travail difficiles, aggravées par des moyens matériels et financiers limités, expliquent la démotivation du personnel et les départs nombreux enregistrés ces dernières années.

 

En 2023, malgré ces contraintes, 5 275 entreprises ont été contrôlées, impactant directement 103 956 travailleurs. Plus de 900 conciliations ont permis de récupérer plus de 537 millions de francs CFA pour les droits des travailleurs. Ces chiffres témoignent du dévouement des inspecteurs, qui parfois mobilisent leurs propres moyens pour mener leurs missions.

 

Des attentes vis-à-vis du nouveau ministre

 

Le BEN a salué la nomination de Monsieur Abass Fall à la tête du Ministère du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les Institutions, tout en soulignant les chantiers colossaux qui l’attendent.

 

« Nous attendons de lui qu’il redonne à ce ministère sa place stratégique dans l’Agenda national de transformation Sénégal 2050

 

Mamadou Touré

Comme je vous l’annonçais dans ma dernière contribution, la meilleure façon de punir nos adversaires de Pastef suite au gangstérisme politique qui leur a permis de prendre le pouvoir est de ne pas faire comme eux, de ne pas être comme eux, de ne pas leur ressembler dans la reconquête du pouvoir. C’est pourquoi la gatsta gatsa d’idées qui la nouvelle philosophie de la nouvelle opposition sera notre principale arme contre Pastef. Le Gatsa Gatsa d’idées consiste à ferme dans la défense de nos principes, courtois et élégant dans le style, bref rappeler que la démocratie n’est une affaire de barbares comme nos amis d’en face mais une question de gentleman, d’urbanités et de civilités. Par conséquent, nous profitons de cette occasion pour formuler nos meilleurs vœux à tous les sénégalais en commençant naturellement par la clé de voute de nos institutions le Président de la république et à son gouvernement. 

 

J’ai toujours pensé que le Président devrait aussi formuler des vœux à l’opposition, qui est un « corps constitué » de la République et de car étant le 2e poumon de la démocratie à côté de la majorité. Nos vœux sont sincères, ils ne sont pas pieux comme ceux contenus dans la DPG du Premier Ministre. La catalogue de vœux pieux que le PM nous a présenté comme une DPG prouve que Ousmane Sonko a positions et des convictions fortes mais n’a jamais eu de vision. C’est pourquoi le gatsa gatsa d’idées est l’arme la plus redoutable contre Pastef dont l’indigence intellectuelle a été étalée au grand jour avec le flagrant délire du PM à l’assemblée Nationale. Flagrant délire aussi d’un Président de l’assemblée Nationale faisant l’éloge de Mamadou Dia, qui en 1962 a fait chasser les députés présents dans l’Hémicycle grâce à la volonté du peuple par la force de baïonnettes de la gendarmerie. 

 

Cet éloge et cette apologie de Dia lors d’une DPG relève soit de l’ignorance ou d’une volonté de restaurer le Diaisme(primat du parti sur l’Etat). En tout cas depuis l’alternance de mars 2024 le syndrome de l’autoritarisme de Mamadou Dia est en téléchargement chez Sonko. Last but not least, les sénégalais ont eu un aperçu de la rupture qu’est le gatsa gatsa d’idées lors de la DPG. Aucun député de l’opposition ne s’est pas mis sur les tables comme un vandale ou bloqué les travaux.

 

Les Grecs qui ont inventé la Démocratie ont aussi inventé l’Amnistie comme une forme de régulation démocratique pour donner une seconde chance aux bannis et aux ostracisés de la cité. Et ils avaient bien raison parce que le dénominateur commun de tous les pays développés et de tous les pays émergents est la quiétude politique intérieure qui permet de concentrer toutes les énergies vers la croissance et l’économie plutôt que de nourrir des rancœurs, des ressentiments politiques, la querelle des souffrances et de mémoire. 

 

Depuis les grecs une volonté politique d’apaisement politique et la réconciliation a été rarement un signe de faiblesse mais toujours le courage d’un investissement sur l’avenir comme l’ont compris les grands hommes d’Etat de Lincoln à Macky Sall en passant par Mandela et Churchill face aux allemands vaincus en 1945 dont il a empêché l’humiliation comme lors du traité de Versailles en 1918 qui sera une des causes de la 2e guerre mondiale. Les Etats Unis ont connu une guerre civile horrible entre 1861 et 1865. On sait comment est mort le Président Lincoln mais on ne se pose jamais la question comment est mort Jefferson Davis le chef de la rébellion sécessionniste ? Jefferson Davis est mort tranquillement dans son lit comme Abbé Diamacoune parce que Lincoln avait choisi l’investissement dans l’avenir avec la réconciliation et la reconstruction plutôt que la rancœur et la vengeance. 

 

Le Président Sall en optant pour l’apaisement et la réconciliation contre l’avis quasi unanime de son camp était dans la même logique que Lincoln mais malheureusement son sens de l’histoire a toujours été perçu par Pastef comme un signe de faiblesse parce que les groupuscules sectaires comme les nazis ou Pastef perçoivent toujours l’apaisement comme une reculade. 

 

L’amnistie, au-delà de l’apaisement devrait accélérer la réconciliation pour permettre à notre pays de se concentrer sur la seule urgence à savoir l’économie mais la seule urgence de Pastef est la vengeance. Cette soif irrépressible de vengeance. Ils ne feront que ça pendant 5 ans car les urgences du Sénégal ne sont pas celles de Pastef. Rien ne pourra étancher cette soif de vengeance. Le Patriotisme de Pastef est qu’en même bizarre car on a l’impression que ce Parti regrette profondément que l’insurrection n’ait pas réussi et que l’exception démocratique sénégalaise ait survécu. 

 

C’est peut-être pourquoi on se comporte face aux petits putschistes de l’association des États du Sahel comme si on devrait être gêné d’être resté une démocratie. Drôle de patriotisme que de regretter que l’exception démocratique, ce nous avons de plus précieux ait survécu. Ce n’est pas la première fois d’ailleurs car Pastef a déjà écrit dans son livre blanc que le premier coup d’État en Afrique a eu lieu au Sénégal en 1962 avec comme source Wikipedia. 

 

La vengeance c’est aussi la cabale ridicule contre le Général Fall, le sauveur la République. La vengeance va cibler tous ceux qui ont empêché l’insurrection de réussir. La vengeance contre la presse qui a osé dénoncé les méthodes du Guide suprême. Vengeance aussi contre les anciens alliés comme le maire de Dakar qui a eu le tort d’apostasier en cessant croire au destin exceptionnel du « Saint Homme ». 

 

Ce mandat que Pastef va consacrer à la vengeance ne fera l’affaire que de deux groupuscules : l’aile extrême de Pastef dont la soif de vengeance est inextinguible et les rentiers de la tension qui s’engraissent du dénigrement de leur pays et qui ont déjà annoncé la couleur en parlant de « Commission, Réconciliation et Vérité » dont l’objectif est d’humilier les Forces de sécurité qui ont sauvé la République en nous évitant de nous rabaisser au niveau de l’association des États du Sahel. 

 

Le nouveau pouvoir ne doit jamais oublier que le maintien de l’ordre n’a pas de couleur politique. En plus d’avoir sauvé la République, les forces de l’ordre ont été les précurseurs du Jub, Jubeul, Jubeunti. Jub c’est-à-dire droit dans ses bottes dans la défense de l’Etat et de la République. Jubeul : Respecter et faire respecter la loi. Jubenti : redresser, rééduquer et ramener les insurrectionnels sur le droit chemin de l’opposition légale. Donc en termes simples, la République a vaincu l’insurrection et sauvé l’exception sénégalaise et la démocratie a réhabilité les chefs de l’insurrection qui après le jubeunti en sont revenus à l’opposition légale.  

 

Si Sonko avait le sens de l’histoire, il aurait fait comme Lincoln, réconcilier, mobiliser les énergies pour accélérer vers l’émergence en s’appuyant sur notre avantage comparatif : la stabilité politique qui est une denrée si rare dans notre sous-région mais en lieu et place et Lincoln nous aurons Charles Taylor et au lieu de faire de notre pays un nouveau Dubai ou une nouvelle Suisse, on file vers le Venezuela. Je formule le vœu qu’enfin en 2025 que notre Président de la République organise une pose de première pierre parce que sinon à part la vengeance, le mandat sera réduit à l’inauguration des projets de Macky Sall comme le Vaccinopole ou l’autopont de Front de terre.  

 

Le temps ne chôme pas. Heureux aussi de constater que notre Premier Ministre debout pendant des heures lors de sa DPG n’a plus apparemment de problème de mal de dos mais est devenu par contre amnésique pour avoir oublié qu’il a avait qualifié le Président du Conseil Constitutionnel de corrompu sur le parvis du grand théâtre à l’invitation de la jeunesse de son parti. Pas grave ce juste un problème de mémoire qui quand « elle va chercher du bois mort rapporte le fagot qui lui plait » nous dit Birago Diop. Une bonne lecture pour notre Premier Ministre pour les fêtes de fin d’années.

 

Un hommage à une femme d'exception

Le dimanche 29 décembre 2024 restera gravé dans les mémoires de la commune de Yenne comme une journée d'hommage mérité. À cette occasion, l'association Ndiamboot Gui a honoré Adji Fatou Dramé, figure emblématique du développement communautaire, pour son engagement sans faille au service des populations, en particulier des femmes et des couches vulnérables.

 

Une trajectoire marquée par le dévouement

Native de Diass, dans la communauté Saafi, Adji Fatou Dramé a grandi entre Diass et Rufisque, où elle a effectué ses études à l’école Xavier Le Long, puis au CEM Malick Ndoye (devenu CEM Maurice Gueye) et au CEM Pionniers du Syndicalisme. Après une initiation au théâtre dans les années 1969-1970 sous la direction artistique de Mahama Sow, elle décide de retourner à Toubab Dialaaw, village de la commune de Yenne, pour se consacrer pleinement à l’encadrement des associations et groupements communautaires.

 

Une actrice communautaire engagée

Adji Fatou Dramé s'est distinguée par son implication dans des initiatives touchant à divers domaines clés :

 

Santé communautaire : Accompagnement des populations, notamment des femmes, dans l'accès aux soins.

 

Agriculture biologique : Promotion des pratiques agricoles respectueuses de l’environnement à travers l’utilisation d’intrants et de semences biologiques.

 

Formation et encadrement : Partage de son savoir-faire avec les groupements féminins et autres acteurs communautaires au sein de la commune et au-delà.

 

 

Son engagement ne s’arrête pas à Yenne. Elle est également active dans d’autres localités du département de Rufisque et participe activement au Forum Femmes Dakaroises (Forfedak), une plateforme régionale dédiée à la promotion du développement communautaire et à l’autonomisation des femmes.

 

Les raisons du sacre

Pour ses innombrables contributions, l’association Ndiamboot Gui a choisi de la nommer marraine lors de cet événement symbolique. Ce choix, salué unanimement par la communauté, reflète l’impact profond qu’Adji Fatou Dramé a eu sur la vie des habitants de Yenne et des environs. "Elle incarne le dévouement et le don de soi pour le bien-être collectif", souligne un membre de l’association.

 

Un modèle pour les générations futures

Adji Fatou Dramé est aujourd’hui une source d’inspiration pour de nombreuses femmes. Sa vie illustre comment une personne peut, par sa passion et son dévouement, transformer la vie d’une communauté entière. Ce sacre, bien plus qu’une reconnaissance personnelle, met en lumière l’importance du leadership communautaire dans le développement local.

 

Cheikh Mbod

Le mouvement And Taxawu Tuut Tank Yi, dirigé par Diarra Cissokho, a organisé sa troisième édition de dons et d’activités festives en faveur des enfants vulnérables de Kaffrine, les 26 et 27 décembre. Ce rendez-vous annuel s’est déroulé à l’hôpital régional Thierno Birahim Ndao, réunissant enfants, parents et personnel médical autour d’un moment de solidarité et de partage.

 

« Comme chaque année, notre objectif est d’aider ceux qui en ont le plus besoin. Nous avons collecté des dons, dont du lait, de l’eau minérale, des couches et divers matériels, pour les remettre au service de pédiatrie. Cela répond aux besoins exprimés par l’hôpital afin de les soutenir dans leur mission », a expliqué Diarra Cissokho.

 

Elle a également mis l’accent sur l’importance de cette démarche : « À travers cette action, nous voulons soulager les familles démunies et les orphelins, qui n’ont pas souvent accès aux ressources nécessaires. Nous sommes particulièrement attachés à accompagner ces enfants pour qu’ils se sentent valorisés et intégrés dans la société».

 

En parallèle des dons, le mouvement a organisé une après-midi récréative pour les enfants, marquée par un arbre de Noël et la distribution de cadeaux. « Nous avons voulu leur offrir un moment de bonheur et de joie pour Noël, une manière de leur montrer qu’ils ne sont pas oubliés », a-t-elle ajouté.

 

Les parents présents ont chaleureusement remercié l’association pour cette initiative. « Ces gestes apportent un grand soulagement aux familles en difficulté et permettent aux enfants de vivre des moments magiques malgré les difficultés », a déclaré l’un d’eux.

 

Cette action, qui est devenue une tradition pour And Taxawu Tuut Tank Yi, illustre l’engagement du mouvement à soutenir les couches les plus vulnérables de Kaffrine, tout en renforçant les liens communautaires.

 

Mamadou Ndiaye

Le Collectif des Organisations de la Société Civile pour les Élections (COSCE), un pilier incontournable de la démocratie sénégalaise, a été pré-sélectionné pour le prestigieux Prix Nobel de la Paix 2025, aux côtés de deux autres organisations internationales. Cette reconnaissance intervient après 25 ans de dévouement sans faille à la promotion de la paix, de la démocratie et de la stabilité politique au Sénégal, particulièrement lors des périodes de tensions politiques et sociales.

 

Fondé en 2000, à la veille des élections présidentielles de cette année-là, le COSCE est rapidement devenu un acteur clé de la gouvernance démocratique au Sénégal. L’organisation, qui regroupe une quinzaine de structures de la société civile, s’est spécialisée dans la médiation électorale et politique, jouant un rôle central dans la gestion des crises et le renforcement des mécanismes électoraux.

 

Depuis sa création, le COSCE a pris une part active à chaque dialogue politique majeur, allant du dialogue politique national de 2018 à celui de 2023, contribuant à apaiser les tensions et à garantir des élections transparentes et pacifiques. En 2012, lors de la deuxième alternance démocratique, son intervention a été décisive pour la crédibilité du processus électoral et la transition pacifique du pouvoir.

 

La force du COSCE réside dans son engagement à rester neutre et équidistant de toute chapelle politique. Depuis sa création, l’organisation a su préserver son indépendance, agissant uniquement dans l’intérêt de la paix et de la démocratie. Son rôle de médiateur l’a conduit à initier plusieurs mouvements pacifiques pour défendre l’intégrité des élections et préserver l’ordre constitutionnel, notamment lors de la crise liée au report unilatéral de l’élection présidentielle de 2024.

 

À travers des initiatives comme AAR SUNU ÉLECTION et FIPPU, co-initiées par le COSCE, l’organisation a réaffirmé son rôle d’acteur clé dans la préservation du calendrier républicain, contribuant ainsi à éviter toute dérive autoritaire et à garantir une alternance démocratique pacifique.

 

La nomination du COSCE pour le Prix Nobel de la Paix est une consécration méritée après des années de travail acharné. L’organisation a su construire un modèle de gouvernance démocratique qui inspire non seulement le Sénégal, mais aussi toute l’Afrique de l’Ouest. Grâce à son expertise, le COSCE a renforcé l’intégrité des systèmes électoraux en Afrique, en organisant notamment des symposiums sur l’intégrité électorale et en supervisant des missions d’observation électorale à travers le Réseau des Observateurs Électoraux Francophones (ROEF).

 

Le Sénégal, sous l’égide du COSCE, est désormais perçu comme un modèle de stabilité démocratique en Afrique, un phare de la paix et de la gouvernance civile. Cette pré-sélection pour le Nobel de la paix constitue non seulement une victoire pour le COSCE, mais également pour l’ensemble du peuple sénégalais qui, depuis des décennies, œuvre pour un avenir plus stable et plus juste.

 

Le COSCE ne s’arrête pas à cette reconnaissance. Il envisage déjà de renforcer son rôle sur la scène internationale en mettant en œuvre plusieurs projets pour la paix et la gouvernance démocratique en Afrique.

 

Le rôle du COSCE dépasse largement les frontières du Sénégal. Dans un contexte sous-régional marqué par des défis démocratiques croissants, l’organisation sénégalaise a su s’imposer comme un modèle de médiation et de pacification. Sa participation active dans des forums comme le symposium sur l’intégrité électorale en Afrique de l’Ouest montre l’importance de son engagement dans la consolidation de la démocratie en Afrique.

 

Le COSCE a non seulement porté la voix de la société civile sénégalaise, mais aussi celle des peuples africains en quête de solutions pacifiques aux crises politiques. Avec cette nomination pour le Prix Nobel de la Paix, le Sénégal envoie un message fort au monde : la paix et la démocratie sont des priorités absolues pour une Afrique en plein changement.

 

La pré-sélection du COSCE pour le Prix Nobel de la Paix 2025 est un moment historique pour la démocratie sénégalaise. Cette reconnaissance internationale met en lumière le travail acharné et le rôle central de l’organisation dans la préservation de la paix et de la stabilité politique au Sénégal. Elle souligne également l’importance du dialogue et de la médiation dans la résolution des crises, et la nécessité de renforcer la gouvernance démocratique pour garantir un avenir meilleur pour l’Afrique.

Considéré comme un pilier de l’Énergie et du Développement Africain, Samuel Sarr fait aujourd’hui l’objet d’une arrestation que la cellule panafricaine de communication qualifie d’arbitraire. Dans un communiqué rendu public, cette structure parle de recul démocratique et de menace grave pour le développement économique et énergétique du Sénégal. Voici le communiqué publié in extenso.

 

 Samuel SARR, un entrepreneur visionnaire, ancien ministre de l’Énergie du Sénégal (2007-2012) et acteur clé dans la transformation énergétique de l’Afrique de l’Ouest fait l’objet d’une arrestation qualifiée de recul démocratique grave et une menace pour le développement économique et énergétique du Sénégal. Grâce à son expertise et à sa capacité de mobilisation, ce visionnaire au Service de l’Afrique reste une figure emblématique du secteur énergétique africain ; qui a su développer des projets structurants qui ont marqué durablement l’économie sénégalaise. Ancien Directeur général de la Senelec et ministre de l’Énergie, il a joué un rôle central dans la modernisation et la diversification des sources d’énergie au Sénégal. Après son expérience gouvernementale, Samuel SARR a fondé West African Energy (WAE), une entreprise qui incarne une nouvelle ère énergétique. WAE se distingue par la construction de la centrale électrique de Cap des Biches, un projet de 366 MW utilisant du gaz naturel liquéfié (GNL) pour produire une énergie propre et abordable. Ce projet, évalué à 283 milliards de FCFA (432 millions d’euros), représente 25 % de la puissance installée au Sénégal et est déjà réalisé à 88 % pour le cycle combiné et 98 % pour le cycle simple.

 

Un Projet au Service de la Nation Le projet West African Energy offre des retombées positives à tous les niveaux : • Amélioration de l’accès à l’énergie : La centrale de Cap des Biches fournit une énergie fiable à des milliers de foyers et entreprises, réduisant considérablement les coupures d’électricité. • Réduction des coûts énergétiques : L’utilisation du gaz naturel diminue les coûts de production, offrant des tarifs compétitifs aux consommateurs. • Création d’emplois : Plusieurs centaines environ 1200 emplois directs ont été générés, notamment dans les domaines de la construction et de la maintenance. • Impact environnemental positif : La transition vers une énergie plus propre permet de réduire les émissions de gaz à effet de serre, alignant ainsi le Sénégal avec ses engagements climatiques. • Stimulation économique : Une énergie abordable et accessible dynamise les secteurs industriels et agricoles, renforçant la compétitivité nationale.

 

Un Leadership remis en question malgré ces réalisations impressionnantes, Samuel Sarr fait face à des accusations d’abus de biens sociaux de la part d’actionnaires sénégalais minoritaires. Ces accusations, infondées selon le LSS, risquent de compromettre l’achèvement d’un projet stratégique pour le Sénégal et de ternir l’image d’un entrepreneur africain ayant mobilisé près de 300 milliards FCFA auprès d’institutions financières africaines prestigieuses comme African Finance Corporation et Afreximbank. Il est essentiel de rappeler que l’idée, la conception et la mise en œuvre de ce projet sont le fruit de l’expertise et de la vision de Samuel SARR et de son équipe. Les actionnaires locaux y compris sa propre personne parce que détentrice de 15% du capital social n’ont contribué qu’à hauteur de 16 milliards FCFA sur un projet de plus de 283 milliards FCFA.

 

Nous appelons à la libération immédiate de Samuel SARR qui est plus qu’un entrepreneur : il est un catalyseur de transformation pour le Sénégal et l’Afrique. Sa détention arbitraire met en péril l’avenir énergétique du Sénégal et compromet la souveraineté économique nationale. Et c’est pourquoi, nous, membres du Libéralisme Social Sénégalais, dénonçons fermement cette injustice et exigeons : • La libération immédiate et inconditionnelle de Samuel SARR. • La protection des projets stratégiques qui impactent positivement la vie des Sénégalais. • Une reconnaissance pleine et entière du rôle de Samuel SARR dans la construction d’un avenir énergétique durable pour le Sénégal. Une Vision pour l’Afrique Samuel SARR incarne une vision innovante et ambitieuse pour le continent africain, en encourageant les jeunes à dépasser leurs intérêts personnels au profit du développement collectif. Il est urgent de protéger les leaders qui, comme lui, bâtissent l’avenir de l’Afrique avec courage et détermination. Ensemble, protégeons la souveraineté énergétique et économique du Sénégal. Libérez Samuel SARR !

Le Ministre des Forces Armées, le Général Birame DIOP a été l'hôte, ce jeudi 26 décembre 2024, du Camp Dial Diop, siège de l'État-Major Général des Armées (EMGA). Il était accompagné de Khalifa Ababacar Sarr, Directeur Général de la SONAGED. Sur les lieux, il a procédé au lancement officiel de la journée nationale de mobilisation citoyenne "Setal Sunu Rëw" prévue ce 4 janvier 2025. Cet événement majeur sera porté, pour cette fois-ci, par le département des Forces Armées. Il sera axé sur le thème :

"Setal Sunu Gox, Aar Sunu Yaram". A en croire le DG de la SONAGED:"

C'est ensemble, avec solidarité et détermination que nous relèverons les défis du développement durable. L'action de cette initiative vise à renforcer notre engagement en faveur d'une propreté partout,par tous et pour tous", a-t-il déclaré.

Le Parti Ensemble pour le Sénégal (PEPS) a réuni, ce jeudi 26 décembre 2024, son bureau politique national en son siège sis à Sacré-Coeur. Mamadou Salif Sow, le chef de file de cette formation politique et Cie ont ainsi mis le moment à profit pour faire l'évaluation de leur participation aux dernières élections législatives, mais aussi, de s'atteler à la structuration et l'implantation de leur parti dans les différentes Communes, départements du Sénégal et au niveau de la diaspora. Elle était aussi l'opportunité pour le Maire de la Commune de Dialembéré (Kolda) et ses partisans de se pencher sur les prochaines échéances électorales, à savoir, les Locales anticipées prévues en 2025 ( msauf changement de calendrier). Le bureau politique du PEPS invite, sur ce, les responsables et représentants à se mobiliser pour relever les défis du futur.

La traditionnelle journée "Thiant" Serigne Saliou Mbacké (5ème Khalife Général des Mourides) organisée annuellement par Moustapha Cissé Lô aura lieu ce samedi 28 décembre 2024. Pour l'édition de cette année, l'ancien député et premier-vice Président de l'Assemblée Nationale entend suivre à la lettre les consignes du Khalife Général des Mourides Serigne Mountakha Mbacké Bassirou et de son guide spirituel Serigne Moussa Nawel Ibn Serigne Moustapha Bassirou Mbacké en optant tout simplement pour la sobriété. Cette journée prévue au niveau de son domicile dakarois sis au quartier Nord-Foire, sera rythmée par des séances de lectures du Saint Coran, des psalmodies de "Xassaïdes", mais aussi, de "berndé" 

(distribution de mets copieux). Des prières et autres recueillements seront aussi formulées pour la paix,la stabilité et la concorde nationale au Sénégal. A cet effet, le maître d'oeuvre de cet événement, le Président Moustapha Cissé Lô, remercie tous ceux qui souhaiteraient, participer à ce "Thiant" à l'honneur de son guide, le très vénéré Serigne Saliou Mbacké Ibn Serigne Touba Khadimou Rassoul.

Makhtar Diop, Directeur général d’IFC, en visite au Sénégal pour aborder le renforcement du

secteur privé

 

Il a effectué une visite au Sénégal cette fin d’année de décembre 2024 .Il a eu des échanges avec

des hauts responsables du Gouvernement du Sénégal, des acteurs du secteur privé et des entrepreneurs

pour explorer comment IFC peut intensifier son soutien au développement économique et à la création d'emplois dans le pays.

La visite de M. Diop offre une opportunité de mettre en lumière les possibilités pour le Sénégal de stimuler son développement en encourageant une plus grande participation du secteur privé dans les domaines de

l'agroalimentaire, de l'industrie, des infrastructures, du numérique et du tourisme. Cette démarche s’inscrit dans l'engagement d’IFC à soutenir la mise en œuvre de l'agenda national de transformation « Vision

Sénégal 2050 ».

M. Diop s’est entretenu avec son Ex Bassirou D.FAYE et aura des échanges avec le PM Ousmane SONKO dans le cadre de investissements et du développement du pays.

Il effectuera également une visite à MADIBA, le vaccinopôle de l’Institut Pasteur de Dakar situé à

Diamniadio, près de Dakar. En tant que chef de file de la mobilisation pour ce projet, IFC a structuré un financement de 45 millions de dollars, comprenant un prêt de 15 millions de dollars d’IFC et de 30 millions de dollars mobilisés auprès d’institutions partenaires.

Le Directeur général d’IFC aura aussi l’occasion d’échanger avec des entrepreneurs et des innovateurs dans les secteurs de la santé, de l’intelligence artificielle et des industries créatives pour aborder le soutien que peut apporter IFC au dynamique écosystème sénégalais des startups technologiques.

En marge de sa visite, M. Diop annoncera des investissements d’IFC dans divers secteurs porteurs,réaffirmant ainsi le soutien de l’institution au développement de solutions portées par le secteur privé.

Au cours du dernier exercice fiscal, IFC a engagé au Sénégal environ 615 millions USD d’investissements,sous la forme de prêts pour son propre compte et en mobilisant des ressources auprès d’autres partenaires,

un record pour l'institution dans le pays. Les investissements en cours d’IFC au Sénégal soutiennent la production de vaccins, l’infrastructure numérique, le tourisme, le logement, les énergies renouvelables,

l’industrie manufacturière et les chaînes de valeur agricoles.

CMU
cmu