
La rédaction
Kaffrine : La fête d’Achoura sous la menace de la cherté du mil et du maïs
La communauté musulmane célèbre ce samedi 5 juillet la fête d’Achoura, marquant le début du nouvel an dans le calendrier hégirien. Traditionnellement, cette journée est rythmée par la préparation du couscous, un plat symbolique partagé en famille. Mais à Kaffrine, cette célébration pourrait être altérée par la cherté et la rareté des céréales, notamment le mil et le maïs, ingrédients de base du couscous.
Au marché central de Kaffrine, l’effervescence habituelle des veilles de fête est bien là, mais les visages sont tendus. Le prix du kilogramme de mil et de maïs est passé à 300 francs CFA, soit une augmentation notable par rapport à l’année précédente. Une situation qui inquiète vendeuses et clientes.
« On ne peut même pas faire un bon couscous cette année. Tout est devenu cher, surtout le mil. Les clients achètent en petites quantités ou repartent les mains vides », déplore une commerçante installée depuis plusieurs années dans ce marché. À ses côtés, une cliente partage son désarroi : « Je suis venue avec 2 000 francs, pensant pouvoir faire mes achats pour la fête. Mais avec les prix, c’est presque impossible. »
Selon plusieurs vendeuses interrogées, cette flambée est due à une faible disponibilité des céréales sur le marché, conséquence, selon elles, d’une mauvaise campagne agricole. Le manque de pluie, les récoltes tardives et le stockage des produits par certains commerçants seraient aussi à l’origine de cette hausse soudaine.
Face à cette situation, les habitants de Kaffrine appellent à l’intervention des autorités pour réguler les prix et renforcer les mécanismes de contrôle, surtout en période de fête où les besoins alimentaires augmentent.
En attendant, la fête d’Achoura risque de se dérouler dans la sobriété pour de nombreuses familles à Kaffrine, faute de moyens suffisants pour perpétuer les traditions culinaires qui donnent tout son sens à cette journée spirituelle.
Mamadou Ndiaye
Journée de l’excellence à Ndigui : Ousmane Diaw plaide pour un accès équitable aux lycées d’excellence.
L’école éléme ntaire de Ndigui, dans la commune de Kahi, a célébré, ce lundi 30 Juin 2025, sa Journée de l’Excellence, une initiative visant à récompenser les élèves les plus méritants de l’année. Cette cérémonie, riche en émotions et en messages forts, a été parrainée par Ousmane Diaw, juriste environnementaliste et natif de la localité, qui a saisi l’occasion pour adresser un plaidoyer en faveur de l’éducation d’excellence en zone rurale.
Choisi comme parrain de cette édition, Ousmane Diaw, coordonnateur de Pastef dans la commune de Kahi, a déclaré avoir accepté cette mission "avec enthousiasme", soulignant que l’excellence devait être célébrée partout, et surtout dans les zones éloignées souvent confrontées à des défis éducatifs majeurs.
Dans son intervention, il a salué les performances des élèves distingués, tout en appelant la commune de Kahi à soutenir l’accès aux lycées d’excellence. "Le Sénégal ne compte aujourd’hui que deux lycées d’excellence, avec une sélection rigoureuse. Il est donc crucial que les élèves de Kahi soient préparés à ces exigences", a-t-il expliqué.
Le parrain a également souligné l'importance du concours général comme un autre objectif ambitieux pour les jeunes lauréats de Ndigui. Il les a invités à se préparer sérieusement pour représenter dignement leur école et leur commune à cette prestigieuse épreuve nationale.
M. Diaw a aussi tenu à rappeler l'obligation scolaire pour les enfants de moins de 16 ans, insistant sur l’importance de l’éducation dans la construction d’un avenir meilleur. Toutefois, dans un contexte économique difficile, il a reconnu que l’implication des élèves dans les travaux agricoles pouvait être bénéfique si elle était bien encadrée, les revenus pouvant ainsi être réinvestis dans leur scolarité.
Par ailleurs, il a attiré l’attention sur un problème encore trop répandu : l’absence de pièces d’état civil chez de nombreux élèves. "Sans extrait de naissance, aucun parcours scolaire ne peut se faire correctement. Les parents doivent impérativement déclarer les naissances à temps", a-t-il martelé, appelant à une prise de conscience collective sur ce sujet.
En célébrant les meilleurs élèves, la Journée de l’excellence de Ndigui a ainsi permis de mettre en lumière les efforts consentis par les jeunes, les enseignants et les familles, tout en posant les bases d’un dialogue sur les défis structurels du système éducatif local.
Mamadou Ndiaye
Louga : un émigré met fin à ses jours avec une arme artisanale.
Une scène tragique s’est déroulée dans la soirée du mercredi 2 juillet 2025, à Keur Serigne Bara, un quartier populaire de Louga. M. S. Fall, un émigré âgé de 40 ans, a été retrouvé mort après s’être tiré une balle dans la bouche à l’aide d’un pistolet artisanal.
Selon les premiers témoignages recueillis sur place, il était environ 20h30 lorsqu’un riverain, alerté par un coup de feu, s’est empressé de prévenir la famille de la victime. Le tir provenait du balcon du premier étage, où vivait M. Fall avec ses proches.
Ces derniers, pris de panique, se sont précipités vers l’appartement. À leur arrivée, ils ont découvert l’homme gisant dans une mare de sang, une arme artisanale posée tout près de lui. Le choc est brutal, les cris déchirants de la famille attirent rapidement l’attention du voisinage.
Alertées, les autorités ne tardent pas à intervenir. Le commissaire de la police centrale de Louga se rend sur les lieux accompagnés d’éléments de la 52? compagnie d’incendie et de secours. Sur place, le décès de l’émigré est constaté, tandis que le procureur de la République, également présent, donne des instructions pour sécuriser les lieux et ouvrir une enquête immédiate.
Dans la même soirée, plusieurs membres de la famille sont entendus au commissariat central afin de recueillir des éléments susceptibles d’éclairer les circonstances du drame. Pour l’heure, le mobile du geste reste inconnu, et aucune hypothèse n’est écartée.
Le corps sans vie de M. Fall a été acheminé à la morgue de l’hôpital régional Ahmadou Sakhir Mbaye de Louga, où une autopsie est en cours pour déterminer les causes exactes de la mort.
Né en 1985, le défunt laisse derrière lui une épouse et trois enfants, aujourd’hui plongés dans une douleur indescriptible.
Restauration: Touba étreinte sa première BRIOCHÉ D'ORÉE
La chaîne de restaurants la "Brioche Dorée" investit la Ville Sainte de Touba. Elle vient de procéder à l'installation de sa première unité à Touba, dans la zone entre Mbacké et la Ville Sainte
(en face de l'Hôtel de Ville de Touba) . Son arrivée dans la capitale du Mouridisme est jugée salutaire par les populations qui vont trouver un point de régal de plus. En outre,ce commerce va participer à la promotion de l'entrepreneuriat au niveau de la Cité Sainte. En plus de la Responsabilité Sociétale d'Entreprise
(RSE) qu'elle génére au profit de cette localité, une bonne frange de jeunes peuvent y trouver un l'emploi. Le Président Directeur Général Souleymane qui était sur les lieux, ce jeudi, a aussi fait le déplacement chez Serigne Ahma Mbacké "Inzaghi", histoire de recueillir ses prières et conseils. Chez le petit-fils de Cheikh Mouhamadou Lamine Bara Mbacké Ibn Serigne Touba Khadimou Rassoul, le patron des "Brioche Dorée" y a rencontré l'international sénégalais Papa Matar Sarr avec qui il a échangé des civilités.
*L'Arrêt de la Cour Suprême dans l'affaire Ousmane Sonko/Mame MBAYE Niang
par MBAYE CISSÉ, Chercheur, Spécialiste en Droit Comparé, Président de l'Association pour la Protection des Droits Humains (APDH)
La décision de la Cour Suprême rejetant la requête liée à l'exception d'inconstitutionnalité soulevée par la défense de Ousmane Sonko n'est pas comparable à une *décision de solidarité de corps.*
Une telle instance judiciaire supérieure en Chambres réunies ne pourrait en aucun cas ignorer que l'exception d'inconstitutionnalité n'est pas une exception de procédure, mais un moyen de défense au fond qui peut être soulevé à toutes les étapes de la procédure.
Cette juridiction a toujours précisé que l'exception d'inconstitutionnalité prévue par *" l'article 92 de la Constitution " ne peut être soulevée que relativement à la conformité des dispositions d'une loi à celle-ci."*
En guise d'illustration, dans l'affaire *Oumar Ndiaye et autres C/ Air Afrique* , la Cour de Cassation en Chambres réunies avait fixé le champ d'application de l'exception d'inconstitutionnalité en considérant que:" *le moyen pris par l'inconstitutionnalité d'une loi ou des dispositions d'un accord international ne saurait être soulevé qu'à l'occasion d'une requête en rabat d'arrêt".*
Il n'a jamais été question dans la jurisprudence de la Cour Suprême qu'une demande d'un tel moyen de défense soit limitée chronologiquement dans un délai précis (avant l'enrôlement tel qu' allégué par la chambre pénale).
Il s'agit d'un principe en théorie comme en pratique et quelle que soit la mesure par laquelle on l'aborde, on n'y trouvera pas d'exceptions ou d'excuses fondées en droit.
Donc ce pas en arrière posé par la Cour Suprême face aux exigences d'une évolution de la jurisprudence en attente, n'est rien d'autre qu'une décision généreuse, pour ne pas dire non audacieuse devant celle prise par ses pairs.
L'exception d'inconstitutionnalité est une question préjudicielle, une fois soulevée, la juridiction est obligée de surseoir à statuer et saisir le juge constitutionnel, par un arrêt de renvoi pour appréciation de la constitutionnalité d'une loi en instance d'application.
Dans ce cas d'espèce, la Cour en Chambres réunies a raté l'occasion historique de contacter les erreurs matérielles de la Chambre Pénale et de saisir le Conseil Constitutionnel afin de pouvoir vérifier intrinsèquement la constitutionnalité des dispositions de *l'article 260 du Code Pénal.*
Projet de Restructuration Globale du Réseau de Transport en commun de Dakar
Vers la mise en place d un système multimodal
Assurer l interconnexion entre le Brt et le Ter dans la région de Dakar grâce à 14 lignes de réseau prioritaire sur 222 km, 15 terminus, 30km de voie, 9 carrefours équipes de feu, z ateliers de dépôts a Ouakam Keur Massar. 400 bus au gaz transportaient 400000 personnes par jour, c est l ambitieux projet présente par Cetud lors d un atelier tenu ce jour. Le Conseil Exécutif des Tranports Urbains de Dakar espere assurer plus de 80% des abattements Ter/ Brt.
Il ressort de cet atelier plusieurs mesures tendant à assurer le rabattement, améliorer la desserte des zones périphériques de l agglomération, créer un réseau de bus prioritaires et améliorer la qualité des services de Transport en commun, réaliser l intégration tarifaire et l operationnalite entre les systèmes Brt, Ter et bus. Il agit également de mettre a niveau les infrastructures et les équipements de Transport et exploiter un matériel roulant et des systèmes d exploitation modernes.
La dit projet conçu a moyen long terme sur la période 2023/2030 coûtera 650 milliards F dont 268 pour la première phase.
Il est de notoriété publique que Dakar affiche un trop plein en.populations et en espace posant des difficultés criantes de mobilité. La combinaison espérée entre le Ter et le Brt via le rabattement serait une solution viable complètee par une réorganisation du Réseau des transports en commun.
Comme accompagnement, il est a prevoir 14 lignes de bus Integres dans un réseau structure...
Qui dit projets structurants pense forcément populations impactées et environnements. Certains sites au.nom de l utilité collective seront forcément expropries. Reste alors les propriétaires dont les emprises seront prises compte tenu des enjeux liés à l organisation des Jeux Olympiques de la Jeunesse prévue en 2026.
Ibrahima Diop
BAC 2025 à Koungheul : une vague de solidarité portée par XB THÉ nourrit les esprits et les corps
À Koungheul, plus de 2 300 sandwiches ont été distribués en deux jours aux candidats du Bac, surveillants et examinateurs, grâce à une campagne citoyenne initiée par le groupe XB THÉ. Une action solidaire saluée par tous les acteurs éducatifs.
En l’espace de deux jours, ce sont 2 331 sandwiches, 1 500 boissons, 2 331 sachets d’eau et 1 031 tasses de café Touba qui ont été gracieusement distribués dans les deux centres d’examen de la commune. Une mobilisation impressionnante qui vise à garantir aux élèves des conditions d’examen sereines, sans se soucier de leur restauration.
« Notre objectif est simple : offrir un peu de réconfort et d’énergie aux candidats, dans un moment crucial de leur parcours scolaire », explique Amadou Makhtar Sarr, l’un des initiateurs du projet. Pour lui, cette action solidaire s’inscrit dans une logique d’entraide citoyenne et de valorisation de l’engagement communautaire.
L'opération ne s'arrête pas aux portes des centres. En collaboration avec des transporteurs locaux – notamment des taximen – le groupe a mis en place un système de transport gratuit pour certains élèves, renforçant ainsi l’aspect inclusif et équitable de la campagne.
Bénévoles, restaurateurs, commerçants et associations se sont également joints à l’élan, prouvant qu’une action collective bien structurée peut avoir un impact réel sur le quotidien des élèves et des encadreurs.
Fort de ce succès, le groupe XB THÉ annonce déjà une troisième journée de dons pour poursuivre cet effort jusqu’à la fin des épreuves. Un engagement qui illustre parfaitement la force de la solidarité locale, capable d’apporter une réponse concrète aux besoins ponctuels mais essentiels des jeunes apprenants.
Mamadou Ndiaye
Collectivités territoriales : l’oubli inquiétant du nouveau régime
Kaffrine – Dans un silence pesant, les collectivités territoriales traversent une crise profonde. Depuis plusieurs mois, elles peinent à fonctionner normalement. En cause : le non-versement des fonds de dotation par l’État, pourtant essentiels à la gestion des compétences transférées dans le cadre de la décentralisation.
« Aujourd’hui, les collectivités sont quasiment paralysées. Faute de moyens, elles ne peuvent plus assumer des missions de base comme l’entretien des routes, la gestion des écoles ou la collecte des déchets », déplore Coumba Ndoffene Diouf, conseiller départemental de Kaffrine.
Selon lui, deux hypothèses peuvent expliquer cette situation : « Soit les transferts de compétences sont gelés, soit c’est la solvabilité même de l’État qui pose problème. » Dans les deux cas, les conséquences sont lourdes. De nombreux élus locaux se retrouvent démunis, sans visibilité ni accompagnement.
Cette situation remet en question le fondement même de la décentralisation, considérée depuis des décennies comme une avancée majeure pour rapprocher l’administration des citoyens. « C’est une régression grave. Les collectivités ne sont pas de simples relais, elles sont des actrices clés du développement local », insiste le conseiller.
Sur le terrain, les effets se font déjà sentir. Retards de paiement, projets à l’arrêt, services sociaux réduits… La confiance des populations s’érode. « Nous ne pouvons plus répondre efficacement aux besoins des citoyens. Et cela fragilise la cohésion sociale dans plusieurs territoires. »
Face à cette crise silencieuse, l’appel est clair : que l’État honore sans délai ses engagements financiers envers les collectivités territoriales. « Il en va de la survie de nos territoires, mais aussi de la crédibilité de l’action publique », conclut Coumba Ndoffene Diouf.
Mamadou Ndiaye
Cambérène sous les gaz : le Khalife des Layènes dénonce une profanation du lieu saint
Cambérène, Sénégal – Une onde de choc secoue la communauté layène et une large partie de l’opinion publique sénégalaise, après que des tirs de gaz lacrymogènes ont été effectués par les forces de l’ordre dans l’enceinte même d’un lieu saint à Cambérène. Ce site, à haute valeur spirituelle, abrite la tombe du fondateur du Layénisme, un lieu de culte et de pèlerinage respecté par des milliers de fidèles à travers le pays et la diaspora.
Les faits se sont produits dans un contexte de tension non encore élucidé, mais ce qui reste incontestable, c’est la vive émotion et l’indignation qu’ils ont suscitées. Les gaz ont été tirés alors que des fidèles se trouvaient sur les lieux, provoquant panique, suffocations, et un profond traumatisme chez les populations présentes.
Face à cette situation jugée intolérable, le Khalife général des Layènes est sorti de sa réserve pour condamner fermement ce qu’il qualifie de “profanation inacceptable”. Dans une déclaration solennelle, il a interpellé les autorités étatiques afin que toute la lumière soit faite sur cet incident, et surtout que des mesures urgentes soient prises pour qu’un tel affront ne se reproduise plus.
> “Ce lieu n’est pas un espace ordinaire. C’est un sanctuaire. Il abrite le repos d’un saint homme et symbolise la paix, la foi et la dignité. Ce qui s’est passé est une offense grave à nos croyances. Cela ne doit jamais se reproduire.”, a martelé le Khalife, visiblement ému et courroucé.
Les fidèles, pour leur part, ne décolèrent pas. Nombre d’entre eux parlent d’un “acte sacrilège” et exigent des excuses publiques, voire des sanctions contre les responsables de cette intervention policière jugée disproportionnée.
Cet incident soulève de nouveau la question du respect des espaces religieux dans le traitement des tensions sociales ou politiques au Sénégal. Dans une société fortement ancrée dans la spiritualité, toute atteinte aux lieux saints est perçue non seulement comme un affront religieux, mais aussi comme une menace à la cohésion nationale.
Youssou Ndiongue
Justice: le Jaaraf de Ouakam partage l'avis de Sonko
Le Premier Ministre Ousmane Sonko a trouvé à redire,hier, sur la marche de la justice sénégalaise. Lors de son live sur facebook, il s'en est violemment pris à certains de ses membres qu'il qualifie "d'acteurs qui la fragilisent" pour des intérêts inavoués. Le Jaaraf de Ouakam,Papa Youssou Ndoye, lui, approuve l'avis du Président du Pastef/les Patriotes. A l'en croire:"Ce que dit le Premier Ministre Ousmane Sonko cadre avec notre vision de la justice telle que rendue dans notre pays. Il ya des maillons faibles, des acteurs qui la rapetissent de par leur comportement répréhensible. Cela ne l'honore vraiment pas. C'est triste alors de le dire mais,c'est la stricte vérité", tonne Papa Youssou Ndoye. Le Chef du Conseil des Notables du Grand Cap-Vert d'exhorter:"Nous avons confiance au duo Diomaye/Sonko. Redresser ce pays,c'est aussi enlever les scories qui parsèment le système judiciaire sénégalais. La justice doit être égale pour tout le monde, impartiale. Avec le slogan totem "Jub-Jubaal-
Jubanti", nous avons bon espoir d'un renouveau dans le management de la justice ".